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Thèses de doctorat 1808-2017

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Modifié le : 28/05/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Fonds général
Titre Thèses de doctorat 1808-2017
Type(s) de fonds

Fonds CollEx

Type(s) de document(s)

Thèses

Date 1808-2017
Langue français - latin - multiples langues
Thème(s)

Thèses et écrits académiqueslien

Enseignementlien

Sciences de l'éducationlien

Importance matérielle Volume total : Environ 30 000 titres de thèses françaises imprimées ou dactylographiées (45 000 vol.) et plus de 26 000 titres de thèses SUR microfiches
Accroissements Fonds clos
Traitement du fonds

Catalogué

Présentation du contenu

La collection de thèses de doctorat en lettres et sciences humaines conservée par la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne témoigne de sa place centrale au sein de l'enseignement supérieur français au XIXe et au début du XXe siècle. La bibliothèque a, en effet, longtemps eu pour mission de collecter l’ensemble des thèses de doctorat soutenues en France, puis uniquement celles des universités parisiennes entre 1984 et 2017.

La bibliothèque possède une collection quasiment complète de thèses d’État ès-lettres soutenues entre 1810 et 1940 dans les universités françaises (4 901 titres). La collection est moins complète pour la seconde moitié du XXe siècle, notamment à partir de 1943 où l’obligation d’impression pour la soutenance est supprimée (7 967 titres de thèses imprimées et dactylographiées de 1940 à 1992). La bibliothèque a collecté les thèses d’Etat jusqu’en 1992, date des dernières soutenances après l’instauration du nouveau régime de doctorat en 1984. Le fonds comprend également une collection importante de thèses d’université, instaurées en 1898 (3 175 titres sous forme imprimée ou dactylographiée) et de thèses de troisième cycle à partir de 1958 (12 737 titres).

À partir de 1984 et l’instauration du nouveau doctorat, la collection se poursuit principalement sur microformes. La bibliothèque est alors dépositaire jusqu’en 2016 des thèses de lettres et sciences humaines des universités parisiennes relevant du périmètre de sa convention interuniversitaire (Paris I, Paris III, Paris IV, Paris V, Paris VII) ainsi que des thèses de l’EPHE et de l’EHESS. Elle en assure le signalement. Ces thèses représentent environ 20 000 titres.

La bibliothèque conserve par ailleurs un ensemble, non quantifié et non catalogué, de microfiches des thèses de soutenues dans les autres universités françaises, diffusées par l’ANRT entre 1983 et 2017. Ces microfiches sont classées par noms d’auteurs et consultables sur demande. Depuis l’arrêté du 25 mai 2016, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne n’est plus dépositaire d’aucune thèse de doctorat. Sauf don exceptionnel, le fonds de thèses est donc clos, au sens strict des travaux produits pour la soutenance en vue de l’obtention du diplôme de doctorat.

Les thèses sont conservées sous plusieurs cotes spécifiques. Les cotes HFUF et RHFUF référencent les thèses de doctorat ès-lettres et d’université imprimées jusqu’en 1950. La bibliothèque recevait les thèses en double exemplaire dont le premier était d’abord transmis à la réserve (RHFUF) et le second intégré au fonds général (HFUF) pour faciliter sa communication. Ces deux cotes ont ensuite été remplacées par X et RX pour les thèses soutenues dans les universités parisiennes, et par N et RN pour les thèses soutenues hors de Paris. La cote RXN conserve les thèses soutenues entre 1966 et 1969 à l’université de Nanterre. Certaines de ces cotes comprennent également des éditions commerciales remaniées. Enfin, les cotes W et WUNIV rassemblent les thèses de doctorat d’Etat et d’université dactylographiées de 1942 à 1983. A partir de 1984, les thèses « nouveau régime » dactylographiées (reçues à titre conservatoire jusqu’en 1996) sont intégrées à une nouvelle cote I. L’exemplaire microfiché par l’atelier de reproduction de Lille est intégré aux cotes MC et TMC jusqu’en 2017. Ces cotes ne concernent que les thèses soutenues dans les universités de Paris intra-muros.

Le fonds de thèses françaises comprend également quelques thèses latines antérieures à l’université impériale, conservées au Département des manuscrits et livres anciens, dont une partie dans le fonds Victor-Cousin. La Réserve (Département des manuscrits et livres anciens) conserve en outre des thèses annotées par leur auteur ou présentant une technique d'impression particulière, ainsi que des correspondances, des notes et projets de thèses, principalement en philosophie. La Bibliothèque de Géographie, rattachée en 1978 à la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, possède dans son propre fonds une collection spécialisée de thèses en géographie.

Le développement, dès 1882, d’échanges avec les universités étrangères, puis la création dans ses locaux du service national des échanges universitaires (1888-1992), avait permis à la bibliothèque de la Sorbonne de rassembler une très importante collection de thèses étrangères, dont la totalité (environ 150 000 titres) a été cédée en 1997 au Centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLes).

Biographie ou histoire

Le décret impérial portant organisation de l'Université du 17 mars 1808 institue dans les facultés des lettres le grade de docteur ès-lettres. Il s’obtient en soutenant deux thèses, l'une sur la rhétorique et la logique, l'autre sur la littérature ancienne. La première thèse devra être écrite et soutenue en latin. Le statut du 16 février 1810 sur les facultés des lettres et des sciences substitue la philosophie à la rhétorique et à la logique, et la littérature ancienne et moderne à la seule littérature de l'antiquité. En 1840, le nouveau règlement relatif aux examens du doctorat ès lettres indique que le candidat pourra soutenir deux thèses « sur deux matières distinctes, choisies par le candidat, d'après la nature de ses études et parmi les objets de l'enseignement de la faculté ». Cette évolution permet au doctorat ès-lettres de se spécialiser progressivement (histoire, littératures étrangères, sociologie, géographie…) à mesure que se diversifient les disciplines universitaires. La circulaire du 19 juillet 1840 supprime la soutenance en latin ; en 1903, la rédaction en latin devient optionnelle.

Une circulaire du 8 juin 1811 instaure l’obligation de remettre au Conseil de l'Université, puis au ministère de l’Instruction publique, deux exemplaires de tous les travaux soutenus publiquement dans les facultés françaises. Pour les doctorats ès-lettres, ès-sciences et de théologie, ces exemplaires ont très tôt été transmis pour conservation à la bibliothèque de la Sorbonne, qui porte alors le titre de bibliothèque de l’Université, puis bibliothèque de l’Université de France. La collection de thèses de sciences de la bibliothèque de la Sorbonne sera transférée en 1971 à la bibliothèque interuniversitaire scientifique de Jussieu. Entre 1810 et 1939, pour l’obtention du doctorat d’Etat ès-lettres, 4 901 thèses principales et complémentaires sont soutenues en France puis déposées à la bibliothèque de la Sorbonne, dont 3 923 soutenues à l’université de Paris.

En 1897 est créé le doctorat d'université, qui sanctionne un niveau scientifique sans conférer de grade ni d’accès aux carrières de l’enseignement supérieur. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1960, la thèse de troisième cycle vient s’ajouter aux deux premiers diplômes avant l'avènement du "nouveau doctorat" en 1985 et la disparition progressive des trois autres. A cette même date, les services communs de documentation des universités deviennent les dépositaires principaux des thèses soutenues dans leur établissement et en assurent la communication. En 2016, le dépôt électronique des thèses devient obligatoire.

Autre(s) instrument(s) de recherche

Catalogue de la bibliothèque

Calames

Modalités d'acquisition Dons et dépôts
Bibliographie Jean-Pierre Calvignac, « Les thèses : un fonds majeur de la bibliothèque de la Sorbonne », dans Jolly C. et Neveu B. (éd.), Éléments pour une histoire de la thèse, Paris, Aux amateurs de livres/Klincksieck, (Mélanges de la Bibliothèque de la Sorbonne, 12), 1993, p. 177-249.
Pierre Verschueren et Cécile Obligi, « Le projet ès lettres : premiers jalons pour une socio-histoire des docteurs ès lettres », Revue d’histoire des sciences humaines [En ligne], 39 | 2021, mis en ligne le 05 novembre 2021, consulté le 05 janvier 2023. Revue d’histoire des sciences humaines [En ligne], 39 | 2021
Journals.openedition.org
Documents en relation Fonds de thèses étrangères du Centre technique du livre de l’enseignement supérieur (CTLes) cédé par la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne en 1997.
Conditions d'accès L'accès aux collections de la Réserve est soumis à une autorisation préalable, conditionnée par la justification d'une recherche.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne
Intitulé Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Fonds général. Thèses de doctorat
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 15/12/2022
Date de modification de la version électronique 28/05/2024
Langue(s) Catalogue rédigé enfrançais
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-751052105-iLB
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