Trumel, Nelly

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Trumel, Nelly

Catalogué

Le fonds Nelly Trumel donne une bonne vision de l'actualité du féminisme et un large panorama du grand nombre d'associations féministes existant en France depuis les années 1980 (seuls quelques documents sont antérieurs à cette époque).

C'est un fonds documentaire plutôt qu'un véritable fonds d'archives : on trouve néanmoins de la correspondance par mail et des lettres de protestation de Nelly Trumel contre le publi-sexisme, des notes manuscrites sur la documentation rassemblée dans le contexte de la préparation de l'émission "Femmes libres". Il y a beaucoup de tracts, de coupures de presse, d'invitations à divers événements et réunions ainsi que des programmes de conférences.Quelques livres et les périodiques en série, donnés à l'Université, ont été intégrés dans le catalogue général de la bibliothèque pour éviter les doublons avec les fonds existants.

Classement : Le plan de classement suit l'ordre alphabétique des noms d'associations et des thématiques (féministes et non féministes) dont traitent les documents qui constituent la documentation rassemblée par Nelly Trumel.

Nelly Trumel est née en 1938 à Paris.

Pour se libérer d'un contexte familial difficile, elle s'investit dans la peinture qu'elle pratique depuis toujours. Elle parvient à vivre de son art qui est essentiellement orienté vers la représentation de natures mortes.

C'est en 1984 qu'elle découvre le mouvement anarchiste au travers de Radio Libertaire. C'est pour elle la possibilité de découvrir la force des mots et le pouvoir de la parole. Dès 1986, on lui confie l'animation d'une émission "Femmes libres", qu'elle anime et produit. Elle la baptise "Femmes libres", en hommage à l'organisation espagnole Mujeres Libres regroupant des femmes anarchistes qui a pour but « de libérer les femmes du triple esclavage dont elles étaient victimes : esclaves de leur ignorance, esclaves en tant que productrices et esclaves en tant que femmes » (Extrait de la présentation de l'émission "Femmes libres").

Une collègue animatrice radio, Caroline Kunstenar (Radio Mouvance), lui fait découvrir le monde du féminisme. Sur ses conseils, elle s'abonne à la revue Paris féministe et s'investit entièrement dans la cause des femmes.

Son émission est diffusée chaque semaine. Elle s'articule en trois parties avec une revue de presse, un bilan de l'actualité et des interviews d'invité(e)s issu(e)s d'univers variés qui se retrouvent sur le terrain de la lutte féministe. Il s'agit de mettre en lumière la situation des femmes dans le monde et de souligner les combats qui sont menés pour donner une véritable reconnaissance aux femmes dans la société.

Des ennuis de santé oblige Nelly Trumel à arrêter son activité d'animatrice radio en 2012. Élisabeth Claude et Hélène Hernandez la remplacent désormais à la radio. Cependant, Nelly Trumel conserve le contact avec le monde du féminisme dont elle continue de faire partie même si son action et son engagement prennent maintenant une autre forme. En effet, elle anime une revue de presse sur sa page Facebook, dernier symbole en date de son engagement qui se poursuit depuis plus de 20 ans.

Angers - Université d'Angers. Service commun de la documentation - Femmes libres (Fonds lié)

Angers - Université d'Angers. Service commun de la documentation - No pasaran ! (Fonds lié)

Angers - Université d'Angers. Service commun de la documentation - La Meute contre la publicité sexiste (Fonds lié)

Angers - Université d'Angers. Service commun de la documentation - Ruptures (Fonds lié)