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Léon BloyLéon Bloy

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Modifié le : 21/11/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque Michel-Crépeau. La Rochelle, Charente-Maritime Voir tous les inventaires
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Intitulé de l'instrument de recherche Manuscrits de la médiathèque Michel Crépeau de La Rochelle. Troisième supplément (2138-2186 ; 2228-2231 ; 2318-2323 ; 2431-2724 ; 2933-3007 ; 3043-3166 ; 3175-....)
Titre Manuscrits de la médiathèque Michel Crépeau de La Rochelle ( (2138-2186 ; 2228-2231 ; 2318-2323 ; 2431-2724 ; 2933-3007 ; 3043-3166 ; 3175-....)
Date 1200 à 2020
Langue français
Importance matérielle 60 mètres linéaires
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une inscription préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèque d'agglomération de La Rochelle

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque Michel-Crépeau
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-173006102-lsz
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms 2983 Support :  Papier Importance matérielle :  30 feuillets Dimensions  Formats divers Présentation du contenu : 

12 lettres autographes signées de Léon Bloy, adressées de Paris à Georges Khnopff, à Bruxelles. Certaines sont accompagnées de leur enveloppe.

  • 1er mars 1887 : "Mon livre qui était mon unique et suprême ressource a été parfaitement étouffé et je suis semblable à l'ouvrier d'un atroce maître qui ne se contenterait pas de lui refuser son salaire, après un labeur accablant, mais qui le ferait encore expirer dans les tortures. Je suis sans pain, sans ressources d'aucune sorte et bientôt sans gîte." (feuillets 1 à 3)
  • 3 mars 1887 : "Avoir reçu une vocation despotique, absolue, d'artiste, dans une société réfractaire à toute grandeur et être réduit à chercher son pain, pensez-vous qu'il soit facile d'imaginer un pire destin? Il m'a fallu plus d'un an pour écrire Le Désespéré, parce qu'il m'a fallu continuellement sacrifier deux jours sur quatre pour ne pas mourir de faim." (feuillets 4 et 5)
  • 5 mars 1887 : remerciement pour un envoi d'argent, énumération des difficultés d'un éventuel déménagement à Bruxelles et demande de renseignements concernant son correspondant (feuillets 6 et 7)
  • 14 mars 1887, en haut à gauche de la première page : "Cette lettre ayant un caractère assez confidentiel, je prie mon ami de ne la communiquer qu'à des gens très sûrs et de ne s'en dessaisir à aucun prix". Copie de la lettre adressée à un éditeur pour présenter le sujet de son prochain livre, puis "Le fond de mon livre, le voici : Il n'y a pour la femme - créature temporairement, provisoirement inférieure, que deux façons d'être acceptables : la maternité la plus auguste ou le plaisir. En d'autres termes : la Sainteté ou la Prostitution. Marie-Magdeleine avant ou Marie-Magdeleine après." (feuillets 9 et 10)
  • 21 avril 1887 : "Aujourd'hui, je veux vous parler de Huysmanslien. Ce grand artiste qui est un de mes amis les plus chers est sur le point de lancer un nouveau livre En rade [...] Huysmans peu aimé de de la grande presse parisienne à cause de la hauteur de son esprit et d'ailleurs fort compromis par son amitié pour moi, aura vraisemblablement très peu de publicité pour son nouveau livre [...]" (feuillet 11)
  • 11 mai 1887 : renseignements bibliographiques concernant Raymond Bruckerlien (feuillets 13 et 14)
  • 1er juin 1887 : visite de leur ami commun Verhaerenlien, évocation de l'incendie de l'Opéra comique (feuillets 16 et 17)
  • 25 juin 1887 : Bloy évoque son étude sur Villiers de l'Isle Adam, sa mauvaise santé et s'excuse d'avoir pu blesser blesser involontairement son ami, "... vous êtes bien le dernier homme que je songerais à offenser." (feuillets 19 et 20)
  • 10 juillet 1887 : "Je vous en conjure, écartez donc de nos relations tout respect déplacé, tout protocole. Je vous assure que cela me désoriente complètement. Je suis, croyez moi, une très grosse bête, sans complication d'aucune sorte, rudimentaire et coutumier de beaucoup de gaffes [...] Ma santé est meilleure aujourd'hui. J'avais à traverser ma crise annuelle, voilà tout. Les mois de mai et de juin me sont incléments, atroces [...] Aujourd'hui, nous sommes en juillet, c'est fini. Je rentre dans la mélancolie sans turbulence qui est mon état normal." (feuillets 21 et 22)
  • 17 novembre 1888 : "J'ai toujours souffert d'une manière exquise et rare, mais dans ces derniers mois, il semble que la Providence ait voulu me traiter avec une particulière férocité", suit le tableau des difficultés matérielles de Bloy (feuillets 24 et 25)
  • 17 janvier 1889 : "Je ne suis pas malade, en effet, mais triste, profondément, et quelque peu affolé. Ma nouvelle situation au Gil Blas est plus que difficile et je ne parviens à m'y maintenir que par un continuel miracle". (feuillets 27 et 28)
  • Feuillet d'une lettre sans date ni mention du destinataire, partie inférieure manquante. Bloy évoque ses difficultés matérielles et Max Wallerlien (feuillet 30)
Modalités d’acquisition : Achat aux enchères, vente Daniel Sickleslien, 14e partie, Paris, Drouot, 1 et 2 juillet 1993.
Cote Ms 2983
Titre Léon Bloylien. Lettres à Georges Khnopfflien
Date 1887-1889
Support Papier
Importance matérielle 30 feuillets
Dimensions Formats divers
Présentation du contenu

12 lettres autographes signées de Léon Bloy, adressées de Paris à Georges Khnopff, à Bruxelles. Certaines sont accompagnées de leur enveloppe.

  • 1er mars 1887 : "Mon livre qui était mon unique et suprême ressource a été parfaitement étouffé et je suis semblable à l'ouvrier d'un atroce maître qui ne se contenterait pas de lui refuser son salaire, après un labeur accablant, mais qui le ferait encore expirer dans les tortures. Je suis sans pain, sans ressources d'aucune sorte et bientôt sans gîte." (feuillets 1 à 3)
  • 3 mars 1887 : "Avoir reçu une vocation despotique, absolue, d'artiste, dans une société réfractaire à toute grandeur et être réduit à chercher son pain, pensez-vous qu'il soit facile d'imaginer un pire destin? Il m'a fallu plus d'un an pour écrire Le Désespéré, parce qu'il m'a fallu continuellement sacrifier deux jours sur quatre pour ne pas mourir de faim." (feuillets 4 et 5)
  • 5 mars 1887 : remerciement pour un envoi d'argent, énumération des difficultés d'un éventuel déménagement à Bruxelles et demande de renseignements concernant son correspondant (feuillets 6 et 7)
  • 14 mars 1887, en haut à gauche de la première page : "Cette lettre ayant un caractère assez confidentiel, je prie mon ami de ne la communiquer qu'à des gens très sûrs et de ne s'en dessaisir à aucun prix". Copie de la lettre adressée à un éditeur pour présenter le sujet de son prochain livre, puis "Le fond de mon livre, le voici : Il n'y a pour la femme - créature temporairement, provisoirement inférieure, que deux façons d'être acceptables : la maternité la plus auguste ou le plaisir. En d'autres termes : la Sainteté ou la Prostitution. Marie-Magdeleine avant ou Marie-Magdeleine après." (feuillets 9 et 10)
  • 21 avril 1887 : "Aujourd'hui, je veux vous parler de Huysmanslien. Ce grand artiste qui est un de mes amis les plus chers est sur le point de lancer un nouveau livre En rade [...] Huysmans peu aimé de de la grande presse parisienne à cause de la hauteur de son esprit et d'ailleurs fort compromis par son amitié pour moi, aura vraisemblablement très peu de publicité pour son nouveau livre [...]" (feuillet 11)
  • 11 mai 1887 : renseignements bibliographiques concernant Raymond Bruckerlien (feuillets 13 et 14)
  • 1er juin 1887 : visite de leur ami commun Verhaerenlien, évocation de l'incendie de l'Opéra comique (feuillets 16 et 17)
  • 25 juin 1887 : Bloy évoque son étude sur Villiers de l'Isle Adam, sa mauvaise santé et s'excuse d'avoir pu blesser blesser involontairement son ami, "... vous êtes bien le dernier homme que je songerais à offenser." (feuillets 19 et 20)
  • 10 juillet 1887 : "Je vous en conjure, écartez donc de nos relations tout respect déplacé, tout protocole. Je vous assure que cela me désoriente complètement. Je suis, croyez moi, une très grosse bête, sans complication d'aucune sorte, rudimentaire et coutumier de beaucoup de gaffes [...] Ma santé est meilleure aujourd'hui. J'avais à traverser ma crise annuelle, voilà tout. Les mois de mai et de juin me sont incléments, atroces [...] Aujourd'hui, nous sommes en juillet, c'est fini. Je rentre dans la mélancolie sans turbulence qui est mon état normal." (feuillets 21 et 22)
  • 17 novembre 1888 : "J'ai toujours souffert d'une manière exquise et rare, mais dans ces derniers mois, il semble que la Providence ait voulu me traiter avec une particulière férocité", suit le tableau des difficultés matérielles de Bloy (feuillets 24 et 25)
  • 17 janvier 1889 : "Je ne suis pas malade, en effet, mais triste, profondément, et quelque peu affolé. Ma nouvelle situation au Gil Blas est plus que difficile et je ne parviens à m'y maintenir que par un continuel miracle". (feuillets 27 et 28)
  • Feuillet d'une lettre sans date ni mention du destinataire, partie inférieure manquante. Bloy évoque ses difficultés matérielles et Max Wallerlien (feuillet 30)
Modalités d’acquisition Achat aux enchères, vente Daniel Sickleslien, 14e partie, Paris, Drouot, 1 et 2 juillet 1993.
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