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Philippe Buchez. Traité de politique et de science sociale. I-IV

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Modifié le : 24/04/2025

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Etablissement de conservation
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Intitulé de l'instrument de recherche Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Fonds Buchez, Philippe (1796-1865), homme politique et historien
Cote MS-3612 à MS-3625
Titre Fonds Buchez, Philippe (1796-1865), homme politique et historien
Origine Buchez, Philippe-Joseph-Benjamin (1796-1865)lien
Date vers 1790-vers 1865
Langue sauf indication contraire, les documents décrits dans cet inventaire sont en français
Support sauf indication contraire, les documents décrits dans cet inventaire ont pour support le papier
Importance matérielle 14 volumes
Biographie ou histoire Philippe Joseph Benjamin Buchez (1796-1865), docteur en médecine (1825), homme politique, historien et sociologue français, un des fondateurs et principaux animateurs de la Charbonnnerie française. Maire adjoint de Paris en 1848.
Il joua un rôle important dans le développement du socialisme français dans les années 1840 et 1850 dans une moindre mesure. Il naît le 31 mars 1796 à Matagne-la-Petite, dans ta province de Namur, mais ses parents habitent Paris. Son père, qui se distingue par ses idées républicaines, perd au retour des Bourbons la place qu'il avait à l'Octroi. Buchez suit les cours d'histoire naturelle au Jardin des plantes, en même temps qu'il est employé à l'octroi, et étudie la médecine. Militant dans les milieux d'extrême gauche, il fonde en 1820 la loge maçonnique Les Amis de la vérité. En 1821, il tente de soulever les départements de l'Est, dans les Vosges, pour renverser les Bourbons, mais il est arrêté à Metz et conduit à Colmar, où il passe devant les assises. Avec Saint-Amand Bazard, Flottard, Pierre Dugied, Nicolas Joubert et quelques autres, Buchez figure parmi les fondateurs de la Charbonnerie française. Reprenant ses études médicales, il est reçu docteur en 1824, peu après avoir publié un Précis élémentaire d'hygiène. Il devient en outre le principal rédacteur du Journal du progrès des sciences et institutions médicales, dans lequel il insère des articles sur l'organisation de la médecine. Il découvre le saint-simonisme en 1825. Se séparant des rédacteurs du Producteur, auquel il collaborait, il fonde avec Flocon, Thierry et Léon Pilet, le Club des Amis du peuple, dont les autorités font fermer les portes le 25 septembre 1830. Peu après, retournant à la foi chrétienne, il abandonne les idées saint-simoniennes, dont il n'accepte pas le panthéisme, et il devient le défenseur d'un néo-catholicisme. Il publie le Journal des sciences morales et politiques (1831), qui devient bientôt L'Européen, et tente de concilier la doctrine catholique orthodoxe avec les théories les plus démocratiques et il se fait l'initiateur du mouvement social chrétien. Il tente de réaliser des associations ouvrières de production, mais les groupements qu'il fonde n'ont qu'une durée assez courte, à l'exception de celui des bijoutiers en doré qui survit jusqu'en 1873 sans avoir connu une grande extension. Sous la monarchie de Juillet, il acquiert une grande notoriété, tant dans le monde catholique que parmi les démocrates et les républicains. En septembre 1840, Buchez fonde un journal, L'Atelier, "organe des intérêts moraux et matériels des ouvriers", qui paraît jusqu'en juillet 1850. Il y développe un plan de réforme de la société fondé sur l'association ouvrière. Ces associations, qui sont des coopératives ouvrières de production formées sur la base d'un capital inaliénable et indissoluble, doivent, selon lui, en se propageant, permettre de rassembler un "capital ouvrier global sur lequel la classe laborieuse pourra s'appuyer ; leur généralisation poserait les fondements d'une rénovation de la société par l'associationnisme". Mais ce plan n'a connu qu'une application très limitée. Après la révolution de février 1848, à laquelle il ne prend pas part, et l'instauration de la République, Garnier-Pagès le choisit comme adjoint à la mairie de Paris. Buchez s'occupe alors activement de la garde nationale et de la mise sur pied des Ateliers nationaux. Élu représentant de la Seine (le 17e sur 34) le 23 avril 1848, il est porté à la présidence de l'Assemblée (5 mai-6 juin), ce qui fait de lui le premier président d'une assemblée française véritablement élue au suffrage universel. Son discours inaugural est ambitieux, mais sa présidence effective ne dure qu'une huitaine de jours, et tous les partis s'accordent à reconnaître que son passage au fauteuil présidentiel aura été peu brillant. Pendant les journées de juin 1848, ulcéré par les luttes entre l'armée et la garde nationale, commandée par le général Cavaignac, ministre de la guerre, et les ouvriers, il refuse de porter les armes et, s'il monte sur les barricades, c'est pour soigner les blessés. Son échec aux élections législatives de mai 1849 marque la fin de sa courte carrière d'homme politique. Opposant à Louis-Napoléon Bonaparte, il est arrêté le 2 décembre 1851, avant d'être rapidement relâché. Pendant l'Empire, il retourne à ses études, se consacre notamment à la rédaction d'un Traité de politique et science sociale. Seul et oublié, il s'éteint à Rodez le soir du 11 août 1865, à 69 ans. Son corps est ramené à Parts, où il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Son dernier ouvrage est publié à titre posthume par ses amis en 1866.
Présentation du contenu Les manuscrits du fonds Buchez concernent sa vie et son œuvre sous ses différents aspects : militant, écrivain, passionné de sciences naturelles et de médecine. Ils peuvent être regroupés en trois catégories :
- les manuscrits concernant la famille, la jeunesse, ainsi que la vie privée et la vie publique de Buchez ;
- les travaux de Buchez ;
- des documents divers, comme des lettres ou des chansons révolutionnaires.
Les travaux de Buchez traitent de domaines très différents tels que : l’activité politique, et notamment concernant le saint-simonisme ; les réflexions philosophiques ; des questionnements sociaux et la colonisation ; la médecine.
Modalités d'acquisition Legs d'Auguste Ott, signalé dans l'Annuaire 1912 des Amis de la bibliothèque de la Ville de Paris, p. 32. Lien inconnu entre Ott et Henry Jaudon (1859-1929), héritier des papiers de Buchez (Gossez Alphonse-Marius. Compte rendu de l'assemblée générale annuelle. Dans : La Révolution de 1848 et les révolutions du XIXe siècle, tome 27, Numéro 132, mars-avril-mai 1930. p. 1).
Conditions d'accès Accès sur autorisation. Communication sur table de réserve.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Citer sous la forme : Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Fonds Buchez, Philippe (1796-1865), [cote].
Index


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Département des Manuscrits
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2025
Langue(s) de l'instrument de recherche Inventaire rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751045102-PBU
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Importance matérielle :  4 volumes (655 feuillets (vol. 1-2), 605 feuillets (vol. 3-4)) Dimensions  165 x 230 mm Reliure :  demi-reliures de maroquin brun, 20e siècle Publié en 1866 après la mort de Buchez.
Titre Philippe Buchez. Traité de politique et de science sociale. I-IV
Importance matérielle 4 volumes (655 feuillets (vol. 1-2), 605 feuillets (vol. 3-4))
Dimensions 165 x 230 mm
Reliure demi-reliures de maroquin brun, 20e siècle
Bibliographie Publié en 1866 après la mort de Buchez.
Index

Buchez, Philippe-Joseph-Benjamin (1796-1865)lien[Auteur]

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