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"De la réunion de Strasbourg à la Couronne de France"

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Modifié le : 19/09/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Colmar Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome LVI. Colmar. Deuxième partie.
Cote 359-660
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Colmar, deuxième partie
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Colmar, Ms. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Pierre Schmitt
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1969
Date de la version électronique 3 février 2008
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome LVI. Colmar , Paris, Bibliothèque nationale, 1969
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 3 février 2008. 
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Description des révisions
  • 10 septembre 2024
    • La deuxième partie a été divisée en 2 IR moins volumineux en septembre 2024. De nombreuses notices ont été enrichies en 2024.
  • 06 novembre 2023
    • L'IR initial créé par conversion rétrospective a été divisé en 2 IR moins volumineux via le logiciel Oxygen par Interbibly en juillet 2023. Les documents 1 à 358 se trouvent dans la première partie. De nombreuses notices ont été enrichies en 2023. 
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-680666101-01b
Présentation du contenu
581
Cote I. Ch. 16
Titre « Recueil de pièces concernant l'Alsace »
Date XVIIIe siècle
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 75 f. 
Dimensions 330 × 218 mm
Reliure Demi-reliure de cuir
Biographie ou histoire Petit rappel du contexte historique de l'Alsace. À la fin du Moyen Âge, l'Alsace est morcelée en une véritable mosaïque territoriale composée de villes libres, de principautés laïques et écclésiastiques et de seigneuries formées d'un ou deux villages. Suivra une période d'efforts de fédération de ces territoires, les princes et les villes se regroupent en Etats de Basse-Alsace et de Haute-Alsace. Une de ces fédérations, la plus célèbre et la plus solide, fut la Décapole, une ligue composée de 10 villes qui subsistera jusqu'en 1680. Mais cette grande période de l'Alsace s'achève vers 1600 pour entrer dans une période conflictuelle. L'Alsace devient alors province périphérique entre deux grandes puissances européennes ambitieuses, la France et l'Espagne (par la Franche-Comté) et un lent détachement du Saint-Empire. La période de 1648 à 1715 qui suivra, se définit surtout comme une période d'intégration progressive dans le royaume et la reconstruction avant tout d'une région ruinée par la guerre.
Présentation du contenu

Recueil factice in-fol. de mémoires de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècles. Certains n'étant pas datés, c'est souvent une datation approximative en fonction .

 Il est composé de mémoires numérotés de 1 à 17 au crayon bleu. 

Ce document porte sur le f. 1, un estampillage à froid couleur bleu, du nom du possesseur de ce document, à savoir, Ignace Chauffour.

Historique de la conservation Chauffour (Marie Antoine Ignace), (13.01.1808, Colmar - 06.12.1879, Colmar), célibataire, issu d'une famille originaire de la région parisienne établie en Alsace depuis la fin du XVIIe siècle. Une famille, qui eut de nombreux descendants, dont la plupart furent avocats de père en fils et greffiers-syndics du magistrat de Colmar. Ignace Chauffour n'échappa pas à la règle familiale puisqu'il fut également avocat et homme politique. Après des études de droit, il est reçu avocat au barreau de Colmar en 1829. Ce don d'orateur éminent lui permit d'obtenir les affaires les plus importantes. En plus de sa prodigieuse activité intellectuelle, il trouva encore le temps d'être un lettré et un bibliophile hors pair. Sa passion dévorante pour les livres le poussa à se constituer une collection d'ouvrages rares et précieux, en plus de celle déjà assez importante reçue de ses parents. Une collection qu'il enrichira avec le temps, au point de former une bibliothèque plus importante encore que certaines bibliothèques publiques et qui n'avait pas d'égale parmi les collections privées. Dès 1843, il porta un vif intérêt à la Bibliothèque de Colmar et proposa au Conseil municipal d'instituer une commission de surveillance de la bibliothèque dont il sera le président jusqu'à sa mort. Ses héritiers, selon ses instructions firent don de toute sa vaste et riche bibliothèque à la ville de Colmar qui accepta avec reconnaissance ce don magnifique de quelques 25000 volumes et de plus de 100 manuscrits. Une rue à Colmar porte son nom.
Historique de la conservation Chauffour (Marie Antoine Ignace), (13.01.1808, Colmar - 06.12.1879, Colmar).
Index

Alsace, XVIIIe siècle

Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Division :  1 Support :  Papier Importance matérielle :  f. 1-8 Biographie ou histoire :  Intégration de Strasbourg dans le Royaume de France en 1681 . Il n'est nullement question ici de refaire toute l'histoire de Strasbourg, mais un petit rappel historique est tout de même nécessaire pour connaître le contexte historique après le Traité de Westphalie qui a marqué la complexité de l'intégration de l'Alsace à la France. La petite République de Strasbourg, alliée à ce moment-là à la Suède, croyait en sa neutralité et surtout d'être restée intacte bien qu'épuisée par les conflits de la Guerre de Trente Ans, elle conserva son indépendance. Mais cette petite république va connaître son agonie entre 1648 et 1681. Entre 1648 et 1672, Louis XIV imposa de manière pragmatique sa souveraineté sur les territoires alsaciens annexés tout en ménageant les villes et les seigneurs attachés à l’empire et à leurs privilèges. Les traités de paix de Nimègue (1678-1679), qui mirent fin à la Guerre de Hollande, entérinèrent la domination de la France sur la Décapole, sur Fribourg-en-Brisgau et sur la Franche-Comté. Ce succès militaire et diplomatique incita Louis XIV à mener plus loin une politique de « réunions » (1679-1684), le contrôle de Strasbourg devint alors essentiel pour redessiner les frontières françaises le long du Rhin. Les troupes royales de Louvois assiégèrent la ville le 28 septembre 1681. Les autorités municipales renoncèrent au combat et le 30 septembre suivant, signèrent le traité de capitulation à Illkirch qui respecta l'essentiel de ses privilèges religieux et économiques. Le luthéranisme fut maintenu, mais la cathédrale dût être rendu au culte catholique. Le roi instaura un gouverneur militaire et un prêteur royal qui reprit les prérogatives du Magistrat et qui fut ainsi l’intermédiaire du roi et de la ville tout autant qu’un acteur de son contrôle. Strasbourg devint également le siège de l’Intendant en Alsace, représentant du pouvoir central dans la province dont le pouvoir fut tempéré par le Conseil souverain d’Alsace à Colmar. Vauban fortifia la ville en construisant une citadelle et un barrage sur l’Ill . Or Strasbourg aurait dû être rétrocédée à l’Empire en 1704 en vertu d’une des clauses de l’accord de Ratisbonne ratifié en 1684 mais la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1689-1697) mit fin à cet accord. L’annexion de Strasbourg fut définitivement actée par le traité de Ryswick en 1697 et le Rhin pensé comme la frontière "naturelle" entre la France et l’Empire par le traité de Rastatt en 1714 . Présentation du contenu :  Ce mémoire est accompagné de la copie de la capitulation de Strasbourg composés de 10 articles et apostilles, "articles proposés par les prêteurs consuls, et magistrats de la ville de strasbourg, en date du 30 septembre 1681", signés à Illkirch et approuvés par le Roi le 3 octobre 1681 ainsi que par Colbert.  Weiss (Armand), "Le 30 septembre 1681, étude sur la réunion de Strasbourg à la France". Extr. de la Revue Alsacienne (août-septembre 1881), Paris, Berger-Levrault, [1881], 50 p.
Division 1
Titre "De la réunion de Strasbourg à la Couronne de France"
Date 3 octobre 1681
Langue français
Support Papier
Importance matérielle f. 1-8
Biographie ou histoire Intégration de Strasbourg dans le Royaume de France en 1681 . Il n'est nullement question ici de refaire toute l'histoire de Strasbourg, mais un petit rappel historique est tout de même nécessaire pour connaître le contexte historique après le Traité de Westphalie qui a marqué la complexité de l'intégration de l'Alsace à la France. La petite République de Strasbourg, alliée à ce moment-là à la Suède, croyait en sa neutralité et surtout d'être restée intacte bien qu'épuisée par les conflits de la Guerre de Trente Ans, elle conserva son indépendance. Mais cette petite république va connaître son agonie entre 1648 et 1681. Entre 1648 et 1672, Louis XIV imposa de manière pragmatique sa souveraineté sur les territoires alsaciens annexés tout en ménageant les villes et les seigneurs attachés à l’empire et à leurs privilèges. Les traités de paix de Nimègue (1678-1679), qui mirent fin à la Guerre de Hollande, entérinèrent la domination de la France sur la Décapole, sur Fribourg-en-Brisgau et sur la Franche-Comté. Ce succès militaire et diplomatique incita Louis XIV à mener plus loin une politique de « réunions » (1679-1684), le contrôle de Strasbourg devint alors essentiel pour redessiner les frontières françaises le long du Rhin. Les troupes royales de Louvois assiégèrent la ville le 28 septembre 1681. Les autorités municipales renoncèrent au combat et le 30 septembre suivant, signèrent le traité de capitulation à Illkirch qui respecta l'essentiel de ses privilèges religieux et économiques. Le luthéranisme fut maintenu, mais la cathédrale dût être rendu au culte catholique. Le roi instaura un gouverneur militaire et un prêteur royal qui reprit les prérogatives du Magistrat et qui fut ainsi l’intermédiaire du roi et de la ville tout autant qu’un acteur de son contrôle. Strasbourg devint également le siège de l’Intendant en Alsace, représentant du pouvoir central dans la province dont le pouvoir fut tempéré par le Conseil souverain d’Alsace à Colmar. Vauban fortifia la ville en construisant une citadelle et un barrage sur l’Ill . Or Strasbourg aurait dû être rétrocédée à l’Empire en 1704 en vertu d’une des clauses de l’accord de Ratisbonne ratifié en 1684 mais la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1689-1697) mit fin à cet accord. L’annexion de Strasbourg fut définitivement actée par le traité de Ryswick en 1697 et le Rhin pensé comme la frontière "naturelle" entre la France et l’Empire par le traité de Rastatt en 1714 .
Présentation du contenu Ce mémoire est accompagné de la copie de la capitulation de Strasbourg composés de 10 articles et apostilles, "articles proposés par les prêteurs consuls, et magistrats de la ville de strasbourg, en date du 30 septembre 1681", signés à Illkirch et approuvés par le Roi le 3 octobre 1681 ainsi que par Colbert. 
Bibliographie Weiss (Armand), "Le 30 septembre 1681, étude sur la réunion de Strasbourg à la France". Extr. de la Revue Alsacienne (août-septembre 1881), Paris, Berger-Levrault, [1881], 50 p.
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