Accueil CCFr  >   EADC Liasse 6
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Liasse 6

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 05/06/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque Jean-Jacques Rousseau. Chambéry, Savoie Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire des manuscrits et fonds d'archives de la médiathèque Jean Jacques Rousseau
Cote MSS C 156 à MSS C 1.493
Titre Manuscrits et archives entrées à la bibliothèque après 1901
Langue français
Importance matérielle 138 volumes et 8 dossiers
Biographie ou histoire Une structuration des manuscrits et archives de la Médiathèques Jean-Jacques Rousseau a été faite en adéquation avec les directives de la BnF. Les manuscrits de cette collection ont donc été agrégés numériquement sous l'appellation Manuscrits et archives entrées après 1901, en suivant une logique chronologique d'entrée des pièces (dons ou acquisitions).
Présentation du contenu

Cet ensemble est composé de 146 volumes et dossiers. Chronologiquement très étendu, il se compose de manuscrits remontant jusqu'au XIVe siècle, notamment avec la précieuse Lettre de Louis XIII, roi de France, pour gratifier une pension de 400 livres, le 15 mai 1618 (MSS B 478) ou encore, plus tardif, la Bulle pontificale du pape Clément VI (1291-1352) à un ordre des Carmes, XIVe siècle (MSS A 486). Linguistiquement, cette collection est riche de volumes écrits en français, en italien et en latin, tel que le Tychonis Brahe thesaurus observationum 1563-1595, écrit au XVIIe ou XVIIIe siècle (MSS C 331-1 à 2). Ces deux volumes ont été annotés par Jérôme de Lalande (1732-1807), un astronome français et important contributeur pour les sciences de son temps.

La thématique principale de cette collection est la Savoie, en témoigne de nombreux manuscrits et dossier sur l'histoire locale : Notes sur l'histoire de la Savoie, écrit en 1969 par Henri Ménabréa, (1882-1968) bibliothécaire et historien de la Savoie (MSS B 487) ; ou encore, plus ancien, Des anciens thermes d'Aix en Savoye, écrit en 1788 par le comte François de Mouxy de Loche (1756-1837) officier savoyard, entomologiste, et historien régional (MSS A 532). Dans la continuité de ces personnalités savoyardes, se place un auteur récurrent dans cette collection : Antony Dessaix (1825-1893). Journaliste à Lyon, puis archiviste adjoint à Chambéry, il a fait don de près de 15 manuscrits autographes à la bibliothèque municipale.

D'autres donateurs ont privilégié la bibliothèque municipale pour protéger leur histoire, dont la marquise de Jouffroy d'Abans, qui a fait don de ses archives, Brouillons de lettres, titres et papiers concernant les Familles de Pingon et de Mme la marquise de Jouffroy d'Abans, du XVIIIe-XIXe siècle (MSS C 352), ou encore les Documents et archives du Général de division et sénateur Philibert Mollard (1801-1873), au XIXe siècle (MSS C 474), qui a donné 141 pièces, comptant des remises de médailles, titres, reconnaissances de réussites, ordre de mission, ou encore compte rendu d'activité militaire. Un riche fonds pour l'histoire militaire, de ce proche de Napoléon III, entre l'Empire Français et le Piémont-Sardaigne.

Modalités d'acquisition Diverses. Chaque pièce est sujette à une modalité d'entrée/d'acquisition propre.
Conditions d'accès Document patrimonialL'accès aux collections patrimoniales est libre d'accès après avoir fait l'objet d'une demande en salle de lecture.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Chambéry, MSS X, f. Y.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Chambéry
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2024
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-730656101-1bR
Présentation du contenu
Cote MSS A 476
Titre Correspondance ecclésiastique de Mgr François-Marie Vibert de Massingy (1800-1876), évêque de Maurienne
Date XIXe siècle
Langue français, latin
Support papier
Importance matérielle 59 lettres
Biographie ou histoire

François-Marie Vibert de Massingy, issu d'une famille bourgeoise, est né à Yenne, en Savoie, le 14 août 1800, alors département du Mont-Blanc du Consulat français. Il suit très tôt un parcours religieux. Il obtient ensuite un doctorat en théologie et un autre en droit à Turin, et part ensuite à Paris effectuer son séminaire. Il est ordonné prêtre en 1824, alors âgé seulement de 24 ans. Il part ensuite s'installer à Chambéry. En 1826, il devient membre de l'Académie de Savoie. Puis, il devient le secrétaire de François-Marie Bigex, archevêque de Chambéry, et ensuite vicaire général de Chambéry pour le compte d'Antoine Martinet, successeur de François-Marie Bigex en tant qu'archevêque de Chambéry. C'est le 25 mars 1841 que Vibert est nommé évêque de Maurienne par le cardinal italien Luigi Lambruschini, ce dernier ayant été nommé cardinal par le pape Grégoire XVI. Vibert porte alors les titres de « Prince d'Aiguebelle » et de « comte romain ». Il débute alors ses lettres par la phrase suivante : « François-Marie Vibert, par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, évêque de Maurienne, prince d'Aiguebelle et comte romain ». En 1842, il achète un terrain près du couvent Saint-Joseph, en Maurienne, pour y construire ensuite une maison de retraite pour les prêtres âgés. La maison devient ensuite un lieu d'accueil de missionnaires diocésains, puis des dominicains, et enfin des capucins. Vibert est également connu pour être un évêque aux idées sociales. Il devient président du comice agricole de Saint-Jean-de-Maurienne en 1843.

En 1845, une maladie frappe les cultures de pommes de terres dans la région. Il adresse des lettres aux curés de son diocèse pour indiquer comment lutter contre cette maladie. En 1848, dans un contexte du « Printemps des Peuples » en Europe, il envoie des lettres au clergé de son diocèse pour qu'il intervienne en faveur des familles dont les enfants ont été envoyés à la guerre.

En 1854, il envoie des lettres aux prêtres et fidèles de son diocèse pour leur apprendre comme se protéger des apparitions de choléra dans la région. Tout cela fait de Vibert un évêque profondément social. Une des spécificités de Vibert est sa dévotion toute particulière envers la Vierge Marie. Il se dit favorable de manière très hâtive au dogme de l'Immaculée Conception, qui est par la suite proclamé le 8 décembre 1854 par le pape Pie IX.

En 1855, il demande à son clergé d'organiser des grandes fêtes dédiées à la Vierge. Il est impliqué en 1866 dans l'affaire Thorey et Cantianille. Il accueille ces derniers dans le cloître de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, ainsi que leur enfant Henri, revenant tous les trois de Rome pour se défaire auprès du pape d'une condamnation de l'évêque de Sens, ayant été obligé de fuir Auxerre. Cantianille évoque des apparitions et des révélations à Vibert. L'année suivante, l'abbé Thorey publie les révélations de Cantianille, le livre étant très rapidement condamné et banni par le Saint-Siège. Monseigneur Alexis Billiet, alors archevêque de Chambéry et cardinal nommé par Pie IX, est obligé d'intervenir pour résoudre l'affaire, et la complicité de Vibert dans cette affaire vient ternir son image, puisque son chancelier, Portaz, est obligé de fuir la Savoie. Entre 1869 et 1870, Vibert participe au concile Vatican I à Rome, qui a pour issue la proclamation de l'infaillibilité pontificale. De retour en Maurienne, Vibert est de nouveau confronté à une nouvelle affaire.

En 1873, Théotiste Covarel de Fontcouverte a des apparitions de la Vierge, cette dernière lui révélant que le clergé mauriennais est corrompu suite à l'affaire Thorey et Cantianille, et disant que les prêtres ayant combattu Cantianille sont damnés. Vibert approuve les dires de Théotiste et de la Vierge, puisque Vibert a soutenu Cantianille. C'est cette affaire avec Théotiste qui vient définitivement mettre un coup d'arrêt à la carrière ecclésiastique de Vibert. Ses prêtres, exaspérés, envoient une pétition à Rome pour que le pape Pie IX entende cette affaire et réagisse.

En 1875, c'en est assez pour le Saint-Siège. Pie IX fait enfermer Théotiste à l'hôpital psychiatre de Bassens, et Vibert est démis de toutes ses fonctions ecclésiastiques et privé de son diocèse. Vibert, désormais laïc, se retire à Yenne en mai 1876, et y décède le 31 octobre de la même année.

Bibliographie Juret, Cédric, élève en master Patrimoine et Musées, Université Savoie-Mont Banc, recherches descriptives réalisées dans le cadre d’une étude du fonds d’archive, mai 2024.
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Importance matérielle :  5 lettres
Titre Liasse 6
Importance matérielle 5 lettres
Retour en haut de page