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Fonds Henry Havard

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Modifié le : 05/07/2023 15:42:19

Présentation globale de la collection

Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire du fonds Havard
Cote Ms 110 - Ms 152 ; Ms 254 - Ms 268 ; Ms 421 - Ms 467
Titre Fonds Havard
Origine Famille Havard
Date XVIe siècle-1930
Langue français (sauf précision supplémentaire)
Importance matérielle 5,3 ml
Présentation du contenu Le fonds Havard comprend en majorité les archives d'Henry Havard (1838-1921). Il rassemble des manuscrits de plusieurs de ses ouvrages, des travaux de recherches (pour certains inédits), de la correspondance, ainsi que quelques papiers professionnels et personnels. D'autres documents appartenant à son père, Joseph-Louis Havard (1810-1891), ont également été légués à la Médiathèque, notamment des papiers personnels et de la correspondance. S'ajoute enfin un ensemble de médailles décernées à différents membres de la famille Havard.
Modalités d'acquisition Ces documents ont été, soit donnés par Henry Havard au début du XXe siècle en plusieurs envois, soit légués par testament à sa mort en 1921.
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèque de Mâcon, fonds Henry Havard, Ms x.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque de Mâcon
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-712706201-x9h
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Support :  Papier (sauf exceptions signalées) Biographie ou histoire : 

Henry Havardlien[producteur de fonds] (1838-1921) est un historien de l'art français. Orginaire de Charolles, il s'installe à Paris à partir de 1844. Il débute sa carrière dans l'industrie papetière mais les événements de 1870 le contraignent à l'exil : déjà partisan des idées républicaines pendant le Second Empire, il est, pendant la Commune, commandant dans la garde nationale. Condamné à mort, il voyage, d'abord en Belgique, puis en Hollande, peut-être en Allemagne. Durant ces années, il se tourne vers la littérature, la critique d'art et le journalisme. Il est le correspondant, entre autres, du Siècle et du Temps et, rentré en France grâce à l'amnistie de 1879, collabore à de nombreux périodiques dont La Gazette des Beaux-Arts et La Revue de l'art ancien et moderne

Ces premières années d'exil sont déterminantes dans le choix des sujets qui resteront au centre des intérêts de Havard : l'histoire de la peinture et de la céramique hollandaises au XVIIe siècle et l'histoire des arts décoratifs en France. On lui doit notamment une Histoire de la faïence de Delft (1878), une Histoire de la peinture hollandaise (1882), une étude sur Les Manufactures nationales. Les Gobelins, la Savonnerie, Sèvres, Beauvais (1889) ou encore une Histoire de l'orfèvrerie française (1896). L'un de ses principaux travaux reste, toutefois, le conséquent Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration, depuis le XIII esiècle jusqu'à nos jours, publié entre 1887 et 1890.

Devenu en parallèle inspecteur général des Beaux-Arts en 1887 et ce, jusqu'en 1917, il participe à de grands chantiers de décorations de la IIIe République et rencontre de nombreux artistes. Malgré tout, Henry Havard témoignera toujours un fort attachement à sa région d’origine, ce dont témoignent les dons et les legs faits à la fin de sa vie à son village natale et à la ville de Mâcon.

Titre Fonds Henry Havard
Date XVIe siècle - 1930
Support Papier (sauf exceptions signalées)
Biographie ou histoire

Henry Havardlien[producteur de fonds] (1838-1921) est un historien de l'art français. Orginaire de Charolles, il s'installe à Paris à partir de 1844. Il débute sa carrière dans l'industrie papetière mais les événements de 1870 le contraignent à l'exil : déjà partisan des idées républicaines pendant le Second Empire, il est, pendant la Commune, commandant dans la garde nationale. Condamné à mort, il voyage, d'abord en Belgique, puis en Hollande, peut-être en Allemagne. Durant ces années, il se tourne vers la littérature, la critique d'art et le journalisme. Il est le correspondant, entre autres, du Siècle et du Temps et, rentré en France grâce à l'amnistie de 1879, collabore à de nombreux périodiques dont La Gazette des Beaux-Arts et La Revue de l'art ancien et moderne

Ces premières années d'exil sont déterminantes dans le choix des sujets qui resteront au centre des intérêts de Havard : l'histoire de la peinture et de la céramique hollandaises au XVIIe siècle et l'histoire des arts décoratifs en France. On lui doit notamment une Histoire de la faïence de Delft (1878), une Histoire de la peinture hollandaise (1882), une étude sur Les Manufactures nationales. Les Gobelins, la Savonnerie, Sèvres, Beauvais (1889) ou encore une Histoire de l'orfèvrerie française (1896). L'un de ses principaux travaux reste, toutefois, le conséquent Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration, depuis le XIII esiècle jusqu'à nos jours, publié entre 1887 et 1890.

Devenu en parallèle inspecteur général des Beaux-Arts en 1887 et ce, jusqu'en 1917, il participe à de grands chantiers de décorations de la IIIe République et rencontre de nombreux artistes. Malgré tout, Henry Havard témoignera toujours un fort attachement à sa région d’origine, ce dont témoignent les dons et les legs faits à la fin de sa vie à son village natale et à la ville de Mâcon.

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