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« Le livre de Boèce de Consolacion »

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Modifié le : 16/01/2019

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Douai, Nord Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements. Série in-quarto — Tome VI. Douai
Cote 1-1239
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Douai
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Douai, Ms. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) C. Dehaisnes
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1878
Date de la version électronique 29 février 2008
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : [Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Série in-quarto]. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Publié sous les auspices du Ministre de l'Instruction publique — Tome VI. Douai. Paris, Imprimerie nationale, 1878.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 29 février 2008
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes

Autre(s) fichier(s) lié(s) à cette institution:

Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-591786101-01a
Présentation du contenu
Titre PHILOSOPHIE, SCIENCES ET LITTÉRATURE
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
N° :  766 Support :  Parchemin Importance matérielle :  80 feuillets Dimensions  350 mm × 250 Autres caractéristiques matérielles :  Écriture cursive, sur deux colonnes, de trente-cinq lignes réglées à l'encre ; titres en rouge ; majuscules gothiques en or sur fond rouge ou bleu, en tête des huitains. En tête, au folio 1, une grande miniature très-finement exécutée. Elle représente Boèce malade, couché dans son lit, refusant les consolations que lui apportent la Rhétorique, la Poésie, sous la figure de dames en costume du XVe siècle, et acceptant celles de la Philosophie qui s'avance avec un grand nombre de volumes : sur sa robe est placée l'initiale de son nom P. L'autre partie de la miniature montre la Fortune faisant tourner sa roue, avec quatre personnages montant, assis au sommet, tombant ou renversé, et disant regnabo, regno, regnavi, sum sine regno. Malheureusement quelques têtes ont souffert, surtout celle de la Philosophie, et une main inhabile a été chargée de les restaurer. Bien conservé. Restauré en 1849 Présentation du contenu : 

Cette traduction en vers français, différente de celles de Jean de Meung et de Regnault de Louens, a été souvent attribuée au célèbre poëte français Charles d'Orléans. M. Buchon a exprimé le premier cette opinion dans le Panthéon littéraire, choix d'ouvrages mystiques traduits en français, p. 21 (Paris, 1836). M. Paulin Paris l'a adoptée en 1845, dans les Manuscrits françois de la bibliothèque du Roi, t. VI, p. 276, et M. Kervyn de Lettenhove l'a soutenue dans ses Études sur Froissart (1857, t. II, p. 343). Mais il est aujourd'hui démontré qu'elle est antérieure à la naissance de Charles, duc d'Orléans. Voyez Bibliothèque de l'École des chartes, t. XXXIV, p. 21 et suiv. Cette traduction en vers français a été imprimée à Lyon vers 1480. La Bibliothèque nationale de Paris en possède douze exemplaires manuscrits ; il y en a deux à la bibliothèque de Bourgogne (nos 552 et 8542).

Début. Prologue du translateur :

Cellui qui bien bat les buissons
Est digne d'avoir les moissons...


— Début du premier livre :


Chançons jadis souloye faire,
Quant l'estude estoit en ses flours ;
Las, or suy contraint au contraire
De plaindre mes tristes doulours...


—Fin du cinquième livre :


Devant les yeux du juge droit,
Qui toutes choses scet et voit.


—Fin de l'épilogue du translateur :


Cellui qu'en vraie obedience
Tous bons sert, aime, craint et croit.


Note : Provenance inconnue. G. 558, D. 725. On lit à la fin et sur la garde le mot : « Despierres. »
766
Titre « Le livre de Boèce de Consolacion »
Date XVe siècle
Langue français
Support Parchemin
Importance matérielle 80 feuillets
Dimensions 350 mm × 250
Autres caractéristiques matérielles Écriture cursive, sur deux colonnes, de trente-cinq lignes réglées à l'encre ; titres en rouge ; majuscules gothiques en or sur fond rouge ou bleu, en tête des huitains. En tête, au folio 1, une grande miniature très-finement exécutée. Elle représente Boèce malade, couché dans son lit, refusant les consolations que lui apportent la Rhétorique, la Poésie, sous la figure de dames en costume du XVe siècle, et acceptant celles de la Philosophie qui s'avance avec un grand nombre de volumes : sur sa robe est placée l'initiale de son nom P. L'autre partie de la miniature montre la Fortune faisant tourner sa roue, avec quatre personnages montant, assis au sommet, tombant ou renversé, et disant regnabo, regno, regnavi, sum sine regno. Malheureusement quelques têtes ont souffert, surtout celle de la Philosophie, et une main inhabile a été chargée de les restaurer. Bien conservé. Restauré en 1849
Présentation du contenu

Cette traduction en vers français, différente de celles de Jean de Meung et de Regnault de Louens, a été souvent attribuée au célèbre poëte français Charles d'Orléans. M. Buchon a exprimé le premier cette opinion dans le Panthéon littéraire, choix d'ouvrages mystiques traduits en français, p. 21 (Paris, 1836). M. Paulin Paris l'a adoptée en 1845, dans les Manuscrits françois de la bibliothèque du Roi, t. VI, p. 276, et M. Kervyn de Lettenhove l'a soutenue dans ses Études sur Froissart (1857, t. II, p. 343). Mais il est aujourd'hui démontré qu'elle est antérieure à la naissance de Charles, duc d'Orléans. Voyez Bibliothèque de l'École des chartes, t. XXXIV, p. 21 et suiv. Cette traduction en vers français a été imprimée à Lyon vers 1480. La Bibliothèque nationale de Paris en possède douze exemplaires manuscrits ; il y en a deux à la bibliothèque de Bourgogne (nos 552 et 8542).

Début. Prologue du translateur :

Cellui qui bien bat les buissons
Est digne d'avoir les moissons...


— Début du premier livre :


Chançons jadis souloye faire,
Quant l'estude estoit en ses flours ;
Las, or suy contraint au contraire
De plaindre mes tristes doulours...


—Fin du cinquième livre :


Devant les yeux du juge droit,
Qui toutes choses scet et voit.


—Fin de l'épilogue du translateur :


Cellui qu'en vraie obedience
Tous bons sert, aime, craint et croit.


Mention de provenance

Provenance inconnue. G. 558, D. 725. On lit à la fin et sur la garde le mot : « Despierres. »

Numérisation(s)Des éléments de décor du manuscrit ont été numérisés par l’IRHT. Ils sont consultables dans la Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux.

Décors numérisés – BVMM

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