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Œuvres pour clavecin (Italie) : Baldassare Galuppi

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Modifié le : 20/11/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Lyon, Rhône Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire du fonds Ennemond Trillat
Cote Ms 8008
Titre Fonds Ennemond Trillat
Origine Trillat, Ennemond (1890-1980)lien. Producteur du fonds
Date 1901-2007
Support Papier
Importance matérielle 0,28 mètre linéaire
Biographie ou histoire Né le 5 décembre 1890, Ennemond Trillat est un pianiste, organiste et compositeur lyonnais du XXe siècle. Fils de Paul Trillat, organiste titulaire des orgues de la cathédrale Saint-Jean de Lyon, il suit une formation de pianiste et d'organiste, d'abord à Lyon auprès de Charles-Marie Widor, puis au Conservatoire de Paris auprès d'Isidor Philipp (1863-1958), Edouard Risler (1873-1929) et Louis Vierne (1870-1937). Muni d’un Premier Prix de piano du Conservatoire de Paris en 1908, il évolue dans le milieu musical parisien, partageant ses activités de concertiste et de professeur entre Paris et Lyon. Revenu définitivement à Lyon suite au décès de son père, il devient professeur de piano supérieur au Conservatoire de Lyon de 1919 à 1942 où il succède à Antoine Mariotte (1875-1944). Il consacre ainsi à la formation des jeunes artistes lyonnais tout le temps que lui laisse une carrière de virtuose international. Comme soliste, Ennemond Trillat accomplit d’innombrables tournées sur les rives de la Méditerranée, en Syrie, en Egypte et en Afrique du Nord, ainsi qu’en Europe, en Espagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche ou en Tchécoslovaquie. Dès 1921, il forme le "Trio Trillat" avec la violoniste Hortense de Sampigny (18..-1969) et le violoncelliste Jean Witkowski (1895-1953), ensemble avec lequel il donne maints concerts, révélant par exemple à Nice l’intégrale des trios de Beethoven. Il joue également avec Georges Enesco, Francis Poulenc et Vincent d’Indy, ou accompagne quelques voix illustres comme Ninon Vallin. Parallèlement, il se produit bien volontiers dans sa propre ville, lors de conférences-récitals donnés aux "Heures" de Madame Grignon-Faintrenie où il crée un genre nouveau, alternant anecdotes, souvenirs et intermèdes musicaux. Mais le praticien et le pédagogue se doublent aussi d’un chercheur. Il aime à découvrir, exhumer et restituer les partitions du passé, puisant dans l'importante collection de l’ancienne Académie des Beaux-Arts conservée à la Bibliothèque de Lyon. Ainsi, il fait renaître Jean-Philippe Rameau et Jean-Marie Leclair, mais surtout restitue l’oratorio d’Alessandro Scarlatti, Le Martyre de Saint-Ursule, à partir de la partition manuscrite conservée dans les collections de la ville. En 1941, Ennemond Trillat est nommé directeur du Conservatoire de Lyon, poste auquel il succède à Georges Martin Witkowski, atteint par la limite d’âge, et qu’il occupa jusqu’en 1962. Celui que l’on nomme familièrement Papamond dans les couloirs du bâtiment de la rue de l’Angile va profondément marquer l’enseignement de l’institution et plusieurs générations d’élèves. Devenu l’un des piliers de la vie musicale lyonnaise, il préside encore avec Maurice Jacob à la naissance du Cercle d’études musicales universitaires qui allait devenir, après guerre, la section lyonnaise des Jeunesses musicales de France, puis participe en 1949 au lancement du Festival de Lyon-Charbonnières et s’investit dans la création de la Société de musique de chambre (1953), avant de se retirer de la vie publique en 1963. Ennemond Trillat continua cependant des recherches personnelles en musicologie jusqu’à sa mort survenue le 9 juillet 1980. Quelques mois auparavant, en janvier 1980, âgé de 90 ans, il assistait une dernière fois à la reprise du Martyre de Sainte-Ursule interprété par d’anciens élèves de la Maison de la rue l’Angile, sous la direction de Michel Lombard, nouveau directeur d’un conservatoire qu’il avait lui-même dirigé pendant de nombreuses années.
Présentation du contenu

Le présent fonds contient, pour la moitié, les partitions manuscrites autographes réalisées par Ennemond Trillat pour la transcription et la reconstitution de deux oeuvres pour clavecin d'Alessandro Scarlatti : Le Martyre de Sainte-Ursule et le Labyrinthe sentimental. L'autre moitié du fonds comporte ses autres créations musicales, la revue de presse de ses différents concerts-récitals et autres interventions publiques - notamment comme directeur du Conservatoire de Lyon, sa correspondance et celle de sa fille, Jeanne Léonhardt-Trillat, avec Suzanne Milibert et Flore Wend, et, enfin, ses différents écrits ainsi que ses représentations graphiques et photographiques.

Ce fonds embrasse la carrière de ce musicien talentueux, sur près d'un demi-siècle, de 1935, date de la redécouverte des oeuvres d'Alessandro Scarlatti parmi les manuscrits de la Bibliothèque municipale de Lyon, jusqu'à sa mort en 1980. Suivent ensuite, les différentes cérémonies d'hommages post mortem - notamment en 1990 à l'occasion de la célébration des 10 ans de son décès - et les différentes correspondances posthumes, échangées à son sujet avec des personnes l'ayant connu.
Classement Le plan de classement choisi suit l'importance matérielle des différents domaines d'activité d'Ennemond Trillat présents dans le fonds : d'abord, ses reconstitutions d'oeuvres baroques pour clavecin ; puis, ses propres créations musicales ; suivent les différentes coupures de presse relatives à sa carrière et ses concerts ; sa correspondance et celles de ses descendantes - à savoir : sa fille Jeanne dite "Ninou" Léonhardt-Trillat et sa petite-fille, Anne Prost-Romand - avec Suzanne Milibert et Flore Wend. Suivent, enfin, ses écrits et ses représentations graphiques et photographiques.
Historique de la conservation Avant de parvenir à la Bibliothèque municipale de Lyon, le fonds a été la possession de la fille d'Ennemond Trillat, Jeanne Léonhardt-Trillat dite "Ninou" ; puis, par succession, de la fille de cette dernière, Anne Prost-Romand.
Modalités d'acquisition Don d'Anne Prost-Romand, 22 février 2007.
Informations sur l'évaluation

Très peu de documents ont été éliminés au cours du travail de classement : seuls les documents en double ont été éliminés, ainsi que les conditionnements d'origine, quand ils ne comportaient pas de mentions manuscrites apposées par Ennemond Trillat ou ses descendants.

Le volume du fonds est donc resté presqu'inchangé suite au travail de tri et de sélection.
Documents en relation Ces archives doivent être rapprochées de celles données par le Conservatoire national de région de Lyon à la Ville de Lyon et qui abordent l'ensemble de l'activité créatrice et musicale d'Ennemond Trillat, alors au poste de directeur du Conservatoire de Lyon. Ces archives sont également conservées à la bibliothèque municipale de Lyon ; elles sont en cours de traitement.
Bibliographie

DERAIL (Lore), "Ennemond Trillat, théoricien et praticien", Gryphe (revue patrimoniale de la BML), no 18, décembre 2007, p. 19-26.

EMERY (Cécile), Ennemond Trillat, musicien lyonnais, Lyon : Presses universitaires de Lyon, 1979, 126 p.
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits est soumise à l'autorisation des ayants droit de l'auteur et doit être notifiée à la bibliothèque municipale de Lyon.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Lyon, ms 8008 (préciser la subdivision).

Informations sur l'instrument de recherche
Auteur(s) Amaury Tribalat
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de publication Novembre 2024
Création Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par Amaury Tribalat avec le logiciel TapIR. Achevé le 21 août 2024.
Langue(s) de l'instrument de recherche Inventaire rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-693836101-F32a

Dans le document :

Présentation du contenu
Cote Ms 8008 (1)-(8)
Titre Transcriptions et reconstitutions d'oeuvres anciennes
Date entre 1901 et 1990
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Cote :  Ms 8008 (5) Importance matérielle :  11 feuillets Présentation du contenu : 

 Ensemble de transcriptions de partitions pour clavecin, de compositeurs italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, écrites probablement par Ennemond Trillat.

Les partitions reprennent les oeuvres suivantes : 

  • 1. Bernardo Pasquini, Toccata
  • 2. Padre Martini, Siciliana
  • 3. Baldassare Galuppi, Sonata
  • 4. Domenico Scarlatti, Sonate XLII
  • 5. Domenico Scarlatti, "Les Echos" ?
  • 6. Domenico Scarlatti, Toccata LII
  • 7. Domenico Scarlatti, "241"
  • 8. Domenico Scarlatti, "243"
  • 9. Domenico Scarlatti, "245"
  • 10. Domenico Scarlatti, "249"
Cote Ms 8008 (5)
Titre Œuvres pour clavecin (Italie) : Baldassare Galuppilien, Giovanni Battista Martinilien, Bernardo Pasquinilien, Domenico Scarlattilien
Date entre 1901 et 1980
Langue français
Importance matérielle 11 feuillets
Présentation du contenu

 Ensemble de transcriptions de partitions pour clavecin, de compositeurs italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, écrites probablement par Ennemond Trillat.

Les partitions reprennent les oeuvres suivantes : 

  • 1. Bernardo Pasquini, Toccata
  • 2. Padre Martini, Siciliana
  • 3. Baldassare Galuppi, Sonata
  • 4. Domenico Scarlatti, Sonate XLII
  • 5. Domenico Scarlatti, "Les Echos" ?
  • 6. Domenico Scarlatti, Toccata LII
  • 7. Domenico Scarlatti, "241"
  • 8. Domenico Scarlatti, "243"
  • 9. Domenico Scarlatti, "245"
  • 10. Domenico Scarlatti, "249"
Citer ce document : https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadcgm:EADC:b79402615
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