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"E Morandspiel. Drei bilder üs 'm Lebe vo unserm Sundgaupatron".

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Modifié le : 04/02/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Colmar Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, Bibliothèque municipale de Colmar. 2e Supplément (Ms 1303-1627).
Cote Ms 1303-1628
Titre Manuscrits de la bibliothèque de municipale de Colmar. 2e Supplément (Ms 1303-1628)
Langue français
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale. Colmar, Haut-Rhin. Ms. X, fol. Y.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque municipale. Colmar, Haut-Rhin
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2024
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-680666101-9kf
Présentation du contenu
Cote Ms 1628
Titre Fonds Lina Ritter 
Origine Lina Ritterlien (1888-1981)
Date 1919-1981
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 165 dossiers
Dimensions dimensions diverses
Biographie ou histoire Ritter (Lina). (18.05.1888, Village-Neuf (Haut-Rhin) - 22.02.1981, Fribourg-en-Brisgau (Pays de Bade, Allemagne)). Ecrivaine et poétesse alsacienne de langues allemande et alsacienne, Lina Ritter, issue d'une famille de maraîchers alsaciens de Village-Neuf, a été fille d'Eugène Ritter et de Joséphine Baumann. Après des études à Mulhouse et à Bâle, avec le soutien notamment de Maurice Higelin (1875-1935), bibliothécaire, conservateur de musée à Altkirch et rédacteur au Journal du Sundgau, et de Charles Zumstein, (1867-1963), poète, écrivain en dialecte et dramaturge, Lina Ritter se fit connaître dans la région dès 1911 par son premier drame en allemand "Die Grafen von Pfirdt" [Les comtes de Ferrette], et en 1913 avec la pièce en dialecte "Peter Hagenbach". Lina Ritter a fourni une oeuvre abondante et très diverse dans des genres diversifés, tels que la poésie, pièces de théâtre, romans, textes de circonstance. À la fin de la 1ère guerre mondiale, elle choisit finalement l'exil vers l'Allemagne, afin de suivre son époux, qu'elle épousa en 1919, Paul Otto Johannes Potyka (11.05.1888, Strasbourg - 08.01.1971, Fribourg-en-Brisgau), avocat à Fribourg-en-Brisgau, maire d'Ettlingen (de 1920 à 1929) et maire-adjoint de Baden-Baden mais destitué par les nazis en 1933. Les époux Potyka auront des filles jumelles, Herrad et Odilia. L'Alsace restera la source d'inspiration sans fin pour Lina dans ses pièces dramatiques et ses oeuvres romanesques, dont une fut majeure "Martin Schongauer". Après 1945, son activité d'écrivaine ne s'arrêta pas pour autant, elle fit son retour littéraire en Alsace et prit contact avec Radio-Strasbourg, pour des pièces radiophoniques, dont une fut particulièrement écoutée, "Üs em Sundgau vorne -un hingedure". Mais Lina se trouva licenciée, probablement pour avoir vécu et publié un temps en Allemagne. Elle continue toutefois sa "production littéraire" mais cette fois sous des pseudonymes (Pantaléon Meyer, ou encore Bruno Baumann,...). En 1953, ce fut la présentation au Mont Sainte-Odile, du drame "Hört, Brüder, hört", consacré à la légende de la sainte patronne de l'Alsace. 1965, vit la parution, à compte d'auteur, sous la forme de la poésie japonaise d'une oeuvre dialectale, le recueil des "Elsasseschi Haïku", qui ne furent pas des poèmes mais plutôt des appels, des signes, des questions,...mais ce fut une parution dans la solitude et l'oubli. Toute cette production littéraire de Lina Ritter-Potyka fut portée par l'idéal d'une Alsace, sous le signe de la reconciliation franco-allemande et de l'unité européenne.
Présentation du contenu Papiers de famille. Correspondances et circulaires, documents divers. Oeuvres publiées et oeuvres inédites.
Classement

La première partie, concernent les papiers de famille.

En seconde partie, la correspondance de la famille Ritter-Potyka ainsi celle que des amies et de toutes autres personnes.

En troisième partie, l'oeuvre de Lina Ritter.

Concernant l'oeuvre, afin de faciliter la recherche, le choix d'un classement par ordre de parution ou d'un classement par ordre chronologique n'est pas pertinent, car beaucoup de ses oeuvres sont inédites et non datées, le choix s'est donc porté sur un triage des oeuvres par ordre alphabétique des titres, sans tenir compte du genre littéraire (poésie, drame, prose), ni des dates de parution quand il y en a une.

Modalités d’acquisition Le Fonds "Lina Ritter", a été reçu de M. Boisson de Riquewihr, et entré dans la collection de la Bibliothèque des Dominicains de Colmar, courant de l'année 2024 .
Informations sur le traitement Ce fonds, arrivé en vrac dans quatre grosses boîtes, a été trié, coté, puis analysé et conditionné dans de nouvelles boîtes neutres.
Bibliographie Clisson-Kottmann (Adelinde). Lina Ritter (1888-1981). Contribution à l'histoire littéraire de l'espace rhénan. Thèse de doctorat nouveau régime, sous la direction d'Adrien Flinck. Université des Sciences Humaines de Strasbourg. Strasbourg, 1995, 413 p. + XC p. d'annexes.
Bibliographie Gimy (Marie-Claude). Etude du vocabulaire lyrique du poète sundgovien Lina Ritter dans ses "Elsasseschi Haïku". Université des Sciences Humaines de Strasbourg, Strasbourg, 1983, 210 p.
Bibliographie Finck (Adrien). "Ritter, Lina". Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne (N.D.B.A.), tome 31, Fédération des Sociétés d'Histoire et d'archéologie d'Alsace, Strasbourg, 1998, p. 3246-3247.
Bibliographie "Lina Ritter", wikipedia, l'encyclopédie libre
Description du contenu
Cote Ms 1628 (23-86)
Titre Oeuvreslien de Lina Ritter
Langue allemand, alsacien, français
Support Papier
Importance matérielle 115 dossiers
Dimensions Dimensions diverses
Présentation du contenu

L'oeuvre de Lina est impressionnante, mais les textes publiés ne représentent en fait qu'une infime partie de son oeuvre, la plupart sont restés inédits à ce jour. Ils sont pour l'essentiel dactylographiés, portant des annotations ou des corrections manuscrites. Nous avons même pour certains, plusieurs versions. A travers eux, ressort très souvent une valeur de document historique et de véritable témoignage.

Beaucoup de ses oeuvres sont finalisées par la formule qui exprime normalement un soulagement "Deo Gratias".

Ces documents sont dans l'ensemble dans un état de conservation assez fragile, car bon nombre sont écrits, au carbone sur du papier pelure. 

Classement Dans cette partie, sont inclus toutes les œuvres de Lina Ritter, qu'elles soient publiées, radiodiffusées ou inédites. Afin de faciliter la recherche, le choix d'un classement par ordre de parution ou d'un classement par ordre chronologique a été écarté car beaucoup des oeuvres sont inédites et non datées, le choix se porte sur celui de trier les oeuvres par ordre alphabétique des titres, sans tenir compte du genre littéraire (poésie, drame, prose), ni des dates de parution quand il y en a une.
Bibliographie Pour une analyse approfondie de son oeuvre, cf. la thèse de doctorat de Clisson (Adelinde), Lina Ritter (1888-1981), contribution à l'histoire littéraire de l'espace rhénan, Strasbourg, 1995.
Catalogue général des manuscrits
Cote :  Ms 1628 (70) Support :  Papier Importance matérielle :  3 doc. (87 f. + 96 f. + 96 f.) Dimensions  297 x 210 mm ; 295 x 210 mm Biographie ou histoire : Morand d'Altkirch du latin Morandus ou Moderamnus (né vers 1050 ou 1075, mort le 3 juin 1115), originaire de Rhénanie, né dans une famille de nobles germaniques dans le Comté de Wormsgau ou dans la région de Belfort-Héricourt, fut élevé à l'école épiscopale de Worms. A l'occasion d'un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle il entra à l'abbaye de Cluny, puis abbé à Mozat en Auvergne, il fut ensuite envoyé prieur au monastère Saint-Christophe près d'Altkirch, dans le comté de Sundgau. Il décéda le 3 juin 1115 dans sa cellule donnant sur le cloître de son monastère. Il fut inhumé dans le chœur de l'église du prieuré qui prit son nom, son caveau étant recouvert d'une dalle funéraire et d'un gisant. Canonisé en 1181 à la demande de l'évêque de Bâle, il reçut le nom d'« apôtre du Sundgau », son tombeau devenant un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le ministère de Morand fut en effet accompagné de miracles, et ses reliques furent vénérées. Il joua également un rôle important, au cours du Moyen Âge, comme saint protecteur de la vigne et du vin, en Bourgogne, en Champagne, en Lorraine, en Alsace, en Rhénanie et en Franconie et fêté le 3 juin. Ses attributs sont fréquemment une grappe de raisin dans une main et un bâton de pèlerin dans l'autre. L'église du prieuré Saint-Morand d'Altkirch, jugée trop petite, fut reconstruite en 1887 selon le style néo-roman. Elle abrite notamment le gisant de Saint Morand.  Présentation du contenu : 

Oeuvre dramatiquelien écrite pour la fête de St Morandlien, le saint patron du Sundgaulien, Pentecôte 1956. Ecrit sur initiative de René Schickelé, curé-doyen d'Altkirch (sur le modèle de "Hört, Brüder hört !" (Ms 1628 (51) )

Trois exemplaires :

- 1er exemplaire, manuscrit original, première ébauche, inédit en alsacien, avec en ajout les remarques de l'autrice.

- deux tapuscrits inédits également, copies sur papier pelure au carbone.

En ajout sur une fiche bristol manuscrite, ce qui semble être une critique de la pièce :

"Sans grandes actions dramatiques, les 3 scènes montrent essentiellement un Morand "surhumain", irréaliste, auteur de miracles peu crédibles. Le tout est peu convaincant, montre un peuple sous-développé, adhérent aux croyances païennes. Pièce ne contribuant ni à la gloire de St Morand, ni au peuple sundgovien, ni à l'aristocratie. Le problème linguistique n'est pas résolu avantageusement. Mauvais français". Suivi d'un résumé des 3 scènes.

Wilsdorf (Christian), "Morand, Saint". Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne (N.D.B.A.), tome 27, Fédération des Sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace., Strasbourg, 1996, p. 2702.
Cote Ms 1628 (70)
Titre "E Morandspiel. Drei bilder üs 'm Lebe vo unserm Sundgaupatron".
Date 1956
Langue alsacien
Support Papier
Importance matérielle 3 doc. (87 f. + 96 f. + 96 f.)
Dimensions 297 x 210 mm ; 295 x 210 mm
Biographie ou histoire Morand d'Altkirch du latin Morandus ou Moderamnus (né vers 1050 ou 1075, mort le 3 juin 1115), originaire de Rhénanie, né dans une famille de nobles germaniques dans le Comté de Wormsgau ou dans la région de Belfort-Héricourt, fut élevé à l'école épiscopale de Worms. A l'occasion d'un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle il entra à l'abbaye de Cluny, puis abbé à Mozat en Auvergne, il fut ensuite envoyé prieur au monastère Saint-Christophe près d'Altkirch, dans le comté de Sundgau. Il décéda le 3 juin 1115 dans sa cellule donnant sur le cloître de son monastère. Il fut inhumé dans le chœur de l'église du prieuré qui prit son nom, son caveau étant recouvert d'une dalle funéraire et d'un gisant. Canonisé en 1181 à la demande de l'évêque de Bâle, il reçut le nom d'« apôtre du Sundgau », son tombeau devenant un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le ministère de Morand fut en effet accompagné de miracles, et ses reliques furent vénérées. Il joua également un rôle important, au cours du Moyen Âge, comme saint protecteur de la vigne et du vin, en Bourgogne, en Champagne, en Lorraine, en Alsace, en Rhénanie et en Franconie et fêté le 3 juin. Ses attributs sont fréquemment une grappe de raisin dans une main et un bâton de pèlerin dans l'autre. L'église du prieuré Saint-Morand d'Altkirch, jugée trop petite, fut reconstruite en 1887 selon le style néo-roman. Elle abrite notamment le gisant de Saint Morand. 
Présentation du contenu

Oeuvre dramatiquelien écrite pour la fête de St Morandlien, le saint patron du Sundgaulien, Pentecôte 1956. Ecrit sur initiative de René Schickelé, curé-doyen d'Altkirch (sur le modèle de "Hört, Brüder hört !" (Ms 1628 (51) )

Trois exemplaires :

- 1er exemplaire, manuscrit original, première ébauche, inédit en alsacien, avec en ajout les remarques de l'autrice.

- deux tapuscrits inédits également, copies sur papier pelure au carbone.

En ajout sur une fiche bristol manuscrite, ce qui semble être une critique de la pièce :

"Sans grandes actions dramatiques, les 3 scènes montrent essentiellement un Morand "surhumain", irréaliste, auteur de miracles peu crédibles. Le tout est peu convaincant, montre un peuple sous-développé, adhérent aux croyances païennes. Pièce ne contribuant ni à la gloire de St Morand, ni au peuple sundgovien, ni à l'aristocratie. Le problème linguistique n'est pas résolu avantageusement. Mauvais français". Suivi d'un résumé des 3 scènes.

Bibliographie Wilsdorf (Christian), "Morand, Saint". Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne (N.D.B.A.), tome 27, Fédération des Sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace., Strasbourg, 1996, p. 2702.
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