Michel Labrousse, né le 25 décembre 1912 à Brive et mort le 12 janvier 1988 à Toulouse, est un historien français. Il fait ses études à l'École normale supérieure de 1931 à 1935, et en sort agrégé d'histoire et géographie (1935). Il est membre de l'École française de Rome de 1936 à 1938, puis professeur de lycée à Bordeaux, jusqu'à l'éclatement de la guerre. Mobilisé en 1939 comme officier de renseignement, il est fait prisonnier le 22 juin 1940 et est interné en Allemagne. Il est professeur au sein de l'université de captivité du camp, avant d'être délivré et de rentrer en France en 1945. Il devient alors professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse, en histoire antique et romaine. Il soutient deux thèses à la Sorbonne en 1969 et devient dès lors docteur-ès-lettres. Au-delà de son activité d'enseignant, il s'intéresse aussi à l'archéologie. Il est directeur des Antiquités historiques de Midi-Pyrénées de 1946 à 1981 et membre du Conseil supérieur de la recherche archéologique. Il est président de la Société archéologique du Midi de la France de 1958 à 1988. Il mène des fouilles à Gergovie, Toulouse et Vieille-Toulouse et surtout dans sa région natale d'Aquitaine. Il est l'auteur de plus de cent-cinquante articles publiés dans diverses revues spécialisées, parmi lesquelles Gallia.(source Wikipédia)
Jacqueline Labrousse, née Justaud en 1932 à Seysses et morte à Toulouse le 5 janvier 2018, est une archéologue et conservatrice du Musée Saint-Raymond. Elle fait des études d'histoire ancienne, d'épigraphie et de numismatique à l'Université de Toulouse, où elle rencontre Michel Labrousse, qu'elle épouse en 1963. Employée par le CNRS, elle est nommée conservatrice-adjointe à mi-temps du Musée Saint-Raymond en 1969, puis conservatrice, toujours à mi-temps, en 1972, fonction qu'elle occupe jusqu'en 1985. Elle est commissaire d'expositions d'envergure telles que "Toulouse antique : dix ans de recherches officielles " en 1978 et "La Graufesenque, atelier de céramiques gallo-romain" en 1979. Elle mène également ses propres recherches, notamment sur une partie des collections du musée, dont une thèse sur le potier Valerius de Montans, jamais soutenue. Elle continue sa carrière au CNRS jusqu'à la retraite au sein du Centre de recherche archéologique de l’Université de Toulouse-Le Mirail. Après le décès de son mari, elle procède également à un travail important de publication posthume de ses travaux.
Modalités d'acquisition
Don héritiers Labrousse
Conditions d'accès
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Conditions d'utilisation
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