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« La Forteresse de la Foy, » par Alphonse de Spina, religieux franciscain

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Modifié le : 16/01/2019

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Etablissement de conservation
Bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore. Douai, Nord Voir tous les inventaires
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Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements. Série in-quarto — Tome VI. Douai
Cote 1-1239
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Douai
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Douai, Ms. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) C. Dehaisnes
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1878
Date de la version électronique 29 février 2008
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : [Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Série in-quarto]. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Publié sous les auspices du Ministre de l'Instruction publique — Tome VI. Douai. Paris, Imprimerie nationale, 1878.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 29 février 2008
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes

Autre(s) fichier(s) lié(s) à cette institution:

Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-591786101-01a
Présentation du contenu
Titre OUVRAGES ASCÉTIQUES
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
N° :  515 Support :  Papier Importance matérielle :  Deux volumes. 331 et 197 feuillets Dimensions  390 mm × 300 Reliure :  Reliure en veau ; dos en toile écrue Autres caractéristiques matérielles :  Écriture gothique mixte, sur 2 colonnes, de 42 lignes tracées à l'encre ; titres en rouge ; majuscules gothiques en bleu et en rouge. Bien conservé Présentation du contenu : 

Début. Prologue et table : « Cy commence la Forteresse de la Foy. » — Livre premier : A l'honneur, loenge et exaltation de Dieu le créateur... Nous avons, à la doctrine des simples gens, mis et translaté de latin en language moderne et cler françois ce present volume... Quant à la première considération qui est de l'armeure de tous loyaux chestiens en général... » Fin du livre Ve et dernier : « A toy, mon doulz Jesus, qui es tour forte et de très grant deffense pour résister à l'ennemy, soit gloire, honneur, benediction et action de graces sans fin. Amen. »

Traduction en français du Fortalitium fidei. Cet ouvrage, imprimé dès 1472, a été attribué à plusieurs auteurs différents. Vincentius Placcius, dans son Theatrum anonymorum et pseudonymorum, cite Guillaume Totanus ou Tholanus, Thomas, patriarche de Barbarie, Barthélemi de Spina et enfin Alphonse de Spiria ou de Spina. Écartons d'abord Guillaume Totanus et non Tholanus, dominicain, qui a publié à Lyon, en 1 511, une édition corrigée du Fortalitium fidei, et qu'à cause de cela des écrivains ont regardé comme l'auteur de l'ouvrage. Barthélemi de Spina, autre dominicain, né après 1470, ne peut être l'auteur d'un livre que son auteur écrivait dès 1458. Restent donc Thomas de Barbarie et Alphonse de Spina, et non de Spiria, comme plusieurs l'ont écrit par erreur. Les preuves en faveur d'Alphonse de Spina, religieux franciscain dont l'existence est attestée en Espagne par plusieurs documents de 1452 à 1491, nous paraissent concluantes. D'abord l'auteur du Fortalitium fidei était un franciscain espagnol. Il dit dans son ouvrage, au livre IIe, fol. 115 du premier volume de notre ms. : « Tandis que je escripvoie ce present livre en une ville d'Espagne nommée Valdollis, l'an de grâce mil iiiic LVIII, vint ung clerq nommé Alfons Beyas, lequel prescha publiquement trois des propositions reprouvées, en l'eglise paroissial de St Jacques. » La page 273 du même volume (Ve crudelité des Juifs) est plus explicite encore : « Un juif de la nation de Gennes venist à moy au couvent des Frères Mineurs en la cité de Vallence, l'an de grâce mil iiiic LVI. » Dans plusieurs autres passages du texte latin, cités par Quétif et Échard, on lit : « pater noster sanctus Franciscus, » et l'on voit ailleurs que l'auteur rapporte plusieurs faits qui lui sont arrivés dans des couvents de Franciscains de diverses villes d'Espagne. Les dates citées dans l'ouvrage prouvent qu'il a été écrit de 1456 à 1460. Nous avons reproduit plus haut un passage dans lequel il est parlé de 1456 ; en voici un autre qui cite la date de 1460 : « Et apert que nous sommes desjà oultre (1400) par LX ans, au jour de la présente composition de ce vollume. » C'est sans doute par erreur, ou à cause d'une faute de l'édition dont ils se servaient, que Quétif et Échard ont substitué dans ce passage le chiffre LXXXV au chiffre LX. De ces citations nous pouvons conclure que l'auteur du Fortalitium fidei était franciscain, qu'il habita dans plusieurs couvents de franciscains de l'Espagne et qu'il écrivit son ouvrage de 1456 à 1461.

Tout cela s'accorde très-bien avec la vie d'Alphonse de Spina. Mais il y a en sa faveur des preuves positives. Mariana dit expressément : « Alphonsus de Spina, monachus franciscanus, Fortalitium fidei edidit, splendido titulo, voce barbara, eruditum opus et divinarum rerum cognitione præstanti. » Étienne Garibaya donne aussi Alphonse de Spina comme auteur du Fortalitium, dans sa Chronique de Castille (l. I, c. 46). Le savant jésuite Athanase Kircher est du même avis, bien que le nom de Spina ait été changé dans son livre de Obelisco Pamphilio en de Spiria (l. I, c. 11). Wadding partage la même opinion dans ses Annales Minorum. Quétif et Échard et plusieurs autres, en citant d'autres noms, semblent aussi pencher vers l'attribution à Alphonse de Spina, ou du moins ne la rejettent pas complétement. Quant à Thomas, patriarche de Barbarie, qu'Oudin, d'après Wolphius, donne comme pouvant être l'auteur du Fortalitium fidei, il est probable, ainsi que le dit Fabricius, qu'il n'a jamais existé. La seule mention sérieuse que l'on trouve sur lui se rencontre précisément dans le Fortalitium, où on lit au livre III, VIIe considération, Ve cruauté (fol. CCLXXII du tome Ier de notre ms.) : « Et raconte Thomas, le patriarche de Barbarie, à ce propos ung miracle. » Or ce miracle est extrait du Bonum universale de apibus, qui a pour auteur Thomas de Cantimpré, religieux‛dominicain du XIIIe siècle, que l'on appelait parfois Thomas de Brabantia ou Brabantiensis. L'auteur du Fortalitium a évidemment transformé ce dernier nom en Thomas Barbariensis. Et, comme plusieurs auteurs font de Thomas de Cantimpré le suffragant de l'évêque de Cambrai, il en aura fait un évêque missionnaire, un patriarche, Thomas patriarcha Barbariensis. On a publié plusieurs éditions du Fortalitium fidei ; la plus ancienne, qui est citée par Brunet, est de 1472 ; elle est attribuée à J. Mentel, de Strasbourg. Quant à la traduction en français du XVe siècle, le Catalogue des manuscrits de la Vallière, no 815, nous en fait connaître l'auteur : uoique le traducteur, y est-il dit, ne soit nommé ni dans le prologue ni ans l'épilogue dont il a augmenté sa traduction, nous savons par un ms. de a bibliothèque de Berne qu'il s'appelait Pierre Richart. On trouve à la fin e ce ms. ces mots : « Le présent volume a esté translaté de latin en françois par Pierre Richart, dit l'Oiselet, prebstre et curé de Marques. » Nous n'avons rien trouvé sur ce Pierre Richart, curé de Marcq ; il y a deux paroisses de ce nom dans le diocèse actuel de Cambrai. Au sujet d'Alphonse de Spina, nous savons par Mariana qu'il assista en 1453 au supplice de D. Alvaro de Luna, dont il consola les souffrances. Wadding en fait un grand éloge aux années 1433 et 1456 de ses Annales ; dans l'année 1491, il nous apprend qu'il fut élu évêque des Thermopyles, sous la dépendance de l'archevêque d'Athènes ; Oudin et plusieurs autres ont transformé le mot Thermopylensis en Orinopolitanus ou Orinopolitanensis. Le Fortalitium nous fait connaître qu'Alphonse de Spina habita les couvents de franciscains de Valladolid et Valence. Voy. sur Alphonse de Spina et son ouvrage, Wadding, Annales Minorum, t. XII, p. 144 et 146, et t. XIV, p. 523 ; — Mariana, De rebus hispanicis, l. XXII, cap. XLVI ; — Placcius, Theatrum anonymorum et pseudonymorum, p. 118 ; — Quétif et Échard, Scriptores ord. Prædicator. t. II, p. 61 ; — Oudin, Commentarius in scriptores ecclesiasticos, t. III, col. 2546 et 2571 ; — Fabricius, Biblioth. lat. med. et inf. ætat. t. I, p. 74, et t. VI, p. 245 ; — La Serna Santander, Dictionnaire bibliographique du XVe siècle (Bruxelles, 1807), t. III, p. 365 ; — Brunet, Manuel du libraire, t. II, col. 1348 ; — Catalogue des manuscrits de la bibliothèque publique de Valenciennes, p. 249.

Note : Abbaye d'Anchin. G. 413, D. 511.
515
Titre « La Forteresse de la Foy, » par Alphonse de Spina, religieux franciscain
Date Fin du XVe siècle
Langue français
Support Papier
Importance matérielle Deux volumes. 331 et 197 feuillets
Dimensions 390 mm × 300
Reliure Reliure en veau ; dos en toile écrue
Autres caractéristiques matérielles Écriture gothique mixte, sur 2 colonnes, de 42 lignes tracées à l'encre ; titres en rouge ; majuscules gothiques en bleu et en rouge. Bien conservé
Présentation du contenu

Début. Prologue et table : « Cy commence la Forteresse de la Foy. » — Livre premier : A l'honneur, loenge et exaltation de Dieu le créateur... Nous avons, à la doctrine des simples gens, mis et translaté de latin en language moderne et cler françois ce present volume... Quant à la première considération qui est de l'armeure de tous loyaux chestiens en général... » Fin du livre Ve et dernier : « A toy, mon doulz Jesus, qui es tour forte et de très grant deffense pour résister à l'ennemy, soit gloire, honneur, benediction et action de graces sans fin. Amen. »

Traduction en français du Fortalitium fidei. Cet ouvrage, imprimé dès 1472, a été attribué à plusieurs auteurs différents. Vincentius Placcius, dans son Theatrum anonymorum et pseudonymorum, cite Guillaume Totanus ou Tholanus, Thomas, patriarche de Barbarie, Barthélemi de Spina et enfin Alphonse de Spiria ou de Spina. Écartons d'abord Guillaume Totanus et non Tholanus, dominicain, qui a publié à Lyon, en 1 511, une édition corrigée du Fortalitium fidei, et qu'à cause de cela des écrivains ont regardé comme l'auteur de l'ouvrage. Barthélemi de Spina, autre dominicain, né après 1470, ne peut être l'auteur d'un livre que son auteur écrivait dès 1458. Restent donc Thomas de Barbarie et Alphonse de Spina, et non de Spiria, comme plusieurs l'ont écrit par erreur. Les preuves en faveur d'Alphonse de Spina, religieux franciscain dont l'existence est attestée en Espagne par plusieurs documents de 1452 à 1491, nous paraissent concluantes. D'abord l'auteur du Fortalitium fidei était un franciscain espagnol. Il dit dans son ouvrage, au livre IIe, fol. 115 du premier volume de notre ms. : « Tandis que je escripvoie ce present livre en une ville d'Espagne nommée Valdollis, l'an de grâce mil iiiic LVIII, vint ung clerq nommé Alfons Beyas, lequel prescha publiquement trois des propositions reprouvées, en l'eglise paroissial de St Jacques. » La page 273 du même volume (Ve crudelité des Juifs) est plus explicite encore : « Un juif de la nation de Gennes venist à moy au couvent des Frères Mineurs en la cité de Vallence, l'an de grâce mil iiiic LVI. » Dans plusieurs autres passages du texte latin, cités par Quétif et Échard, on lit : « pater noster sanctus Franciscus, » et l'on voit ailleurs que l'auteur rapporte plusieurs faits qui lui sont arrivés dans des couvents de Franciscains de diverses villes d'Espagne. Les dates citées dans l'ouvrage prouvent qu'il a été écrit de 1456 à 1460. Nous avons reproduit plus haut un passage dans lequel il est parlé de 1456 ; en voici un autre qui cite la date de 1460 : « Et apert que nous sommes desjà oultre (1400) par LX ans, au jour de la présente composition de ce vollume. » C'est sans doute par erreur, ou à cause d'une faute de l'édition dont ils se servaient, que Quétif et Échard ont substitué dans ce passage le chiffre LXXXV au chiffre LX. De ces citations nous pouvons conclure que l'auteur du Fortalitium fidei était franciscain, qu'il habita dans plusieurs couvents de franciscains de l'Espagne et qu'il écrivit son ouvrage de 1456 à 1461.

Tout cela s'accorde très-bien avec la vie d'Alphonse de Spina. Mais il y a en sa faveur des preuves positives. Mariana dit expressément : « Alphonsus de Spina, monachus franciscanus, Fortalitium fidei edidit, splendido titulo, voce barbara, eruditum opus et divinarum rerum cognitione præstanti. » Étienne Garibaya donne aussi Alphonse de Spina comme auteur du Fortalitium, dans sa Chronique de Castille (l. I, c. 46). Le savant jésuite Athanase Kircher est du même avis, bien que le nom de Spina ait été changé dans son livre de Obelisco Pamphilio en de Spiria (l. I, c. 11). Wadding partage la même opinion dans ses Annales Minorum. Quétif et Échard et plusieurs autres, en citant d'autres noms, semblent aussi pencher vers l'attribution à Alphonse de Spina, ou du moins ne la rejettent pas complétement. Quant à Thomas, patriarche de Barbarie, qu'Oudin, d'après Wolphius, donne comme pouvant être l'auteur du Fortalitium fidei, il est probable, ainsi que le dit Fabricius, qu'il n'a jamais existé. La seule mention sérieuse que l'on trouve sur lui se rencontre précisément dans le Fortalitium, où on lit au livre III, VIIe considération, Ve cruauté (fol. CCLXXII du tome Ier de notre ms.) : « Et raconte Thomas, le patriarche de Barbarie, à ce propos ung miracle. » Or ce miracle est extrait du Bonum universale de apibus, qui a pour auteur Thomas de Cantimpré, religieux‛dominicain du XIIIe siècle, que l'on appelait parfois Thomas de Brabantia ou Brabantiensis. L'auteur du Fortalitium a évidemment transformé ce dernier nom en Thomas Barbariensis. Et, comme plusieurs auteurs font de Thomas de Cantimpré le suffragant de l'évêque de Cambrai, il en aura fait un évêque missionnaire, un patriarche, Thomas patriarcha Barbariensis. On a publié plusieurs éditions du Fortalitium fidei ; la plus ancienne, qui est citée par Brunet, est de 1472 ; elle est attribuée à J. Mentel, de Strasbourg. Quant à la traduction en français du XVe siècle, le Catalogue des manuscrits de la Vallière, no 815, nous en fait connaître l'auteur : uoique le traducteur, y est-il dit, ne soit nommé ni dans le prologue ni ans l'épilogue dont il a augmenté sa traduction, nous savons par un ms. de a bibliothèque de Berne qu'il s'appelait Pierre Richart. On trouve à la fin e ce ms. ces mots : « Le présent volume a esté translaté de latin en françois par Pierre Richart, dit l'Oiselet, prebstre et curé de Marques. » Nous n'avons rien trouvé sur ce Pierre Richart, curé de Marcq ; il y a deux paroisses de ce nom dans le diocèse actuel de Cambrai. Au sujet d'Alphonse de Spina, nous savons par Mariana qu'il assista en 1453 au supplice de D. Alvaro de Luna, dont il consola les souffrances. Wadding en fait un grand éloge aux années 1433 et 1456 de ses Annales ; dans l'année 1491, il nous apprend qu'il fut élu évêque des Thermopyles, sous la dépendance de l'archevêque d'Athènes ; Oudin et plusieurs autres ont transformé le mot Thermopylensis en Orinopolitanus ou Orinopolitanensis. Le Fortalitium nous fait connaître qu'Alphonse de Spina habita les couvents de franciscains de Valladolid et Valence. Voy. sur Alphonse de Spina et son ouvrage, Wadding, Annales Minorum, t. XII, p. 144 et 146, et t. XIV, p. 523 ; — Mariana, De rebus hispanicis, l. XXII, cap. XLVI ; — Placcius, Theatrum anonymorum et pseudonymorum, p. 118 ; — Quétif et Échard, Scriptores ord. Prædicator. t. II, p. 61 ; — Oudin, Commentarius in scriptores ecclesiasticos, t. III, col. 2546 et 2571 ; — Fabricius, Biblioth. lat. med. et inf. ætat. t. I, p. 74, et t. VI, p. 245 ; — La Serna Santander, Dictionnaire bibliographique du XVe siècle (Bruxelles, 1807), t. III, p. 365 ; — Brunet, Manuel du libraire, t. II, col. 1348 ; — Catalogue des manuscrits de la bibliothèque publique de Valenciennes, p. 249.

Mention de provenance

Abbaye d'Anchin. G. 413, D. 511.

Numérisation(s)Des éléments de décor du manuscrit ont été numérisés par l’IRHT. Ils sont consultables dans la Bibliothèque virtuelle des manuscrits médiévaux.
Index

Spina (Alphonse de), franciscain[Auteur]La Forteresse de la Foy

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