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Observatoire de Juvisy

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Modifié le : 04/04/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Observatoire de Paris. Bibliothèque. Section de Paris
Titre Plaques de verre provenant du site de Meudon
Type(s) de fonds

Fonds CollEx

Fonds spécialisé

Type(s) de document(s)

Photographies

Date 1870-1982
Thème(s)

Sciences -- Histoirelien

Négatifs sur verrelien

Astronomielien

Architecturelien

Personne(s) morale(s) liée(s)

Observatoire de Paris (1667-....)lien

Importance matérielle Volume total : environ 18 000 plaques de verre
Accroissements Fonds clos
Traitement du fonds

Catalogué

Présentation du contenu

La collection de plaques de verre provenant du site de Meudon se compose à la fois de la « collection de photographies historiques et astronomiques » (les lots isolés classés par thématiques) et de plusieurs fonds :

- des fonds d'astronomes ayant travaillé sur le site de Meudon ;

- de services de l'Observatoire de Paris - site de Meudon (fonds du Service de physique stellaire et cométaire) ;

- d'astronomes indépendants ou d'autres observatoires.

Biographie ou histoire

Les photographies de Janssen (et de l’époque Janssen, soit la fin du XIXe siècle) ont quasiment toutes disparu, à part les photographies de Deslandres et de Rabourdin. Dans une interview datant de 2010, Audouin Dollfus (1924-2010), chercheur à l'Observatoire sur le site de Meudon, explique que ces photographies étaient soigneusement conservées par d’Azambuja dans une petite salle gardée secrète qui a un jour été complètement vidée.

À partir de 1961, le site de Meudon de l'Observatoire a hébergé la collection de photographies planétaires de l'UAI (Centre de documentation planétaire et cométaire, appelé aussi CDPC) dont les collections sont aujourd'hui réparties entre la Bibliothèque de l'Observatoire et le Laboratoire d’Études Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique (LESIA). La création du CDPC a été décidée par la Commission 16 de l’UAI en 1961 avec pour objectif de réunir en un même lieu de consultation les principales collections de clichés photographiques de planètes provenant des observations de plusieurs observatoires du monde entier depuis le début de la photographie. L'équipe du CDPC a progressivement collecté de nombreuses copies de photographies de planètes provenant d'autres observatoires. Certains pans de la collection patrimoniale du site de Meudon de l'Observatoire ont alors été intégrés temporairement aux collections du CDPC.

Dans les années 1980, alors que l'avenir du CDPC était très incertain, l'astronome Audouin Dollfus et son « Groupe patrimoine » (groupe d'astronomes pour la plupart retraités désignés par l'exécutif pour inventorier le patrimoine du site de Meudon) ont rassemblé dans le Château-neuf toutes les collections patrimoniales de l’Observatoire (issues de différents services) pour assurer leur conservation et éviter qu’elles ne soient détruites. En 2013, la majorité des plaques de verre conservées dans le Château-neuf ont été rassemblées dans les locaux de la Bibliothèque.

Autre(s) instrument(s) de recherche Calames : voir le catalogue
Modalités d'acquisition La plupart des ensembles sont parvenus anonymes et éclatés. Ils ont été reconstitués selon des modalités précisées dans chaque inventaire.
Documents en relation

Certains pans de la collection sont gérés par le LESIA et conservés dans leurs propres locaux. Il s'agit des collections qui ont nourri la base de données BDIP

et des collections de la clichothèque du LESIA. La clichothèque du LESIA a par exemple rassemblé toute une collection de spectrohéliogrammes : Bass2000

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Observatoire de Paris. Bibliothèque. Section de Paris. Paris
Intitulé Observatoire de Paris. Bibliothèque. Section de Paris. Paris. Plaques de verre provenant du site de Meudon
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 31/05/2022
Date de modification de la version électronique 04/04/2024
Langue(s) Catalogue rédigé enfrançais
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-751142302-dql
Contenu du sous-fonds
Titre Observatoire de Juvisy
Type(s) de fonds

Fonds CollEx

Fonds spécialisé

Type(s) de document(s)

Photographies

Date 1893-1947
Thème(s)

Astronomie -- Observationslien

Astronomielien

Personne(s) liée(s)

Flammarion, Camille (1842-1925)lien

Flammarion, Gabrielle Camille (1877-1962)lien

Personne(s) morale(s) liée(s)

Observatoire de Juvisylien

Importance matérielle Volume total : 472 pièces
Accroissements Fonds clos
Traitement du sous-fonds

Catalogué

Présentation du contenu

Le fonds provenant de l’Observatoire de Juvisy est composé de :

- images de l’Observatoire et portraits de Camille et Gabrielle Flammarion (plusieurs plaques de verre négatives originales, certaines très rares, et des copies positives destinées aux projections)

- tout un ensemble de clichés d’observation obtenus à l’Observatoire de Juvisy par Ferdinand Quénisset, Eugène Antoniadi et Antonin Benoit, trois astronomes ayant travaillé à Juvisy auprès de Camille Flammarion (de nombreuses plaques de verre originales et des copies positives destinées aux projections)

- quelques ensembles de tirages qui ont manifestement été rassemblés par Gabrielle Flammarion, la deuxième femme de Camille Flammarion, dans le cadre de ses travaux de publication dans la revue L'Astronomie et autres publications.

Biographie ou histoire

L’Observatoire Camille-Flammarion, dit aussi Observatoire de Juvisy, a été fondé en 1883 par Camille Flammarion (1842-1925), auteur de l’Astronomie populaire, l’un des premiers ouvrages de vulgarisation scientifique dans le domaine de l’astronomie.

En 1882, Camille Flammarion hérite de Louis-Eugène Méret, un de ses admirateurs, d’un ancien édifice situé à Juvisy-sur-Orge (Essonne). Il le transforme alors en observatoire en y installant une coupole abritant une lunette de 240 mm de diamètre et 3 600 mm de focale puis, une dizaine d’années plus tard, une station météorologique et une station de climatologie agricole. L’observatoire est à la fois un lieu de recherche et un lieu de vie, doté d’une bibliothèque et d’un musée scientifique.

Quelques années après la création de l’Observatoire de Juvisy, en 1887, Camille Flammarion fonde la Société astronomique de France (SAF), association qui a pour objectif de promouvoir le développement et la pratique de l’astronomie, notamment en faisant participer les amateurs. Le siège de la SAF est alors établi (jusqu’en 1968) à l’Hôtel des Société Savantes, transformé en observatoire (situé au 28 rue Serpente, dans le 6e arrondissement de Paris).

L’Observatoire de Juvisy devient rapidement un haut lieu de la recherche scientifique, très actif jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Camille Flammarion y reçoit à la fois de grande personnalités scientifiques, politiques ou artistiques et des astronomes amateurs. Il y développe l’astrophysique et, avec son adjoint Ferdinand Quénisset, l’astrophotographie. Suite au décès de Gabrielle Flammarion en 1962, le site de Juvisy est confié à la Société astronomique de France.

Gabrielle Flammarion, née Renaudot (1877-1962), est la seconde épouse de Camille Flammarion. Avant leur mariage en 1919, elle travaillait pour lui en tant que secrétaire. A la fois journaliste et astronome, suite au décès de son époux en 1925, elle devient secrétaire générale de la SAF et rédactrice en chef de L'Astronomie .

Nous trouvons dans nos collections des plaques de verre produites par différents astronomes-adjoints de l’Observatoire de Juvisy : Eugène Antoniadi, adjoint de 1893 à 1902, Antonin Benoit, adjoint de 1902 à 1905 et Ferdinand Quénisset, adjoint de 1906 à 1947.

Eugène Antoniadi (1870-1944) est un astronome d’origine grecque très connu pour ses talents d’observation de planètes. Il a fréquenté plusieurs observatoires français, en particulier l’Observatoire de Juvisy et l’Observatoire de Meudon. Dès 1889 il est en contact avec Camille Flammarion à qui il envoie ses observations obtenues à Constantinople. De 1893 à 1902, il travaille à l’Observatoire de Juvisy. Ses dessins d’observation de la planète Mars et Saturne ont permis d’importantes découvertes.

Antonin Benoit, en avril 1902, succède à Antoniadi comme astronome adjoint à l’Observatoire de Juvisy qu’il quitte en 1905 pour entrer à la maison Bardou.

L’astrophotographe Ferdinand Quénisset (1872-1951) fréquente l’Observatoire de Juvisy dès 1892, d’abord comme visiteur puis comme employé. En 1893, c’est depuis la lunette de 24 centimètres de Juvisy qu’il découvre une comète (la comète Rordame-Quénisset). A partir de 1906, et ce jusqu’en 1947, il devient l’astronome adjoint de l’Observatoire de Juvisy, succédant à Eugène Antoniadi et à Antonin Benoit. Pendant cette période, il aurait pris environ cinq mille clichés. Il est le premier à photographier les taches à la surface de Vénus en 1911 et le premier en France à photographier Pluton peu après sa découverte en 1930.

Autre(s) instrument(s) de recherche Calames : voir le catalogue
Document(s) de substitutionLes plaques de verre ne sont pas numérisées mais des reproductions peuvent être consultées sur place (des photographies de travail).
Documents en relation Il se peut que certains lots actuellement classés dans la « Collection de photographies historiques et astronomiques » (cote 0MFP) qui englobe tous les lots de plaques de verre anonymes et/ou non identifiées précisément (classées par thématiques) appartiennent à l'origine à ce fonds.
Conditions d'accès Librement consultable.
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