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Lettres à Louis Nordheim

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Modifié le : 19/12/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque historique de la Ville de Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Collections théâtrales. Correspondances et manuscrits isolés (non fiction)
Cote ...-TMS-...
Titre Correspondances et manuscrits isolés (non fiction)
Modalités d'acquisition Don de l'Association de la régie théâtrale en 1969, et enrichissement régulier depuis.
Conditions d'accès Accès sur autorisation préalable et communication en table de réserve.
Conditions d'utilisation Les documents peuvent être reproduits sous réserve de l'obtention de l'autorisation des ayants-droit.
Citer sous la forme Citer sous la forme : Bibliothèque historique de la Ville de Paris, [cote].

Informations sur l'instrument de recherche

Éditeur Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Langue(s) de l'instrument de recherche Notice rédigée en français
Description des révisions
  • janvier 2022
    • L'ensemble de lettres écrites par Jean Raphanel et reçues par lui a été extrait pour constituer un inventaire autonome.
  • mai 2024
    • Les correspondances d'Henry Bernstein, d'Eugène Bertrand et d'Albert Carré ont été extraites pour constituer des inventaires autonomes. Les correspondances de William Busnach et Mathilde Tarquini d'or ont été intégrées à l'inventaire des archives d'Aristide Bruant.
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMSUP-751045102-CT08
Présentation du contenu
Titre Coquelin, Constant (1841-1909)
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Cote :  4-TMS-07231 Importance matérielle :  49 feuillets Présentation du contenu : 

30 lettres autographes, 1 enveloppe et 1 texte dactylographié (biographie de Louis Nordheim).

Extrait du catalogue de vente : Louis Nordheim (1847-1921), fils d’un marchand de cuirs, rencontra Félix Faure en 1867, lors d’un voyage d’apprentissage au Havre. Ils devinrent amis, et Faure fit connaître le tout-Paris à Nordheim qui faisait des séjours réguliers dans la capitale.La correspondance commence à la disparition de la mère de Coquelin en 1894, puis s’arrête pour reprendre dans les années 1903-1908. Coquelin écrit de Paris, mais aussi pendant ses tournées en France, en Europe ou au retour d’Amérique, pendant ses vacances, ou ses séjours à Cambo, chez Rostand, et dans les dernières années de sa vie de Couilly-Pont-aux-Dames. Les lettres évoquent les tournées, les représentations, les répétitions, les succès : La Montansier avec Réjane (Londres 1904) Thermidor, Les Oberlé, L’Avare , les reprises de Cyrano (1905)…Lors d’une tournée en Allemagne, il rencontre au château de Neudeck l’Empereur (Guillaume II) dont il fait l’éloge. Il est souvent question de cigares « Jubilos » que Nordheim lui envoie de Hambourg, des amis parisiens (Faure, Waldeck, Barrère…) et aussi d’achat de tableaux : « Je vois le paysage de Diaz, si on pouvait l’avoir pour une demi-douzaine de mille ce serait bien, le Fromentin pour une dizaine de mille irait aussi »…À partir de 1904, il attend avec enthousiasme et impatience la pièce que Rostand écrit pour lui, Chantecler. De Bordeaux, il écrit : « On a lu le 1er acte de Chantecler. Je ne puis vous exprimer la folie, l’extase et l’admiration de tous ceux qui assistaient à la lecture. C’était un véritable délire !... ! Je vais entendre le 4ème acte chez Rostand… et causer avec lui de l’exécution de cette incomparable histoire »… 1905 : « je ne crois pas encore avoir cette saison la pièce de Rostand » 1908 : « Nous répétons Chantecler, et cela va être un terrible travail s’il faut se hausser à la hauteur de toutes les beautés ». 13 août 1908 : « Je suis sur le second acte de Chanteclerc : c’est admirable »… Dans les lettres de 1908, il fait part de sa fatigue et de son surmenage ; il ne pourra créer Chantecler, puisqu’il mourra le 27 janvier 1909.

Modalités d’acquisition : Achat, Ader, vente du 13 mars 2023, lot 41
Cote 4-TMS-07231
Titre Lettres à Louis Nordheim
Date 1894-1909
Importance matérielle 49 feuillets
Présentation du contenu

30 lettres autographes, 1 enveloppe et 1 texte dactylographié (biographie de Louis Nordheim).

Extrait du catalogue de vente : Louis Nordheim (1847-1921), fils d’un marchand de cuirs, rencontra Félix Faure en 1867, lors d’un voyage d’apprentissage au Havre. Ils devinrent amis, et Faure fit connaître le tout-Paris à Nordheim qui faisait des séjours réguliers dans la capitale.La correspondance commence à la disparition de la mère de Coquelin en 1894, puis s’arrête pour reprendre dans les années 1903-1908. Coquelin écrit de Paris, mais aussi pendant ses tournées en France, en Europe ou au retour d’Amérique, pendant ses vacances, ou ses séjours à Cambo, chez Rostand, et dans les dernières années de sa vie de Couilly-Pont-aux-Dames. Les lettres évoquent les tournées, les représentations, les répétitions, les succès : La Montansier avec Réjane (Londres 1904) Thermidor, Les Oberlé, L’Avare , les reprises de Cyrano (1905)…Lors d’une tournée en Allemagne, il rencontre au château de Neudeck l’Empereur (Guillaume II) dont il fait l’éloge. Il est souvent question de cigares « Jubilos » que Nordheim lui envoie de Hambourg, des amis parisiens (Faure, Waldeck, Barrère…) et aussi d’achat de tableaux : « Je vois le paysage de Diaz, si on pouvait l’avoir pour une demi-douzaine de mille ce serait bien, le Fromentin pour une dizaine de mille irait aussi »…À partir de 1904, il attend avec enthousiasme et impatience la pièce que Rostand écrit pour lui, Chantecler. De Bordeaux, il écrit : « On a lu le 1er acte de Chantecler. Je ne puis vous exprimer la folie, l’extase et l’admiration de tous ceux qui assistaient à la lecture. C’était un véritable délire !... ! Je vais entendre le 4ème acte chez Rostand… et causer avec lui de l’exécution de cette incomparable histoire »… 1905 : « je ne crois pas encore avoir cette saison la pièce de Rostand » 1908 : « Nous répétons Chantecler, et cela va être un terrible travail s’il faut se hausser à la hauteur de toutes les beautés ». 13 août 1908 : « Je suis sur le second acte de Chanteclerc : c’est admirable »… Dans les lettres de 1908, il fait part de sa fatigue et de son surmenage ; il ne pourra créer Chantecler, puisqu’il mourra le 27 janvier 1909.

Modalités d’acquisition Achat, Ader, vente du 13 mars 2023, lot 41
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Coquelin, Constant (1841-1909)[Auteur]

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