Accueil CCFr  >   EADC Breviarium franciscanum, dit Bréviaire de Marie de Savoie.
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Breviarium franciscanum, dit Bréviaire de Marie de Savoie.

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 07/05/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque Jean-Jacques Rousseau. Chambéry, Savoie Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XXI. Chambéry
Cote 1-38
Titre Manuscrits du fonds Perpéchon (1)
Biographie ou histoire

La bibliothèque de Chambéry a été fondée grâce au legs de l’abbé Amédée Philibert de Mellarède (1682-1780). La bibliothèque s’est ensuite enrichie par différentes entrées, tels le riche fonds du collège des Jésuites, le legs des avocats Pillet et Guy, de l’astronome Marcoz, du docteur Rey, du général Bataillard et du baron Garriod. Ces entrées au sein de la bibliothèque constituent le fonds dit ‘Perpéchon’, appelé ainsi en hommage à Félix Perpéchon (1862-1913), qui a publié le catalogue de la collection en 1901. Membre de la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie le 4 juin 1893, il est nommé la même année conservateur de la bibliothèque publique de la Ville de Chambéry. 

« M. Perpéchon, sous-secrétaire aux Hospices, a été nommé par M. le Maire de Chambéry, bibliothécaire au Musée-Bibliothèque de notre Ville. M. Perpéchon est un homme aimable et instruit et qui remplira certainement d’une façon irréprochable les délicates fonctions qui lui sont confiées » (Le Patriote, 1893).

A l’extrême fin du XIXe siècle, la bibliothèque est gérée, comme ailleurs en France, par un comité d’achat des livres et de surveillance. Jusqu’en 1894, un unique bibliothécaire est attaché à l’établissement. Félix Perpéchon (1862-19..), bibliothécaire-archiviste de la ville de 1893 à 1913, est le premier à être secondé, avec comme objectif principal d’inventorier tous les livres acquis depuis 1846. Francisque Bonnet est son sous-bibliothécaire en 1894 puis Antoine Neyret lui succède en 1895. 

Félix Perpéchon marque durablement son passage par l’élaboration d’un nouveau catalogue, achevé en 1901 : Catalogue des imprimés et manuscrits de la Bibliothèque Municipale. Ce catalogue recense au tout début du XXe siècle, 155 manuscrits, dont l’inestimable ouvrage de la bibliothèque : le Bréviaire de Marie de Savoie (vers 1430).

Pendant longtemps, le manuscrit a été connu sous le nom de Bréviaire d'Amédée VIII, duc de Savoie et père de Marie, du fait d’une première identification maladroite du destinataire de l’ouvrage liturgique. Ainsi, le bréviaire est attribué à Amédée VIII (1383-1451) dans le Catalogue Général et le Catalogue des imprimés et manuscrits de 1901 de Perpéchon. Cette entreprise de description du bibliothécaire fait suite aux grands travaux de recensement entrepris lors de la monarchie de Juillet, sous l’impulsion de François Guizot (1787-1874), ministre de l’Instruction publique. Il fait publier une circulaire en 1833 qui enjoint les bibliothèques à fournir un catalogue de leurs manuscrits, avant de soumettre au roi Louis-Philippe (1773-1850) l'ordonnance de 1841 qui prévoit la publication de ces catalogues aux frais du ministère. Ce projet national est relancé en 1880, à l’initiative de Léopold Delisle (1826-1910), administrateur de la Bibliothèque nationale, qui a travaillé activement pour une description plus normalisée des catalogues.

Cet instrument de recherche a été initié par le versement du tome XXI du catalogue général, imprimé en 1893 : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : Départements. Tome XXI, Chaumont, Langres, Arbois, Lons-Le-Saunier, Poligny, Saint-Claude, Sainte-Menehould, Toul, Nogent-sur-Seine, Remiremont, Lunéville, Louhans, Chambéry, Annecy, Rochefort, Saint-Etienne, Pamiers, Confolens, Constantine, Châteaudun, Cognac, Montbrison, Roanne, Saint-Bonnet-le-Château, Vienne / Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts, Paris.

En 1993, naît un projet de catalogage des manuscrits médiévaux de Chambéry. Il fait suite au Catalogue Général en 1893 et à son Supplément en 1903. Ce projet est à l'initiative d'Anne Ritz, historienne de l’art du Moyen Âge, qui a effectué sa thèse de doctorat sur le Bréviaire de Marie de Savoie. À la suite d’un dépouillement exhaustif des fonds de Chambéry, elle a sollicité le soutien de l'Institut de recherche et d'histoire des textes. Le dernier catalogage a été jugé « sommaire » au moment de l’enquête préparatoire, l’étude des enluminures obsolète. Anne Ritz et Caroline Heid-Guillaume, conservateur à la bibliothèque de Chambéry, ont ainsi établi un catalogue approfondi des quarante manuscrits médiévaux, étudiés autant du point de vue technique (archéologie du manuscrit), que du point de vue artistique ou historique (étude des provenances et remise en contexte des manuscrits). 

La collection de manuscrits du fonds historique de la Bibliothèque municipale de Chambéry comporte donc plusieurs provenances, ainsi que des documents de différentes époques ; soit une production très riche et polyglotte (français, latin, italien) qui illustre les relations étroites entre la Savoie et ses voisins européens et garde traces sur plusieurs siècles de personnalités ayant participé à la vie du territoire savoyard. 

Présentation du contenu

Pour le Moyen Âge, la bibliothèque compte dans ses collections l'un des joyaux de l'enluminure occidentale médiévale : le Breviarium franciscanum, dit Bréviaire de Marie de Savoie (MSS C 4). Témoin de l'art milanais de l’enluminure du XVe siècle, ce célèbre manuscrit proclame la magnificence des Visconti et l'apogée de la maison de Savoie au temps d'Amédée VIII. Lorsque les ducs de Savoie s'installent à Turin, ils emportent avec eux leur riche bibliothèque et ne laissent à Chambéry que ce bréviaire, ainsi qu'un missel offert au duc Amédée IX par les moines de l'abbaye clunisienne Saint-Maieul de Pavie (MSS B 7). Aussi, particulièrement choyé, exposé régulièrement à Chambéry, et ailleurs à l'occasion de grandes manifestations internationales sur l'art italien ou la maison de Savoie, le Bréviaire de la duchesse Marie a-t-il quelque peu éclipsé les autres manuscrits médiévaux conservés à la Bibliothèque municipale.

Des trésors insoupçonnés produits en France, en Italie, en Angleterre, en Suisse et en Allemagne, entre le XIe et le début du XVIe siècle, sont ainsi restés oubliés sur les rayonnages. Parmi eux, se trouvent un petit livre d'heures peint par Maître François, illustre enlumineur parisien du XVe siècle (MSS A 1), une Bible cartusienne du XIIe siècle en quatre volumes (MSS C 34-37), ou encore l'un des premiers Décrets de Gratien enluminés de la fin du XIIe siècle (MSS C 13).

Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz évoque la versatilité et la représentativité de ce fonds d’exception : « Les collections de la ville de Chambéry, […] ont l'avantage de montrer un échantillon assez large de ce qui pouvait exister comme ouvrages au Moyen Âge, que ce soit l'Écriture sainte, les livres de prière tels le livre d'heures, le psautier, le missel ou le bréviaire, ou les manuels de théologie, d'auteurs anciens, de droit, ou de médecine. Seuls les manuscrits en langue vulgaire sont absents. Point de Lancelot, ni de chronique..., tout au plus des recettes médicales en italien (MSS A 106), et quelques vers en français de Jacques d'Amiens à propos de l'amour, copiés par un étudiant sur des feuillets laissés blancs entre deux textes d'Aristote (MSS C 27) ».

La grande proportion de manuscrits à caractère théologique s’explique par l’histoire de la collection. Une partie de ce fonds provient du couvent des Dominicains de Chambéry. Sont recensés quinze manuscrits possédant un ex-libris du couvent (XVIe-XVIIIe siècle), dont sept ont une cote alphabétique à l’encre noire datée de la même époque et six autres possèdent la cote mais sans ex-libris. Les Dominicains s’installent à Chambéry en 1418, et ont progressivement constitué leur bibliothèque, en faisant nécessairement appel aux ateliers locaux (MSS B 15) ou en achetant des manuscrits d'origines diverses, tel que la Regula pastoralis de Grégoire le Grand, manuscrit toscan du XIe siècle (MSS B 10), ou le Dictionnarium pauperum de Nicolas de Byard fait à Paris au XIVe siècle (MSS A 14). Quelquefois le manuscrit rejoint la bibliothèque par l'intermédiaire d’un confrère, à l’image des Sermons de saint Bernard, provenant du couvent de Dijon (MSS A 24).

La collection de manuscrits du fonds historique de la Bibliothèque municipale de Chambéry, se compose également de nombreux manuscrits produits entre le XVIe et le XIXe siècle. Parmi lesquels les genres et les typologies matérielles sont assez divers. Se trouvent notamment des manuscrits relatifs à l'éducation et la recherche, Cursus philosophicus juxta philosophiam Aristotelis par Marc Peyssard (XVIIIe s.) (MSS A 53) et Histoire universelle par L.-M. Lavoine (XIXe s.) (MSS A 105), deux documents provenant de la bibliothèque du Collège des Jésuites. 

Ce collège est créé en 1564, puis, sous la diversification du corps professoral qui accueille des laïques et « hommes recommandables », il change de nom en 1792 pour devenir le Collège National puis École centrale. C'est en novembre 1815, que le Collège royal ouvre à nouveau ses portes, quelques jours avant la récupération de la Savoie par le roi de Sardaigne, Charles-Albert (1798-1849). Le décret du 2 mars 1848 change à nouveau la donne, en effet, le roi Charles-Albert décide d'expulser les jésuites de son royaume. Le Collège royal est donc repris par la ville de Chambéry et change à nouveau de nom pour Collège national. Le 22 avril 1860 signe le rattachement de la Savoie à la France et un nouveau changement de nom pour le Collège, qui suit les directives sur l'éducation française en place à ce moment-là, pour devenir le Lycée Impérial de Chambéry, à peine quelques mois plus tard, le 13 juin 1860. Suite à la chute de Napoléon III, le Lycée devient le Lycée national en 1870.

Le fonds possède également des documents juridiques issus de la Chancellerie du duché de Savoie, avec la Lettre de noblesse décernées à François Jordain par Emmanuel-Philibert, duc de Savoie (février 1564-1565) (MSS A 102), dans laquelle François Jordain, un bourgeois de Chambéry, se fait remarquer pour la « dextérité » dont il a usé à la tête des finances afin de soutenir la guerre destinée à réprimer la rébellion des vaudois de la haute vallée de l'Angrogne.

Informations sur le traitement Le fonds a été catalogué par Ambre Turhan (travail achevé en mars 2024).
Bibliographie Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 7-8.
Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, pp. 706-728.
Site WEB : Felix Perpechon - PDF. URL : http://www.lebouquetdesbibliotheques.fr/
Site WEB : Collège des Jésuites de Chambéry. URL : https://bibliotheque-numerique.chambery.fr/idurl/1/27634
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est libre d'accès après avoir fait l'objet d'une demande en salle de lecture.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèques municipales de Chambéry, MSS. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) [Non précisé dans le catalogue]
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1893
Date de la version électronique 1 décembre 2007
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements ù Tome XXI. Chaumont. Langres. Arbois. Lons-le-Saunier. Poligny. Saint-Claude. Sainte-Menehould. Toul. Nogent-sur-Seine. Remiremont. Lunéville. Louhans. Chambéry. Annecy. Rochefort. Saint-Étienne. Pamiers. Confolens. Constantine. Chateaudun. Cognac. Montbrison. Roanne. Saint-Bonnet-le-Château. Vienne, Paris, Plon-Nourrit, 1893, p. 1-587
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 1 décembre 2007
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-730656101-01a
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
N° :   4 Cote :   MSS C 4 Support :  Parchemin. Importance matérielle :  I + 733 feuillets (plus 655 bis) + B. Écriture :  Écriture italienne. Particularités codicologiques :  92 cahiers : quaternions à l'exception des cahiers 1 (ternion auquel été collé un feuillet blanc, f. 8), 40 (ternion qui contient la fin du Temporal : ff. 313 à 318), 91 (binion : ff. 729 à 732) et 92 (bifeuillet : ff. 733-734) ; erreur de foliotation : on passe du f. 369 au f. 380, du f. 564 au f. 566 ; deux colonnes de 30 lignes, quelques ff. à longues lignes. Réclames. Signatures ; ff. 1,8, 318v et 732v blancs. Réglure :  Réglure à l'encre brune. Marginalia :  Quelques être hybrides et images parodiques (ff. 226v, 263, 385, 506), rapellent de façon lointaine la verve des manuscrits septentrionaux, c'est essentiellement l'esprit courtois, le goût raffiné de l'art gothique international qui prédomine dans ces marges. L'artiste multiplie la représentation des animaux dans le style naturaliste. Ici, il s'inscrit dans une tradition lombarde et souligne le goût des Visconti pour les animaux rares. Expliquant la présence répétée des fauves (ff. 319v, 511), de l'entelle, singe d'Asie (f. 319), de l'autruche (f. 560). Outre le faisan doré, la fouine et la sauterelle qui rivalisent de magnificence et de réalisme, c'est surtout un monde de putti qui habite les marges. Plus raffinés et précieux que de simples mortels, ces petits enfants blonds et potelés sont les protagonistes de mille actions de la vie quotidienne. Il y a une absence de rapport entre le texte et les images marginales, à l'exception du saint Georges dans la marge au f. 466.  Illustration :  Reliure du XVe siècle. Couvrure assez abîmée de velours grenat rehaussé de motifs de fils d'or sur ais de bois ; dos refait à la fin du XIXe siècle, avant 1894, recouvert de peau brune sur laquelle on a posé ce même velours. Sur le plat supérieur, il reste 3 clous d'argent doré "en forme d'étoile à 9 rais ondoyants" (radia magna), emblème de la famille Visconti, sur les quatres qui y étaient fixés, un en tête et en queue de l'ais au centre, deux au bord de la tranche de gouttière. Il n'y en a pas de trace sur le plat inférieur, percé cependant de quatre trous symétriques qui ont pu être les points d'ancrage d'un ornement métallique. 
 Les armoiries et les emblèmes sont particulièremenht foisonnants dans ce bréviaire et font partie intégrante du décor. Soit, les armes des Visconti et de la maison de Savoie (de gueules à la croix d'argent), apparaissent deux fois rassemblées en un écu unique dans un médaillon placé au centre de la marge inférieure de l'encadrement au f. 9, frontispice du manuscrit, et dans une lettre ornée au f. 430v où l'écu est présenté par un ange. pour les autres représentations, elles sont le plus souvent associées mais distinctes, et toujours ornant la bannière, le bouclier ou l'oriflamme que brandit un putto dans une marge ou le corps d'une initiale, ff. 9, 53, 427, 549, 571v. Les emblèmes des Visconti sont utilisés par l'enlumineur comme un véritable motif décoratif le long de l'antenne verticale pour souligner une axialité, une symétrie : la couronne d'or aux deux rameaux, aux ff. 111, 239 (2), 340, 346v, 367v (2), 416v (3), 424, 430v (2), 470 (2),482v, 502, 532v(2), 554, (2), 571v, 589v, 646v, 709v (2) ; le guivre est présent partialement (ff. 319, 340, 367v, 413v, 415v, 416v, 424, 429v, 430v, 455, 455v, 466, 466v, 470, 472, 477v, 479, 482v, 522, 542, 544, 580v, 594v, 597v, 614, 637v, 652, 667) à l'exception de la lettre champie au f. 247v ; la grenade, d'un usage rare, à la lettre champie f. 245 ; le guépard aux ff. 319v et 511 ; la colombe aux ff. 474v et 566 ; et le nodo, un drap torsadé et noué qui ceint la taille de certains putti comme aux ff. 424, 427 624. La partie savoyarde de l'alliance est peuprésente dans l'héraldique, est totalement absente de la liturgie. 
Illustration :  Les historiens ont identifié un enlumineur anonyme appelé le Maitre des Vitae imperatorum pour la majorité des enluminures et Belbello de Pavie, qui a été identifié par la suite, pour les feuillets 435 à 438v. La main du Maitre des Vitaeapparaît sans conteste dans toute l'enluminure du Psautier (ff. 319 : hymne, 319v, 340, 345v : initiale ornée, 346v, 353, 359, 367v,385, 394v), ainsi que dans celle de sainte Lucie (f. 421). Des schémas iconographiques du Maître sont repris, tel que le putto assis sur un coussin posé dans l'herbe du f. 353 qui sert de modèle à ceux des ff. 519, 580v, 594v. Lui sont attribués les miniatures des ff. 45, 74, 161, 189v, 221v, 230v, 239, 241v, 580v, 603, 606v.
Belbello Pavie, quant à lui, se distingue par la composition de la Conversion de saint Paul au f. 438 ou celle de la Lapidation de ste Emérentienne au f. 437. Ainsi, la répartition a été faite en suivant la constitution du manuscrit : le maître a enluminé le Psautier (ff. 319-394v), tandis que ses aides se sont partagés entre eux le reste du manuscrit par bi-feuillets, cahiers ou groupes de plusieurs cahiers successifs. La contribiution de Belbello de Pavie , elle se limite aux deux bifeuillets centraux du cahier 54 (ff. 433-440). L'originalité du style des lettres champies par rapport à l'ensemble du manuscrit ne permet aucun doute sur leur origine : Belbello de Pavie a executé l'intégralité du décor secondaire et principal.
Parmis les quelques scènes narratives qui organisent le manuscrit, quatre, peu traditionnelles, méritent d'être évoquées. Il s'agit de l'épisode du mont Gargan au f. 479, celui de st Pierre marchant sur les eaux, f. 532v, du miracle de Notre Dame des neiges au f. 556v, et de l'épisode de l'empereur Héraclius portant la croix, f. 614. De plus, le manuscrit compte également des scènes de la vie quotidienne, soit le putto pêchant à la ligne au f. 409 et le putto à califourchon sur un cheval de bois (f. 624). D'autres semblent plus anecdotiques, par exemple, les deux scènes d'assassinat des ff. 548 et 549 dont l'un des protagonistes vainqueurs porte les armes des Visconti. 
 Le destinaire du bréviaire, Marie de Savoie, est représentée, agenouillée devant la Vierge dans la miniature frontispice du manuscrit (f. 9).
Décoration :  Préstigieux témoin de l'enluminure milanaise de la première moitié du XVe siècle, le Bréviaire de Marie de Savoie est d'une extraordinaire profusion décorative. Les enlumineurs ne se sont pas contentés d'orner la page frontispice, ils ont enluminé avec une constante prodigalité tous les feuillets marquant les divisions principales du texte. Appliquant l'or même dans les décors secondaires.
Une grande miniature en frontispice au f. 9 : st Jean l'Evangélistelien et ste Marie-Madeleinelien, suivis d'un cortège de saints qui les accompagnent sont, au premier registre et de gauche à droite : Jean-baptistelien, Ambroiselien, Jérômelien, François d'Assiselien, Antoine de Padouelien, Louis d'Anjoulien, Antoine ermitelien, au deuxième registre et de gauche à droite : Catherinelien, Margueritelien, Cécilelien, Clairelien, Thèclelien et Pierre de véronelien.
106 initiales historiées à antennes marquent les principales divisions du texte. Les initiales se détachent le plus souvent sur un fond d'or, parfois incisé, cerné de noir. Le corps de la lettre peut être composé soit de motifs dérivés de formes végétales en camaieu, soit d'une manière typiquement lombarde, de structures architecturales de style gothique qui servent d'éléments verticaux à la lettre. Ce sont pour la plupart de petites tours crénelées rose-bordeaux, percées de longues fenêtres et de meurtrières. Toutes les initiales historiées sont proilongées dans la marge par des antennes verticales et rigides d'où s'échappent des rinceaux, des feuillages stylisés encadrant parfois la page entière et mêmant au décor peint des filigranes à l'encre rouge. Quelques motifs décoratifs reviennent sans cesse, comme des oiseaux fantastiques au plumage varié, de petites boules d'or cerclées de noir parfois dentelées ou constellées de croix, des demi-lunes, des éléments d'héraldique, des grandes feuilles courbes réceptacles de l'herbe, du rocher ou de l'eau qui supportera le putto, l'animal ou la scène venant animer la page.155 initiales ornées à antennes marquent les autres grandes divisions du texte. Elles présentent les mêmes caractéristiques que les initiales historiées. Seules douze antennes sont les supports de marginalia en dehors des oiseaux fantastiques (ff. 56v, 88v, 97, 226v, 253, 256, 263, 280, 345v, 458, 461, 562v). Le motif décoratif le plus utilisé dans le champ des lettres ornées est la feuille de vigne stylisée. Des initiales champies avec deux petites antennes filigranées à l'encre forment des rameaux aux extrémités desquels s'épanouissent des gouttes d'or cernées de noir. Les initiales KL du calendrier sont quadricolores et d'une hauteur de quatre lignes. Les autres lettres champies d'une hauteur de trois lignes sont bi- ou tricolores. De petites initiales, bleues ou or en alternance, avec filigranes à l'encre rouge ou violette marquent les Rubriques à l'encre rouge.
Dimensions  305 × 230 mm Autres caractéristiques matérielles :   Italie (Milan)





 
Biographie ou histoire :  Ce bréviaire franciscain a été enluminé pour Marie de Savoie, seconde femme de Philippe-Marie Visconti, qu'elle épouse à 17 ans en 1428. Après une guerre en 1426, son mariage vient sceller la paix entre son père Amédée VIIIlien et la maison milanaise des Visconti. Une pièce de vers au f. 319, donne son nom, "celebrisque ducissa Maria". A la mort de sa destinaire en 1458, de grandes zones d'ombres subsistent. Présentation du contenu : 

Fol. 2. Calendrier, en latin.

Fol. 9. Commencement du Bréviaire.

Fol. 319. « Incipit hymnarium per totum annum ».

Fol. 409. « Incipiunt festivitates sanctorum per anni circulum ».

Fol. 718 v. « Incipit ordo ad benedicendum mensam per totum annum ».

Fol. 720 v. « Ordo ad communicandum infirmum ».

Fol. 721. « Ordo ad ungendum infirmum », etc.

Fol. 731. Prières à la Vierge.

Fol. 731 v. « Ibi sunt duodecim articuli fidei per duodecim beatos apostolos compositi ».

Fol. 733. Table de comput ecclésiastique.

Historique de la conservation :  Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 30-43.

Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, p. 707.
 4
Cote  MSS C 4
Titre Breviarium franciscanum, dit Bréviaire de Marie de Savoie.
Date  vers 1430
Langue latin
Support Parchemin.
Importance matérielle I + 733 feuillets (plus 655 bis) + B.
Écriture Écriture italienne.
Particularités codicologiques 92 cahiers : quaternions à l'exception des cahiers 1 (ternion auquel été collé un feuillet blanc, f. 8), 40 (ternion qui contient la fin du Temporal : ff. 313 à 318), 91 (binion : ff. 729 à 732) et 92 (bifeuillet : ff. 733-734) ; erreur de foliotation : on passe du f. 369 au f. 380, du f. 564 au f. 566 ; deux colonnes de 30 lignes, quelques ff. à longues lignes. Réclames. Signatures ; ff. 1,8, 318v et 732v blancs.
Réglure Réglure à l'encre brune.
Marginalia Quelques être hybrides et images parodiques (ff. 226v, 263, 385, 506), rapellent de façon lointaine la verve des manuscrits septentrionaux, c'est essentiellement l'esprit courtois, le goût raffiné de l'art gothique international qui prédomine dans ces marges. L'artiste multiplie la représentation des animaux dans le style naturaliste. Ici, il s'inscrit dans une tradition lombarde et souligne le goût des Visconti pour les animaux rares. Expliquant la présence répétée des fauves (ff. 319v, 511), de l'entelle, singe d'Asie (f. 319), de l'autruche (f. 560). Outre le faisan doré, la fouine et la sauterelle qui rivalisent de magnificence et de réalisme, c'est surtout un monde de putti qui habite les marges. Plus raffinés et précieux que de simples mortels, ces petits enfants blonds et potelés sont les protagonistes de mille actions de la vie quotidienne. Il y a une absence de rapport entre le texte et les images marginales, à l'exception du saint Georges dans la marge au f. 466. 
Illustration Reliure du XVe siècle. Couvrure assez abîmée de velours grenat rehaussé de motifs de fils d'or sur ais de bois ; dos refait à la fin du XIXe siècle, avant 1894, recouvert de peau brune sur laquelle on a posé ce même velours. Sur le plat supérieur, il reste 3 clous d'argent doré "en forme d'étoile à 9 rais ondoyants" (radia magna), emblème de la famille Visconti, sur les quatres qui y étaient fixés, un en tête et en queue de l'ais au centre, deux au bord de la tranche de gouttière. Il n'y en a pas de trace sur le plat inférieur, percé cependant de quatre trous symétriques qui ont pu être les points d'ancrage d'un ornement métallique. 
 Les armoiries et les emblèmes sont particulièremenht foisonnants dans ce bréviaire et font partie intégrante du décor. Soit, les armes des Visconti et de la maison de Savoie (de gueules à la croix d'argent), apparaissent deux fois rassemblées en un écu unique dans un médaillon placé au centre de la marge inférieure de l'encadrement au f. 9, frontispice du manuscrit, et dans une lettre ornée au f. 430v où l'écu est présenté par un ange. pour les autres représentations, elles sont le plus souvent associées mais distinctes, et toujours ornant la bannière, le bouclier ou l'oriflamme que brandit un putto dans une marge ou le corps d'une initiale, ff. 9, 53, 427, 549, 571v. Les emblèmes des Visconti sont utilisés par l'enlumineur comme un véritable motif décoratif le long de l'antenne verticale pour souligner une axialité, une symétrie : la couronne d'or aux deux rameaux, aux ff. 111, 239 (2), 340, 346v, 367v (2), 416v (3), 424, 430v (2), 470 (2),482v, 502, 532v(2), 554, (2), 571v, 589v, 646v, 709v (2) ; le guivre est présent partialement (ff. 319, 340, 367v, 413v, 415v, 416v, 424, 429v, 430v, 455, 455v, 466, 466v, 470, 472, 477v, 479, 482v, 522, 542, 544, 580v, 594v, 597v, 614, 637v, 652, 667) à l'exception de la lettre champie au f. 247v ; la grenade, d'un usage rare, à la lettre champie f. 245 ; le guépard aux ff. 319v et 511 ; la colombe aux ff. 474v et 566 ; et le nodo, un drap torsadé et noué qui ceint la taille de certains putti comme aux ff. 424, 427 624. La partie savoyarde de l'alliance est peuprésente dans l'héraldique, est totalement absente de la liturgie. 
Illustration Les historiens ont identifié un enlumineur anonyme appelé le Maitre des Vitae imperatorum pour la majorité des enluminures et Belbello de Pavie, qui a été identifié par la suite, pour les feuillets 435 à 438v. La main du Maitre des Vitaeapparaît sans conteste dans toute l'enluminure du Psautier (ff. 319 : hymne, 319v, 340, 345v : initiale ornée, 346v, 353, 359, 367v,385, 394v), ainsi que dans celle de sainte Lucie (f. 421). Des schémas iconographiques du Maître sont repris, tel que le putto assis sur un coussin posé dans l'herbe du f. 353 qui sert de modèle à ceux des ff. 519, 580v, 594v. Lui sont attribués les miniatures des ff. 45, 74, 161, 189v, 221v, 230v, 239, 241v, 580v, 603, 606v.
Belbello Pavie, quant à lui, se distingue par la composition de la Conversion de saint Paul au f. 438 ou celle de la Lapidation de ste Emérentienne au f. 437. Ainsi, la répartition a été faite en suivant la constitution du manuscrit : le maître a enluminé le Psautier (ff. 319-394v), tandis que ses aides se sont partagés entre eux le reste du manuscrit par bi-feuillets, cahiers ou groupes de plusieurs cahiers successifs. La contribiution de Belbello de Pavie , elle se limite aux deux bifeuillets centraux du cahier 54 (ff. 433-440). L'originalité du style des lettres champies par rapport à l'ensemble du manuscrit ne permet aucun doute sur leur origine : Belbello de Pavie a executé l'intégralité du décor secondaire et principal.
Parmis les quelques scènes narratives qui organisent le manuscrit, quatre, peu traditionnelles, méritent d'être évoquées. Il s'agit de l'épisode du mont Gargan au f. 479, celui de st Pierre marchant sur les eaux, f. 532v, du miracle de Notre Dame des neiges au f. 556v, et de l'épisode de l'empereur Héraclius portant la croix, f. 614. De plus, le manuscrit compte également des scènes de la vie quotidienne, soit le putto pêchant à la ligne au f. 409 et le putto à califourchon sur un cheval de bois (f. 624). D'autres semblent plus anecdotiques, par exemple, les deux scènes d'assassinat des ff. 548 et 549 dont l'un des protagonistes vainqueurs porte les armes des Visconti. 
 Le destinaire du bréviaire, Marie de Savoie, est représentée, agenouillée devant la Vierge dans la miniature frontispice du manuscrit (f. 9).
Décoration Préstigieux témoin de l'enluminure milanaise de la première moitié du XVe siècle, le Bréviaire de Marie de Savoie est d'une extraordinaire profusion décorative. Les enlumineurs ne se sont pas contentés d'orner la page frontispice, ils ont enluminé avec une constante prodigalité tous les feuillets marquant les divisions principales du texte. Appliquant l'or même dans les décors secondaires.
Une grande miniature en frontispice au f. 9 : st Jean l'Evangélistelien et ste Marie-Madeleinelien, suivis d'un cortège de saints qui les accompagnent sont, au premier registre et de gauche à droite : Jean-baptistelien, Ambroiselien, Jérômelien, François d'Assiselien, Antoine de Padouelien, Louis d'Anjoulien, Antoine ermitelien, au deuxième registre et de gauche à droite : Catherinelien, Margueritelien, Cécilelien, Clairelien, Thèclelien et Pierre de véronelien.
106 initiales historiées à antennes marquent les principales divisions du texte. Les initiales se détachent le plus souvent sur un fond d'or, parfois incisé, cerné de noir. Le corps de la lettre peut être composé soit de motifs dérivés de formes végétales en camaieu, soit d'une manière typiquement lombarde, de structures architecturales de style gothique qui servent d'éléments verticaux à la lettre. Ce sont pour la plupart de petites tours crénelées rose-bordeaux, percées de longues fenêtres et de meurtrières. Toutes les initiales historiées sont proilongées dans la marge par des antennes verticales et rigides d'où s'échappent des rinceaux, des feuillages stylisés encadrant parfois la page entière et mêmant au décor peint des filigranes à l'encre rouge. Quelques motifs décoratifs reviennent sans cesse, comme des oiseaux fantastiques au plumage varié, de petites boules d'or cerclées de noir parfois dentelées ou constellées de croix, des demi-lunes, des éléments d'héraldique, des grandes feuilles courbes réceptacles de l'herbe, du rocher ou de l'eau qui supportera le putto, l'animal ou la scène venant animer la page.155 initiales ornées à antennes marquent les autres grandes divisions du texte. Elles présentent les mêmes caractéristiques que les initiales historiées. Seules douze antennes sont les supports de marginalia en dehors des oiseaux fantastiques (ff. 56v, 88v, 97, 226v, 253, 256, 263, 280, 345v, 458, 461, 562v). Le motif décoratif le plus utilisé dans le champ des lettres ornées est la feuille de vigne stylisée. Des initiales champies avec deux petites antennes filigranées à l'encre forment des rameaux aux extrémités desquels s'épanouissent des gouttes d'or cernées de noir. Les initiales KL du calendrier sont quadricolores et d'une hauteur de quatre lignes. Les autres lettres champies d'une hauteur de trois lignes sont bi- ou tricolores. De petites initiales, bleues ou or en alternance, avec filigranes à l'encre rouge ou violette marquent les Rubriques à l'encre rouge.
Dimensions 305 × 230 mm
Autres caractéristiques matérielles  Italie (Milan)





 
Biographie ou histoire Ce bréviaire franciscain a été enluminé pour Marie de Savoie, seconde femme de Philippe-Marie Visconti, qu'elle épouse à 17 ans en 1428. Après une guerre en 1426, son mariage vient sceller la paix entre son père Amédée VIIIlien et la maison milanaise des Visconti. Une pièce de vers au f. 319, donne son nom, "celebrisque ducissa Maria". A la mort de sa destinaire en 1458, de grandes zones d'ombres subsistent.
Présentation du contenu

Fol. 2. Calendrier, en latin.

Fol. 9. Commencement du Bréviaire.

Fol. 319. « Incipit hymnarium per totum annum ».

Fol. 409. « Incipiunt festivitates sanctorum per anni circulum ».

Fol. 718 v. « Incipit ordo ad benedicendum mensam per totum annum ».

Fol. 720 v. « Ordo ad communicandum infirmum ».

Fol. 721. « Ordo ad ungendum infirmum », etc.

Fol. 731. Prières à la Vierge.

Fol. 731 v. « Ibi sunt duodecim articuli fidei per duodecim beatos apostolos compositi ».

Fol. 733. Table de comput ecclésiastique.

Historique de la conservation D'après François Mugnierlien, Marie de Savoie a légué l'ouvrage à son frère Louis. A sa mort, le manuscrit est passé entre les mains de son fils, Amédée IXlien en 1469. 
Il est acquis par la bibliothèque municipale de Chambéry, dans des circonstances inconnues, entre 1815 et 1841, période d'activité du bibliothécaire M. Bise. La tradition veut qu'il ait été trouvé dans les combles du chateau des ducs à Chambéry. Jusque vers 1894, on a cru que le livre avait été fait pour le duc Amédée VIII de Savoie ou du moins possédé par ce prince, car le feuillet 319, qui comporte la dédicace à Marie de Savoie, était resté collé par l'humidité, au feuillet précédent. Se faisant, le bibliothécaire Félix Perpéchon, a également désigné Amédée VIII comme possesseur dans son Catalogue des manuscrits de Chambéry, une erreur corrigée à la fin du XXe siècle.
Numérisation(s)Numérisation en libre accès sur la bibliothèque numérique patrimoniale de Chambéry, Camberi@.
Bibliothèque numérique Camberi@ - Bréviaire de Marie de Savoie
Document(s) de substitution Microfilm. Cote : MIF 0.194 à 0.195. Consultation de ce support en salle de lecture indisponible.
Bibliographie Caroline Heid-Guillaume et Anne Ritz, Manuscrits médiévaux de Chambéry. Textes et enluminures, Paris, CNRS et Editions Brepols, 1998, pp. 30-43.

Félix Perpéchon, Catalogue méthodique et alphabétique des imprimés et des manuscrits, Chambéry, Bibliothèque municipale de Chambéry Ed., 1901, 1 vol, p. 707.
Index

Amédée VIII, duc de Savoie Bréviaire dit d'Amédée VIII  - Bréviaire de Marie de Savoie Bréviaire de Marie de Savoie

Calendrier

Infirmum (Ordo ad communicandum et ad ungendum)

Infirmum (Ordo ad communicandum et ad ungendum)

Vierge (Sainte) Prières

 - Sept dons du Saint Esprit (Les) Sept dons du Saint Esprit (Les)

 - Sept œuvres de miséricorde (Les) Sept œuvres de miséricorde (Les)

Articuli fidei (XII) per apostolos compositi

Cinq sens (Les)

Sept sacrements (Les)

Sept vertus cardinales (Les)

Marie de Savoie (?)[Ancien possesseur / Propriétaire précédent] Miniature représentant une princesse (sans doute Marie de Savoie), agenouillée devant la Vierge

Marie de Savoie (?) Miniature représentant une princesse (sans doute Marie de Savoie), agenouillée devant la Vierge

Marie de Savoie, femme de Philippe-Marie Visconti Bréviaire exécuté pour elle

Marie de Savoie, femme de Philippe-Marie Visconti Miniature la représentant agenouillée devant la Vierge

Marie de Savoie, femme de Philippe-Marie Visconti Ses armoiries

Retour en haut de page