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Rolland, Romain (1866-1944). Fonds

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Modifié le : 01/02/2025

Présentation globale de la collection

Intitulé de l'instrument de recherche Manuscrits et fonds d'archives
Sous-titre Département de la Musique.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque nationale de France
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de publication 2025
Création Cette notice a été encodée conformément à la DTD EAD (version 2002), et créée par chargement à partir d’un fichier Excel, en 2019.
Langue(s) de l'instrument de recherche L'instrument de recherche est rédigé en
Citer ce document https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadbam:EADI:FRBAMCCFR-000091-01c
Présentation du contenu
Titre Inventaire général des fonds du département de la Musique
Présentation du contenu

Les fonds d’archives et les fonds documentaires représentent plus de 500 ensembles conservés au département de la Musique (site Richelieu-Louvois et Bibliothèque-musée de l’Opéra).

Ils couvrent tout le spectre du domaine musical. Parmi les ensembles remarquables, citons des fonds d’archives de compositeurs (Pierre Boulez, Olivier Messiaen), des archives d’interprètes et de pédagogues (Robert et Gaby Casadesus, Nadia Boulanger, Rudolf Noureev, Igor Markevitch, Boris Kochno), des archives de sociétés musicales et d’institutions (Archives internationales de la danse, Archives de la Bibliothèque du Conservatoire, de l’Opéra, de l’Association des artistes musiciens, de la Société française de musicologie), ou encore des fonds de folkloristes (Weckerlin, Coirault) ou d'architectes (Charles Garnier, à la Bibliothèque-musée de l'Opéra), sans oublier des archives d’éditeurs, de musicographes et de musicologues.

Des documents d’archives sont également présents au sein de grandes collections (Macnutt, autour de Berlioz).

Classement

Les fonds signalés dans cet inventaire sont répartis selon deux niveaux de classement :

  • par site de conservation : site Richelieu (58 rue de Richelieu, 75002 Paris) ou Bibliothèque-musée de l'Opéra (Palais Garnier, place de l'Opéra, 75009 Paris)
  • par statut ou profession de la personne productrice du fonds : compositeur, interprète, musicologue, danseur, etc. (lorsque le producteur d'un fonds possède plusieurs de ces statuts, c'est celui pour lequel il est le plus connu qui a été retenu pour le classement)
Informations sur le traitement

Cet inventaire recense la totalité des fonds (fonds d'archives, fonds documentaires et collections) conservés au département de la Musique, mais tous ces fonds n'ont pas fait l'objet d'un traitement identique.

Certains d'entre eux (entrés au département avant 2011) ont été décrits non pas selon une logique archivistique mais à la pièce, sous forme de notices dans le Catalogue général de la BnF. Dans ce cas, l'inventaire indique les critères de recherche à utiliser pour retrouver, dans le Catalogue général, les notices des documents constitutifs du fonds.

D'autres fonds ont fait l'objet d'un traitement de type archivistique et possèdent une description détaillée dans le catalogue BnF Archives et manuscrits. Dans ce cas, le présent inventaire renvoie vers cette description détaillée.

Enfin, certains fonds n'ont pas encore fait l'objet d'un traitement suffisant (dépouillement, classement, conditionnement) pour pouvoir être communiqués en salle de lecture. Ces fonds sont signalés dans le présent inventaire, mais ils ne possèdent pas de description détaillée et ne peuvent pas être communiqués à l'heure actuelle. Néanmoins, si vous êtes intéressé par un de ces fonds, nous vous invitons à adresser votre demande à l'une des deux adresses suivantes :  musrich.archives@bnf.fr pour un fonds conservé sur le site Richelieu,  musopera.archives@bnf.fr pour un fonds conservé à la Bibliothèque-musée de l'Opéra. 

Description du contenu
Titre Site Richelieu
Titre Musicologues et musicographes
BnF archives et manuscrits
Importance matérielle :  24 boîtes et 3 étuis. Biographie ou histoire :  Romain Rolland naît le 29 janvier 1866 à Clamecy, dans le Nivernais, où il passe toute son enfance. En 1880, sa famille s’installe à Paris pour lui permettre de parfaire ses études. Doté d’exceptionnelles dispositions pour le piano, le jeune Romain y poursuit également son apprentissage musical, grâce à l’enseignement technique de Joséphine Martin et à la fréquentation assidue des concerts. Sur de modestes éditions pour piano, noyau de sa future bibliothèque musicale, le jeune homme s’imprègne sans relâche des œuvres entendues. Malgré cet attrait, Romain Rolland cède aux instances familiales et renonce à une carrière de musicien. Il prépare le concours de l’Ecole normale supérieure, qu’il réussit en 1886. Durant ses années d’Ecole, il reçoit une solide formation d’historien dont il retire une double exigence méthodologique – l’étude critique des sources et la pénétration psychologique des êtres – jamais oubliée par la suite. Tout en préparant l’agrégation d’histoire, qu’il obtient en 1889, Romain Rolland reste animé d’une intense curiosité musicale. Avec son compagnon de thurne, le futur écrivain André Suarèslien, il se rend au concert pour y entendre Beethoven, Wagner mais aussi César Franck, et tire profit de la bibliothèque de l’Ecole, où il découvre des éditions oubliées de Lully et des maîtres français du XVIIe et XVIIIe siècle. Deux précieux mentors, le marquis de Breuilpont, rencontré à Aigle (Suisse), en 1888, et Malwida von Meysenbuglien, rencontrée à Rome, alors qu’il séjourne à l’Ecole française (1889-1891), le guident dans l’interprétation des œuvres de Beethoven, pour le premier, de Wagner, pour la seconde. En 1892, Romain Rolland épouse Clotilde Bréallien, élève de César Franck, et se résout temporairement à la carrière professorale. Il part à Rome avec sa jeune épouse pour y réunir les matériaux d’une thèse sur l’histoire de l’opéra avant Lully et Scarlatti. Ils explorent tous deux les fonds musicaux de Rome, Florence, Bologne, Venise et Padoue et copient de nombreux extraits d’opéras italiens méconnus. Après la soutenance de sa thèse, le 19 juin 1895 à la Sorbonne, Romain Rolland enseigne l’histoire de la musique à l’Ecole normale supérieure (1895-1902), puis à l’Ecole des hautes études sociales (1902-1911) et à la Sorbonne (1904-1911), où il occupe la première chaire consacrée à cette discipline. Professeur scrupuleux, Romain Rolland poursuit son activité de copiste et de transcripteur dans les bibliothèques parisiennes, mais aussi européennes, afin de préparer ses cours et de les illustrer par le concert ou la simple lecture au piano. Les auditions historiques de l’EHES attirent notamment le concours d’Edouard Rislerlien, Blanche Selvalien ou encore Wanda Landowskalien. Par son enseignement et ses écrits, Romain Rolland contribue à inscrire la musicologie alors naissante dans le champ des sciences humaines et à établir avec une grande clarté épistémologique sa relation à l’histoire comme à la sociologie. En 1900, il organise le premier congrès international d’histoire de la musique et, dans la foulée, fonde avec Jules Combarieulien, Pierre Aubrylien, Maurice Emmanuellien et Louis Laloylien la Revue d’histoire et de critique musicale, future Revue musicale, à laquelle il contribue de 1901 à 1904. A partir de novembre 1903, il assume également la critique musicale dans la Revue d’art dramatique. Attentif à la création de son temps, Romain Rolland soutient avec ferveur des compositeurs contemporains comme Lorenzo Perosilien, Paul Dupinlien ou encore Richard Strausslien. Parallèlement à son activité de musicologue, il poursuit son œuvre littéraire, théâtrale et romanesque, seule essentielle à ses yeux. En profond désaccord avec son épouse, qui l’exhorte à mener une carrière de littérateur à succès, il divorce en 1901. Après des débuts difficiles, la publication de Jean-Christophe dans les Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguylien, de 1904 à 1912, lui conquiert définitivement un public. Parvenu à l’indépendance financière, il démissionne de l’Université en 1912 pour se consacrer à l’écriture. La première guerre mondiale le surprend en Suisse, où il choisit de demeurer et de se mettre au service de l’Agence internationale des prisonniers de guerre, à Genève. Sa conviction morale - sauvegarder l’union spirituelle des peuples menacée par les haines patriotiques -, dans la droite ligne de Jean-Christophe, et exprimée avec éclat dans l’article Au-dessus de la mêlée (septembre 1914), lui vaut de recevoir en 1915, le prix Nobel de littérature. Après-guerre, il revient quelques années à Paris avant de s’installer, en 1922, à Villeneuve, Villa Olga, au bord du lac Léman. Il y poursuit son œuvre romanesque (l’Âme enchantée, 1922-1933), théâtrale (achèvement du cycle sur la Révolution française), et entretient une vaste correspondance avec des personnalités de tous pays. Son intérêt grandissant pour l’Inde le rend attentif aussi bien à sa mystique (L’Inde vivante. La vie de Ramakrishna, 1929) qu’à ses combats politiques les plus actuels : il reçoit Nehrulien, Tagorelien (1926) et Gandhilien (1931) pour de longs entretiens. Observateur bienveillant des évolutions de la Russie soviétique, il entre en contact avec Maria Koudachevalien, poète, qui prépare à ses côtés l’édition russe de ses œuvres. Elle devient son épouse en 1934. En dépit de son retrait de l’enseignement et des grandes revues musicales, Romain Rolland demeure une autorité incontestée pour les musiciens et les musicologues d’après-guerre. Les hommages - manuscrits, éditions dédicacées – affluent à Villeneuve. Lui-même entreprend, entre 1926 et 1930, la constitution d’une collection de manuscrits autographes, notamment musicaux. Passionné par la psychologie de la création, il met à profit les nombreuses éditions des manuscrits et carnets d’esquisses de Beethoven pour entamer une ultime somme musicologique sur le compositeur (Les grandes époques créatrices, 1928-1945). En 1938, Romain Rolland décide de quitter la Suisse où son épouse russe est regardée avec suspicion. Le couple s’installe à Vézelay. Il y achève son Beethoven et y rédige son dernier ouvrage, consacré à Charles Péguy, le vieux compagnon des Cahiers. Il meurt le 30 janvier 1944, quelques jours après avoir joué pour ses amis, Vivianne et Lucien Bouillé, la sonate op. 111 de Beethoven. Présentation du contenu :  La partie musicale du fonds Romain Rolland documente principalement son activité musicologique et musicienne. Elle comprend en effet les nombreuses copies de musique ancienne italienne, allemande, anglaise et française réalisées par Romain Rollandlien dans différentes bibliothèques européennes, ainsi que les transcriptions correspondantes (réductions pour piano et parties séparées réalisées à partir des extraits copiés). Elle comporte également sa bibliothèque musicale (partitions, ouvrages sur la musique, suppléments musicaux, catalogues de vente et d'éditeurs), les programmes de concert, parfois annotés, auxquels il a assisté, ainsi qu’un ensemble de copies dactylographiées, réalisées à l’initiative de Marie Romain Rollandlien, de documents ayant trait à la musique : lettres adressées par Romain Rolland à des musicologues ou à des musiciens, écrits musicaux divers (articles de revue, préfaces, extraits du Journal). Elle comporte enfin, classés dans une section spécifique (Ouvrages et documents postérieurs à 1944), les partitions, livres et programmes recueillis, reçus ou encore acquis par Marie Romain Rolland.lien Historique de la conservation :  Modalités d’acquisition : La partie musicale du fonds Romain Rolland fait partie d'un ensemble plus vaste, réparti entre le département des Manuscrits, le département de la Réserve, le département Littérature et art et, pour une part infime, le département des Estampes et le département des Arts du spectacle. La partie musicale est entrée au département de la Musique en 1989 (Don 1989-1). Informations sur le traitement : 

VM FONDS 25 ROL-1 à 388

Informations sur le traitement : Ce fonds fait l’objet d’un inventaire détaillé dans BnF Archives et manuscrits. Autre(s) instrument(s) de recherche :  Voir l' inventaire détaillé de ce fonds.
Titre Rolland, Romain (1866-1944). Fonds
Importance matérielle 24 boîtes et 3 étuis.
Biographie ou histoire Romain Rolland naît le 29 janvier 1866 à Clamecy, dans le Nivernais, où il passe toute son enfance. En 1880, sa famille s’installe à Paris pour lui permettre de parfaire ses études. Doté d’exceptionnelles dispositions pour le piano, le jeune Romain y poursuit également son apprentissage musical, grâce à l’enseignement technique de Joséphine Martin et à la fréquentation assidue des concerts. Sur de modestes éditions pour piano, noyau de sa future bibliothèque musicale, le jeune homme s’imprègne sans relâche des œuvres entendues. Malgré cet attrait, Romain Rolland cède aux instances familiales et renonce à une carrière de musicien. Il prépare le concours de l’Ecole normale supérieure, qu’il réussit en 1886. Durant ses années d’Ecole, il reçoit une solide formation d’historien dont il retire une double exigence méthodologique – l’étude critique des sources et la pénétration psychologique des êtres – jamais oubliée par la suite. Tout en préparant l’agrégation d’histoire, qu’il obtient en 1889, Romain Rolland reste animé d’une intense curiosité musicale. Avec son compagnon de thurne, le futur écrivain André Suarèslien, il se rend au concert pour y entendre Beethoven, Wagner mais aussi César Franck, et tire profit de la bibliothèque de l’Ecole, où il découvre des éditions oubliées de Lully et des maîtres français du XVIIe et XVIIIe siècle. Deux précieux mentors, le marquis de Breuilpont, rencontré à Aigle (Suisse), en 1888, et Malwida von Meysenbuglien, rencontrée à Rome, alors qu’il séjourne à l’Ecole française (1889-1891), le guident dans l’interprétation des œuvres de Beethoven, pour le premier, de Wagner, pour la seconde. En 1892, Romain Rolland épouse Clotilde Bréallien, élève de César Franck, et se résout temporairement à la carrière professorale. Il part à Rome avec sa jeune épouse pour y réunir les matériaux d’une thèse sur l’histoire de l’opéra avant Lully et Scarlatti. Ils explorent tous deux les fonds musicaux de Rome, Florence, Bologne, Venise et Padoue et copient de nombreux extraits d’opéras italiens méconnus. Après la soutenance de sa thèse, le 19 juin 1895 à la Sorbonne, Romain Rolland enseigne l’histoire de la musique à l’Ecole normale supérieure (1895-1902), puis à l’Ecole des hautes études sociales (1902-1911) et à la Sorbonne (1904-1911), où il occupe la première chaire consacrée à cette discipline. Professeur scrupuleux, Romain Rolland poursuit son activité de copiste et de transcripteur dans les bibliothèques parisiennes, mais aussi européennes, afin de préparer ses cours et de les illustrer par le concert ou la simple lecture au piano. Les auditions historiques de l’EHES attirent notamment le concours d’Edouard Rislerlien, Blanche Selvalien ou encore Wanda Landowskalien. Par son enseignement et ses écrits, Romain Rolland contribue à inscrire la musicologie alors naissante dans le champ des sciences humaines et à établir avec une grande clarté épistémologique sa relation à l’histoire comme à la sociologie. En 1900, il organise le premier congrès international d’histoire de la musique et, dans la foulée, fonde avec Jules Combarieulien, Pierre Aubrylien, Maurice Emmanuellien et Louis Laloylien la Revue d’histoire et de critique musicale, future Revue musicale, à laquelle il contribue de 1901 à 1904. A partir de novembre 1903, il assume également la critique musicale dans la Revue d’art dramatique. Attentif à la création de son temps, Romain Rolland soutient avec ferveur des compositeurs contemporains comme Lorenzo Perosilien, Paul Dupinlien ou encore Richard Strausslien. Parallèlement à son activité de musicologue, il poursuit son œuvre littéraire, théâtrale et romanesque, seule essentielle à ses yeux. En profond désaccord avec son épouse, qui l’exhorte à mener une carrière de littérateur à succès, il divorce en 1901. Après des débuts difficiles, la publication de Jean-Christophe dans les Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguylien, de 1904 à 1912, lui conquiert définitivement un public. Parvenu à l’indépendance financière, il démissionne de l’Université en 1912 pour se consacrer à l’écriture. La première guerre mondiale le surprend en Suisse, où il choisit de demeurer et de se mettre au service de l’Agence internationale des prisonniers de guerre, à Genève. Sa conviction morale - sauvegarder l’union spirituelle des peuples menacée par les haines patriotiques -, dans la droite ligne de Jean-Christophe, et exprimée avec éclat dans l’article Au-dessus de la mêlée (septembre 1914), lui vaut de recevoir en 1915, le prix Nobel de littérature. Après-guerre, il revient quelques années à Paris avant de s’installer, en 1922, à Villeneuve, Villa Olga, au bord du lac Léman. Il y poursuit son œuvre romanesque (l’Âme enchantée, 1922-1933), théâtrale (achèvement du cycle sur la Révolution française), et entretient une vaste correspondance avec des personnalités de tous pays. Son intérêt grandissant pour l’Inde le rend attentif aussi bien à sa mystique (L’Inde vivante. La vie de Ramakrishna, 1929) qu’à ses combats politiques les plus actuels : il reçoit Nehrulien, Tagorelien (1926) et Gandhilien (1931) pour de longs entretiens. Observateur bienveillant des évolutions de la Russie soviétique, il entre en contact avec Maria Koudachevalien, poète, qui prépare à ses côtés l’édition russe de ses œuvres. Elle devient son épouse en 1934. En dépit de son retrait de l’enseignement et des grandes revues musicales, Romain Rolland demeure une autorité incontestée pour les musiciens et les musicologues d’après-guerre. Les hommages - manuscrits, éditions dédicacées – affluent à Villeneuve. Lui-même entreprend, entre 1926 et 1930, la constitution d’une collection de manuscrits autographes, notamment musicaux. Passionné par la psychologie de la création, il met à profit les nombreuses éditions des manuscrits et carnets d’esquisses de Beethoven pour entamer une ultime somme musicologique sur le compositeur (Les grandes époques créatrices, 1928-1945). En 1938, Romain Rolland décide de quitter la Suisse où son épouse russe est regardée avec suspicion. Le couple s’installe à Vézelay. Il y achève son Beethoven et y rédige son dernier ouvrage, consacré à Charles Péguy, le vieux compagnon des Cahiers. Il meurt le 30 janvier 1944, quelques jours après avoir joué pour ses amis, Vivianne et Lucien Bouillé, la sonate op. 111 de Beethoven.
Présentation du contenu La partie musicale du fonds Romain Rolland documente principalement son activité musicologique et musicienne. Elle comprend en effet les nombreuses copies de musique ancienne italienne, allemande, anglaise et française réalisées par Romain Rollandlien dans différentes bibliothèques européennes, ainsi que les transcriptions correspondantes (réductions pour piano et parties séparées réalisées à partir des extraits copiés). Elle comporte également sa bibliothèque musicale (partitions, ouvrages sur la musique, suppléments musicaux, catalogues de vente et d'éditeurs), les programmes de concert, parfois annotés, auxquels il a assisté, ainsi qu’un ensemble de copies dactylographiées, réalisées à l’initiative de Marie Romain Rollandlien, de documents ayant trait à la musique : lettres adressées par Romain Rolland à des musicologues ou à des musiciens, écrits musicaux divers (articles de revue, préfaces, extraits du Journal). Elle comporte enfin, classés dans une section spécifique (Ouvrages et documents postérieurs à 1944), les partitions, livres et programmes recueillis, reçus ou encore acquis par Marie Romain Rolland.lien
Historique de la conservation Marie Romain Rollandlien, légataire universelle, fait donation de l’ensemble des documents de son époux à la Chancellerie des Universités de Paris, le 20 juin 1950 et le 18 avril 1951, à la condition que soit créée à la Bibliothèque Sainte-Geneviève une salle particulière pour accueillir le fonds. Cette clause n’étant pas honorée dans les conditions de sécurité requises, Marie Romain Rolland décide de donner le fonds à la Bibliothèque Nationale, sans pour autant révoquer sa donation initiale. En 1979, après accord des parties, le fonds Romain Rolland est donc déposé à la Bibliothèque Nationale, tout en restant la propriété des Universités de Paris.
Modalités d’acquisition La partie musicale du fonds Romain Rolland fait partie d'un ensemble plus vaste, réparti entre le département des Manuscrits, le département de la Réserve, le département Littérature et art et, pour une part infime, le département des Estampes et le département des Arts du spectacle. La partie musicale est entrée au département de la Musique en 1989 (Don 1989-1).
Informations sur le traitement

VM FONDS 25 ROL-1 à 388

Informations sur le traitement Ce fonds fait l’objet d’un inventaire détaillé dans BnF Archives et manuscrits.
Autre(s) instrument(s) de recherche Voir l' inventaire détaillé de ce fonds.
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