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Lettres de François Mauriac

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Modifié le : 07/03/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Bordeaux, Gironde Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Fonds général. 10
Cote Ms 4000-.....
Titre Fonds général. 10
Langue français
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Bordeaux. Ms. X, fol. Y.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque municipale de Bordeaux
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2023
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-330636101-JIC
Présentation du contenu
Cote Ms 4295
Titre Fonds Mauriac (suite)
Description du contenu
Cote Ms 4295/23
Ancienne cote Ms 4430/12 (1-125)
Titre Lettres de François Mauriac et de Pierre Mauriac à Raymond Mauriaclien
Date 1899-1958
Importance matérielle 80 lettres autographes signées (avec 2 copies dactylographiées), 25 lettres dactylographiées signées, 13 cartes-lettres, 2 cartes de visite, 4 cartes postales, 4 enveloppes
Dimensions diverses
Présentation du contenu

Importante correspondance adressée par François Mauriac à son frère Raymond Mauriac dont 1 lettre à sa belle-sœur Antoinette. De l'enfance à la maturité, à travers ces lettres denses et intimes qui expriment le fort attachement de François à la fratrie malgré des tiraillements, émerge peu à peu l'écrivain nobélisé et l'homme de foi, et toutes les questions essentielles qui l'animeront.

Certaines lettres ont été publiées dans Lettres d'une vie, Grasset, 1981.

En-tête : 89 Rue de La Pompe Passy 40-42 ; Le Président de la Société des Gens de Lettres ; 38 Avenue Théophile Gautier. XVIe ; Le Figaro 14, Rond-Point des Champs-Elysées Paris 8e ; François Mauriac de l'Académie Française ; Malagar. st Maixant (Gironde).

Modalités d’acquisition Don : Enfants Raymond Mauriac, remis par Madeleine Grattan, 1994
Catalogue général des manuscrits
Ancienne cote :  Ms 4430/13 (84-102) Division :  84-102 Importance matérielle :  9 lettres autographes signées, 10 lettres dactylographiées signées Dimensions  diverses Présentation du contenu : 

Thèmes : Interventions de François pour la défense de son frère Pierre liencondamné pour collaboration. Impuissance de la célébrité. Madeleinelien fille de Raymond travaille à Paris [Ministère des Affaires étrangères]. Jalousie de Raymond, François lui oppose que "Les Frontenac de Paris" ne sont pas si heureux qu'il semble de loin" car "ils vivent de près le drame français". François est conscient d'occuper une "situation morale" de référent.

Problèmes financiers de Raymond avec son étude d'avoué. François se sent avantagé par l'héritage de Malagar. Allusions à Colettelien, Gidelien, Claudellien... Raymond répond à des critiques de son frère à propos d'une émission. "Il n'existe pas de bourgeoisie admirable", il existe des bourgeois qui sont d'admirables chrétiens, cite la famille Barraud, André, Henri (famille liée à Antoinette Mauriac et Jeanne Fieux). La mission de l'écrivain, être témoin. Pierre le met dans l'embarras. Ce qui touche à l' Affaire Nancel-Pénardlien est "carré" "mais le reste qu'on lui reproche subsiste". Epuration, l'éditeur Grassetlien "fait semblant d'être fou pour échapper à la Cour de justice" "et il est réellement fou". Blanzat ne peut rien pour Pierre.

Raymond reçu à Malagar. Evocation de Langon, Bouheben (propriété landaise). 1945, François Mauriac est "horrifié" et déçu par l'interprétation de Maurice Escandelien dans sa pièce Les Mal aimés à la Comédie Françaiselien, un "assassinat". Graves inquiétudes pour son frère, l'abbé Jean Mauriac, atteint d'une maladie de persécution, Jean accuse François dans une lettre : "il est le seul dans le monde entier à ne pas me prendre pour un défenseur de l'Eglise", Jean l'a "dénoncé comme un ennemi redoutable" au préfet. Envisage de l'envoyer en "maison de repos". François reçoit tardivement, après la mort de l'abbé fin décembre 1945 une lettre du 17/12, égarée car envoyée à une mauvaise adresse, dans laquelle Jean évoque le "suicide". Culpabilité de François, responsabilité de Pierre. 

1946 préparatifs du mariage de sa fille Claire Mauriac avec Yvan Wiazemsky. Affaire du Lieutenant Heller contacté pendant l'occupation par François qui était censuré et ne pouvait pas publier.

Ancienne cote Ms 4430/13 (84-102)
Division 84-102
Titre Lettres de François Mauriaclien à Raymond Mauriac
Date 1945-1948
Importance matérielle 9 lettres autographes signées, 10 lettres dactylographiées signées
Dimensions diverses
Présentation du contenu

Thèmes : Interventions de François pour la défense de son frère Pierre liencondamné pour collaboration. Impuissance de la célébrité. Madeleinelien fille de Raymond travaille à Paris [Ministère des Affaires étrangères]. Jalousie de Raymond, François lui oppose que "Les Frontenac de Paris" ne sont pas si heureux qu'il semble de loin" car "ils vivent de près le drame français". François est conscient d'occuper une "situation morale" de référent.

Problèmes financiers de Raymond avec son étude d'avoué. François se sent avantagé par l'héritage de Malagar. Allusions à Colettelien, Gidelien, Claudellien... Raymond répond à des critiques de son frère à propos d'une émission. "Il n'existe pas de bourgeoisie admirable", il existe des bourgeois qui sont d'admirables chrétiens, cite la famille Barraud, André, Henri (famille liée à Antoinette Mauriac et Jeanne Fieux). La mission de l'écrivain, être témoin. Pierre le met dans l'embarras. Ce qui touche à l' Affaire Nancel-Pénardlien est "carré" "mais le reste qu'on lui reproche subsiste". Epuration, l'éditeur Grassetlien "fait semblant d'être fou pour échapper à la Cour de justice" "et il est réellement fou". Blanzat ne peut rien pour Pierre.

Raymond reçu à Malagar. Evocation de Langon, Bouheben (propriété landaise). 1945, François Mauriac est "horrifié" et déçu par l'interprétation de Maurice Escandelien dans sa pièce Les Mal aimés à la Comédie Françaiselien, un "assassinat". Graves inquiétudes pour son frère, l'abbé Jean Mauriac, atteint d'une maladie de persécution, Jean accuse François dans une lettre : "il est le seul dans le monde entier à ne pas me prendre pour un défenseur de l'Eglise", Jean l'a "dénoncé comme un ennemi redoutable" au préfet. Envisage de l'envoyer en "maison de repos". François reçoit tardivement, après la mort de l'abbé fin décembre 1945 une lettre du 17/12, égarée car envoyée à une mauvaise adresse, dans laquelle Jean évoque le "suicide". Culpabilité de François, responsabilité de Pierre. 

1946 préparatifs du mariage de sa fille Claire Mauriac avec Yvan Wiazemsky. Affaire du Lieutenant Heller contacté pendant l'occupation par François qui était censuré et ne pouvait pas publier.

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