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Lettre de François Mauriac à Henry de Montherlant

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Modifié le : 07/03/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Bordeaux, Gironde Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Fonds général. 10
Cote Ms 4000-.....
Titre Fonds général. 10
Langue français
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Bordeaux. Ms. X, fol. Y.

Informations sur l'instrument de recherche
Auteur(s) Bibliothèque municipale de Bordeaux
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2023
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-330636101-JIC

Dans le document :

Présentation du contenu
Cote Ms 4262
Titre Correspondance entre François Mauriaclien et Henry de Montherlantlien
Date 1917-1965
Importance matérielle 27 lettres : 22 lettres autographes signées, 1 lettre dactylographiée signée de François Mauriac à Henry de Montherlant ; 4 brouillons de lettres d'Henry de Montherlant à Mauriac
Présentation du contenu

Correspondance entre les deux écrivains qui témoigne de la naissance de leur amitié, des marques de l'admiration de Mauriac pour le jeune écrivain qu'il va aider et "pousser" mais aussi de leurs brouilles et de leurs différentes sensibilités. Très vite François Mauriac passe de formules de politesse neutres : "je vous serre les mains" à "amicalement vôtre", à "affectueusement"… 

Ensemble lacunaire de lettres qui ont été classées et dont certaines ont été numérotées.
Modalités d’acquisition Achat : Paris : Ader : Salle des ventes Favart, Thierry Bodin expert, 16 mai 2018
Index

Mauriac, François (1885-1970)lien[Auteur]

Montherlant, Henry de (1895-1972)lien[Destinataire de lettres]

Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Division :  21 Importance matérielle :  1 lettre autographe signée Dimensions  225 x 175 mm Présentation du contenu : 

Cette lettre fait état de leur brouille et des échos dans la presse de leur réconciliation. François Mauriac reconnait avoir été blessant et réaffirme ses sentiments malgré les blessures apparentes. "Notre tentative de "fraternité" a bien mauvaise presse. Elle aura au moins servi de mesure à cette haine qui déferle de partout... qu'elle serve au moins à nous rapprocher." Mauriac exprime des regrets "J'ai eu de grands torts envers vous", Mauriac a été irrité par le personnage de Costa dans le roman Les jeunes filles. "J'ai été blessant avec vous et et l'ai été en public, ce qui est impardonnable mais vous me pardonnerez." Il exprime son admiration et son sentiment d'un amour à sens unique : "Vous êtes ce soldat que j'ai vu entrer un jour... et qui m'a laissé le manuscrit de La relève du matin ; et je n'oublierai jamais cette merveilleuse sensation de génie : le "don" à l'état pur et appliqué à fixer l'indicible, ce mystère, ce secret de l'enfant qui se fait homme... dès ce jour là je vous ai admiré - et aimé pour moi seul, parce qu'il y a une espèce d'êtres dont vous êtes, de qui un aimé ne doit rien attendre que ce plaisir d'aimer en secret un artiste qu'on admire"... Mauriac évoque "les horreurs de [son] courrier" et croit en leur "fraternité" qu'ils ont évoqué "devant les hommes".

En-tête et/ou thème de la carte postale : 38, Avenue Théophile Gautier. XVIe

Sujet(s) : Brouille ; Fraternité ; Amitié ; Costa (personnage de Les jeunes filles) ; Les jeunes filles ; La relève du matin

 Modalités d’acquisition : Achat : Paris : Ader : Salle des ventes Favart, Thierry Bodin expert, 16 mai 2018 Editée dans Lettres d'une vie, Grasset, 1981. N° 218. Voir la réponse de Montherlant citée dans l'ouvrage
Division 21
Titre Lettre de François Mauriac à Henry de Montherlant
Date 26 avril 1938
Importance matérielle 1 lettre autographe signée
Dimensions 225 x 175 mm
Présentation du contenu

Cette lettre fait état de leur brouille et des échos dans la presse de leur réconciliation. François Mauriac reconnait avoir été blessant et réaffirme ses sentiments malgré les blessures apparentes. "Notre tentative de "fraternité" a bien mauvaise presse. Elle aura au moins servi de mesure à cette haine qui déferle de partout... qu'elle serve au moins à nous rapprocher." Mauriac exprime des regrets "J'ai eu de grands torts envers vous", Mauriac a été irrité par le personnage de Costa dans le roman Les jeunes filles. "J'ai été blessant avec vous et et l'ai été en public, ce qui est impardonnable mais vous me pardonnerez." Il exprime son admiration et son sentiment d'un amour à sens unique : "Vous êtes ce soldat que j'ai vu entrer un jour... et qui m'a laissé le manuscrit de La relève du matin ; et je n'oublierai jamais cette merveilleuse sensation de génie : le "don" à l'état pur et appliqué à fixer l'indicible, ce mystère, ce secret de l'enfant qui se fait homme... dès ce jour là je vous ai admiré - et aimé pour moi seul, parce qu'il y a une espèce d'êtres dont vous êtes, de qui un aimé ne doit rien attendre que ce plaisir d'aimer en secret un artiste qu'on admire"... Mauriac évoque "les horreurs de [son] courrier" et croit en leur "fraternité" qu'ils ont évoqué "devant les hommes".

En-tête et/ou thème de la carte postale : 38, Avenue Théophile Gautier. XVIe

Sujet(s) : Brouille ; Fraternité ; Amitié ; Costa (personnage de Les jeunes filles) ; Les jeunes filles ; La relève du matin
Modalités d’acquisition Achat : Paris : Ader : Salle des ventes Favart, Thierry Bodin expert, 16 mai 2018
Bibliographie Editée dans Lettres d'une vie, Grasset, 1981. N° 218. Voir la réponse de Montherlant citée dans l'ouvrage
Citer ce document : https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadcgm:EADC:b79794581
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