Dans ce fonds, on retrouve des archives, des manuscrits, de la correspondance et quelques portraits de trois générations de Dumas. On retrouve aussi dans ce fonds quelques documents attachés à d'autres membres de la famille Dumas comme Aimée Letellier, fille du général et soeur d'Alexandre Dumas Père, Marie-Alexandrine Petel, fille de Dumas Père et Nadine Dumas, première épouse de Dumas fils.
Biographie ou histoire
On retrouve dans ce fonds des documents concernant trois générations de Dumas : le général Dumas (1762-1806), Dumas père (1802-1870) et Dumas fils (1824-1895).
Ancien esclave originaire de Saint-Domingue (Haïti), Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie profite de la Révolution française pour gravir rapidement les échelons de la carrière militaire jusqu'à devenir général. En parallèle, il épouse à Villers-Cotterêts Marie-Louise Elisabeth Labouret en 1792 qui sera la mère d'Alexandre Dumas père.
S'étant opposé à Napoléon Bonaparte, il meurt à Villers-Cotterêts le 26 février 1806 dans un grand dénuement n'ayant pu obtenir aucune pension malgré ses faits d'armes.
Son fils, qui n'a que 3 ans à son décès, deviendra, quant à lui, un écrivain prolifique. Ayant d'abord eu un relatif succès au théâtre, il se fait ensuite surtout connaître grâce à ses romans feuilletons parus dans les journaux. Les Trois Mousquetaires (1844) et Le Comte de Monte-Christo (1844-1846) furent ses plus grands succès. Il fera d'ailleurs bâtir à Pont-Marly le château de Monte-Cristo avant de s'exiler en Belgique, criblé de dettes.
De retour en France, il fonde ses propres journaux et se passionne pour la politique italienne avec Garibaldi. Il devient directeur des musées à Naples avant de revenir en France affaiblit par un accident vasculaire et de décéder le 5 décembre 1870.
Le fils qu'il a eu en 1824 de sa liaison avec la couturière Catherine Labay et qu'il n'a reconnu que tardivement, en 1831, suivra également la voie littéraire.
Ce jeune dandy parisien vit une passion amoureuse avec la mondaine Marie Duplessis. Il s'inspire de cette histoire pour écrire l'un de ses plus grands succès : La Dame aux Camélias qui sera ensuite adapté au théâtre et à l'opéra.
Il a écrit de nombreux autres textes engagés dans lesquels il critique durement le sort réservé aux femmes délaissées et aux enfants illégitimes ayant lui-même souffert de cette situation dans sa prime jeunesse.
En 1874, il entre à l'Académie française et reçoit en 1894 la plus haute distinction de la légion d'honneur avant de s'éteindre peu de temps après à Marly-le-Roi le 27 novembre 1895.
Autre(s) instrument(s) de recherche
Inventaire publié dans le Catalogue général des Manuscrits CGM voir le catalogue