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Lettre autographe signée de Elisabeth Casteret datée du  16 juillet 1935

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Modifié le : 30/05/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque patrimoniale. Pau Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Fonds Andrée Martignon
Cote Ms 336 - Ms 687
Titre Fonds Andrée Martignon
Date 1919-1982
Langue français
Support Papier
Biographie ou histoire

Andrée Martignon, écrivain et chroniqueuse littéraire, est née le 2 novembre 1888 à Pau, place Royale. Son père, Léandre Czerniewski, refugié polonais, professeur de musique et maitre de chapelle à l'église Saint Martin de Pau lui transmet très tôt sa passion pour la montagne. La rencontre avec Henry Russell renforce cet amour et la poursuit jusqu'à la fin de sa vie.

Elle fait des études au conservatoire d'Auch et prend des cours de dessin avec Joseph Castaing. Toute sa vie, elle dessine dans des petits carnets.

En 1908, elle épouse Paul Martignonlien qui était greffier à Monein et qui travaille pour La petite Revue de Midi. C'est ainsi qu'Andrée rentre en contact avec des écrivains et artistes comme Francis Jammes (qui appelle Andrée "ma fille spirituelle"), François Berthault, Jean Lebrau, Raymond Ritter, Louis Ducla.

Le couple quitte le Béarn en 1920 pour l'Isle-Jourdain où son mari est nommé juge de paix. 

Son premier ouvrage Promeneur à pied (1929) reçoit d'excellentes critiques. Suivent l'hymne aux Pyrénées Montagne (1930), Jean des villes et Jean des champs (1935), Le Maître de Pourtalhou (1946), Les bêtes chez elles (1938) ou encore Physionomie et goût des fleurs sauvages (1947).

Elle écrit également pour des revues spécialisées comme La Gazette des Pyrénées, La Montagne, la Femme de France, Revue du Touring Club de France.

Elle correspond avec des personnalités comme René Castaing, de Norbert et Elizabeth Casteret, Georges Ledormeur ou Simin Palay pour en citer que quelques-unes.

En 1947, Andrée et Paul suivent leur fils Serge à Nice mais elle est restée pyrénéenne de cœur.

En 1966, elle reçoit le prix Francis Jammes pour "l'ensemble de son œuvre qui n'est qu'une respiration de nature" (Sud-Ouest, Pierre Espil)

Andrée Martignon meurt le 1er janvier 1977 à Nice.

[Source : Andrée Martignon ou l'Amour exclusif des Pyrénées. Par Nanou Saint-Lèbe.- Lourdes : Pyrénées, 2008]
Présentation du contenu Le fonds Andrée Martignon comprend des écrits littéraires, des conférences et discours, plusieurs cahiers de notes et de dessins, des notices sur la flore, une importante correspondance de 307 lettres écrites par des écrivains, pyrénéistes et artistes et des classeurs avec des photographies et coupures de presse.
Modalités d'acquisition

Une grande partie du fonds a été donné par auteur elle-même en 1974 à la Bibliothèque de Pau, par son attachement au Béarn. D'autres documents on rejoint le fonds en 1976 par un don de Mme Joseph Peyré.

Une correspondance de 4 lettres au sujet du fonds Andrée Martignon est conservée aux Archives communautaires Pau-Béarn-Pyrénées. Martignon exprime son souhait "de faire parvenir [à la Bibliothèque municipale de Pau], au moment du règlement de mes affaires, un envoi de documents relatifs au Béarn [...]. Je suis heureuse de les savoir entre vos mains."
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Patrimoniale de Pau, Fonds Andrée Martignon.

Informations sur l'instrument de recherche
Auteur(s) Bibliothèque Patrimoniale. Pau
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2024
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-644456102-Ru4

Dans le document :

Présentation du contenu
Titre Correspondance reçue
Documents en relation Une correspondance de Francis Jammes à Andrée Martignon est conservée dans la correspondance du fonds Francis Jammes.
Description du contenu
Titre Norbertlien et Élisabeth Casteret
Date 1932-1947
Importance matérielle 18 lettres dont 2 cartes postales + 1 enveloppe non associée à une lettre
Biographie ou histoire Norbert Casteret, spéléologue et préhistorien, et Élisabeth Casteret (1905-1940), montagnarde chevronnée, se rencontrent en 1924. Norbert Casteret résume leur passion commune : "Elle n'avait jamais jusqu'alors pénétré dans une grotte, mais elle était excellente alpiniste et avait gravi déjà nombre de cimes Pyrénéennes dans le massif de Bagnères-de-Luchon. Pour ma part je n'avais jamais fait d'ascensions, mais-comme on sait, j ‘étais fanatique des cavernes. Cette contradiction flagrante ne comportait toutefois aucune incompatibilité. La solution, l'idéal eût été que je cherche des grottes et des gouffres en haute montagne et que ma femme les explorât avec moi, en m'initiant à l'alpinisme. Les dieux aidant, ce fut précisément ce qui arriva". Élisabeth meurt le 6 mai 1940 de fièvre puerpérale, quelques jours après la naissance du cinquième enfant.
Index

Casteret, Élisabeth (1905-1940)[Auteur]
Catalogue général des manuscrits
Cote :  Ms 350-16-16 Importance matérielle :  1 feuille  Dimensions  210 x 270 mm Présentation du contenu :  Elisabeth Casteret regrette de ne pas pouvoir donner à Martignon des renseignements sur Ordesa : "Nous ne nous y sommes jamais arrêtés." Mais elle lui conseille d'écrire à deux personnes qui sont citées dans le Guide bleu. Elle parle du projet de faire une randonnée vers le Mont Perdu, la vallée de Nische et retour par la vallée de Pinède, "à la recherche de grottes .. problématiques !". Puis elle évoque le passage d'un cyclone qui a ravagé le "bois attique" de Mourlon le 1er septembre dernier : "Une centaine d'arbre par terre, c'est navrant."
Cote Ms 350-16-16
Titre Lettre autographe signée de Elisabeth Casteret datée du  16 juillet 1935
Date  16 juillet 1935
Langue français
Importance matérielle 1 feuille 
Dimensions 210 x 270 mm
Présentation du contenu  Elisabeth Casteret regrette de ne pas pouvoir donner à Martignon des renseignements sur Ordesa : "Nous ne nous y sommes jamais arrêtés." Mais elle lui conseille d'écrire à deux personnes qui sont citées dans le Guide bleu. Elle parle du projet de faire une randonnée vers le Mont Perdu, la vallée de Nische et retour par la vallée de Pinède, "à la recherche de grottes .. problématiques !". Puis elle évoque le passage d'un cyclone qui a ravagé le "bois attique" de Mourlon le 1er septembre dernier : "Une centaine d'arbre par terre, c'est navrant."
Citer ce document : https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=eadcgm:EADC:b79373255
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