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Chez la Pompadour

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Modifié le : 01/08/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Lyon, Rhône Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire du fonds de la famille Reuchsel
Cote Ms 8004
Titre Fonds de la famille Reuchsel
Origine Reuchsel (famille). Productrice du fonds
Date 1859-1993
Support Papier
Importance matérielle 2,52 mètres linéaires
Biographie ou histoire La famille Reuchsel est une dynastie de compositeurs et organistes lyonnais, originaire de Thuringe (Allemagne) et active à Lyon de 1852 à 1968. Son premier représentant, Johann Reuchsel (1791-1871), naît près de Meiningen le 28 mars 1791 dans la famille d’un tisserand. Il étudie la musique et devient chef d’orchestre au Théâtre royal de Wurtzbourg (Bavière, Allemagne), avant de s’installer en France en 1824 et de devenir organiste et professeur de musique à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) où il épouse une Française de qui il aura sept enfants, tous musiciens : Félix I (1826-1827), Louise-Mélanie (1828-v. 1860), Félix II (1830-1917), Jean (1833-1876), Ernest (1838-1914), Léon (1840-1915) et Joseph (1848-1917). Il gagne en 1852 Lyon, où son fils aîné, Félix II, vient d’obtenir un poste de violoniste dans l’orchestre du Grand Théâtre. Son fils Léon (1840-1915), élève d'Antoine-Edouard Batiste au Conservatoire de Paris, est organiste à Lyon, d'abord à la paroisse Saint-Paul de 1859 à 1861, puis à la paroisse Saint-Bonaventure dont il sera le titulaire jusqu'à sa mort en 1915, soit pendant 54 ans. Le fils aîné de Léon Reuchsel, Amédée Reuschel (1875-1931), né à Lyon, fait ses études au lycée Ampère puis au Conservatoire de Bruxelles (Belgique), et enfin à Paris avec Gabriel Fauré (1845-1924). De retour à Lyon, il est nommé, sur concours, titulaire de l’orgue du Grand Temple, puis de celui de la chapelle du lycée Ampère. En 1911, il quitte Lyon pour Paris où il est nommé organiste à l’église Saint-Denis-du-Saint-Sacrement. Le deuxième fils de Léon, Maurice Reuchsel (1880-1968), mène, quant à lui, à Lyon, une carrière d’organiste, de concertiste (violon et viole d'amour), de chef d'orchestre et d’organisateur de concerts ; et même de journaliste musical à la revue lyonnaise L'Express musical. Après des études au Conservatoire de Paris, il revient à Lyon, remplace parfois son père à l’orgue de Saint-Bonaventure, et est nommé titulaire à l’église du Bon-Pasteur (1905-1915), puis à l’église de la Rédemption (1915-1950). Passionné de musique ancienne, il fonde en 1903, avec l’altiste Bay, le celliste Ticier et son frère Amédée au clavecin, la Société lyonnaise des instruments anciens, lui-même jouant volontiers de la viole d’amour, instrument qu’il affectionne tout particulièrement et qu'il remet au goût du jour. Son fils, Georges (1915-2008) est juge d’instruction à Mâcon puis à Bourg-en-Bresse, puis au tribunal de Lyon. Ce dernier est membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Mâcon (1948-2008) ; il s’est intéressé à l’histoire du droit et à l’histoire locale du Mâconnais. Enfin, dernier représentant de la dynastie, Eugène (1900-1988), deuxième fils d'Amédée, est Prix d'excellence de piano au Conservatoire de Paris en 1916, et deviendra, au cours de sa vie, un concertiste reconnu ayant à son actif plus de 5500 concerts joués à travers le monde entier.
Présentation du contenu Le présent fonds contient essentiellement des partitions de musique – manuscrites et imprimées – d'oeuvres musicales créées ou jouées par les différents membres de la famille. Il contient également quelques courriers, des places de concerts et programmes de spectacles, ainsi que les cartes de presse de Maurice Reuchsel et plusieurs carnets personnels renfermant des articles de presse relatifs aux concerts donnés par Maurice et Eugène.
Classement Les oeuvres musicales ont été classées dans l'ordre chronologique pour Johann Reuchsel fils ; pour les autres membres de la famille, elles ont été classées par type de musique puis par ordre alphabétique des titres d'oeuvres.
Modalités d'acquisition Achat auprès de la librairie musicale ancienne Dominique Couëffé (Lyon 5e), décembre 2011.
Informations sur l'évaluation Peu de documents ont été éliminés au cours du travail de classement. Pour les exemplaires identiques, seuls deux d'entre eux ont été conservés. A chaque fois que des annotations personnelles ou des envois autographes signés étaient présents sur des documents en plusieurs exemplaires, le choix a été fait de conserver lesdits documents.
Bibliographie

BEGHAIN (P.), BENOIT (B.), CORNELOUP (G.), THEVENON (B.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Editions Stéphane Bachès, 2009, p. 1116-1118.

GUERITEY (Michelle), « La dynastie des Reuchsel », in Pierre et Michelle GUERITEY, Les Orgues de Lyon, inventaire des orgues du département du Rhône, Tome 1, Editions Comp’Act, Seyssel, 1992, p. 92-99 et 107.

Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits est soumise à l'accord préalable des ayants droit de l'auteur et doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Lyon, ms 8004.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Amaury Tribalat
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de publication Mai 2024
Création Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par Amaury Tribalat avec le logiciel TAPIR. L'inventaire a été rédigé à l'appui du relevé des pièces établi par la librairie Dominique Couëffé. Encodage achevé en février 2024.
Langue(s) de l'instrument de recherche Inventaire rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMSUP-693836101-SF27a
Présentation du contenu
Cote Ms 8004 (60)-(147)
Titre Maurice Reuchsel
Origine Reuchsel, Maurice (1880-1968)lien. Producteur du fonds
Date 1894-1968
Biographie ou histoire Deuxième fils de Léon Reuchsel, né le 22 novembre 1880, Maurice Reuchsel montre très tôt des dons marqués pour le violon. Après des études au Conservatoire de Paris, il revient à Lyon, remplace parfois son père à l'orgue de Saint-Bonaventure, est nommé titulaire à l'église du Bon-Pasteur (1905-1915), puis à l'église de la Rédemption (1915-1950). Passionné de musique ancienne, il fonde en 1903, avec l'altiste Bay, le celliste Ticier et son frère Amédée au clavecin, la Société lyonnaise des instruments anciens, lui-même jouant volontiers de la viole d'amour, instrument qu'il affectionne tout particulièrement. Compositeur, Maurice Reuchsel écrit des pièces pour orgue, de la musique de chambre, trois ballets, comme Impression d'automne, donné au Grand Théâtre de Lyon en 1928. Il est l'auteur de nombreuses transcriptions pour viole d'amour. En 1903, il crée L'Express musical, supplément bimensuel du quotidien L'Express républicain, qui mêle études, biographies, informations factuelles, comprend un dessin humoristique et rend compte des événements de la vie musicale lyonnaise. Si Maurice en est le rédacteur en chef, les Reuchsel y écrivent en famille et ce « clanisme » militant leur vaut bien des critiques, d'autant plus que chaque numéro est accompagné d'un hors-texte comprenant des pièces de musique éditées par la revue qui s'en réservent les droits. Et les partitions de la famille y figurent évidemment en bonne place. L'Express musical disparaît en juillet 1914. Maurice Reuchsel, qui sera également critique musical au Nouveau Journal, décède le 12 juillet 1968, laissant plusieurs ouvrages sur la musique, dont La Musique à Lyon (1903), Un violoniste en voyages : notes (1907) et Le Violon à travers les siècles (1938). Il avait été fait Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 4 février 1950.
Présentation du contenu Ce sous-fonds contient essentiellement des partitions manuscrites d'oeuvres composées ou arrangées par Maurice Reuchsel au cours de sa carrière, y compris des oeuvres de jeunesse et probablement des oeuvres inédites. S'y ajoutent des cartes de presse ainsi qu'un ensemble de cahiers d'écolier renfermant des coupures de presse sur les concerts donnés par Maurice Reuchsel, son frère Amédée et son neveu Eugène. En volume, ce sous-fonds constitue l'essentiel du fonds.
Documents en relation

Archives nationales (France), Pierrefitte-sur-Seine. Base Léonore, 19800035/925/7931 : dossier sur la Légion d'Honneur de Maurice Reuchsel.

Archives départementales du Jura (39) : 3 E 9774 (acte no 62) : Acte de mariage de Maurice Reuchsel.

Archives municipales de Lyon (69) :

  • 3 C/395 : Coupures de presse sur sa carrière.
  • 2 E 585 (Table annuelle des naissances de l'année 1880, acte no 944) : Acte de naissance de Maurice Reuchsel.
  • 2 E 3570 (Table annuelle des décès de l'année 1968, acte no 357) : Acte de décès de Maurice Reuchsel.

Bibliographie CORNELOUP (G.), « REUCHSEL Maurice », in : BEGHAIN (P.), BENOIT (B.), CORNELOUP (G.), THEVENON (B.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Editions Stéphane Bachès, 2009, p. 1117-1118.
FROIDEVAUX (Christel), L’Express musical (1903-1914), périodique lyonnais dirigé par Maurice Reuchsel, mémoire de maîtrise : Université Lumière Lyon 2, Faculté de musicologie, 1993, 155 p.
VUILLERMOZ (G.), Cent ans d’opéra à Lyon. Le centenaire du Grand-Théâtre de Lyon 1831-1931, Lyon, Imprimerie L. Bascou, 1932, p. 103, 110, 112 et 118.
Description du contenu
Cote Ms 8004 (61)-(135)
Titre Œuvres musicales
Date 1894-1950
Cote Ms 8004 (61)-(127) 
Titre Oeuvres de Maurice Reuchsel
Date 1894-1950
Cote Ms 8004 (119)-(125)
Titre Musique de danse
Date 1894-1950
Langue français
Présentation du contenu Ensemble des oeuvres de Maurice Reuchsel composées pour danse.
Catalogue général des manuscrits
Cote :  Ms 8004 (119) Importance matérielle :  84 feuillets Biographie ou histoire : Jeanne Antoinette Poisson (1721-1764), duchesse de Ménars et marquise de Pompadour, dite "Madame de Pompadour" fut la maîtresse en titre du Roi Louis XV pendant six ans, de 1745 à 1751. Louis XV lui fait construire le Petit Trianon ainsi que le château de Bellevue, comme résidences, et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part de l'aristocratie. À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres, proche de sa résidence de Bellevue. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 l’hôtel d’Évreux à Paris, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. De santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire, âgée seulement de 42 ans. Présentation du contenu : 

Matériel contenu dans une couverture imprimée des éditions Henry Lemoine, Paris : 

  • Conducteur d'orchestre manuscrit sur papier musique à 30 portées (12 instruments) (24 pages ; f. 1-14). Sur la première de couverture, sont inscrites à l'encre rouge, les mentions suivantes : "Ballet en un acte" et "Partition d'orchestre". Ecrit entièrement de la main de Maurice Reuchsel.
  • Réduction pour piano sur papier musique à 12 portées (15 pages ; f. 15-24). Sur la première de couverture, sont inscrites à l'encre rouge, les mentions suivantes : "Ballet en un acte" et "Partition de piano pour l'étude du ballet". Porte le tampon "MAURICE REUCHSEL, 18 Quai de Retz, Lyon" en page de titre. Avec la liste des airs et des personnages reprise en page de titre. Ecrit de la main de Maurice Reuchsel pour les parties manuscrites.
  • 2 arguments du ballet, manuscrits (4 feuillets ; f. 25-28). Tampon "MAURICE REUCHSEL, 18 Quai de Retz, Lyon" apposé sur l'un d'eux. Ecrits de la main de Maurice Reuchsel.

Matériel enregistré auprès de la SACEM (Tampon SACEM du 17 janvier 1936) : 

  • Réduction pour violon (ou alto) et piano (ou orgue) (3 pages ; f. 29-30), du morceau No1 "Air tendre" qui correspond au No6 du conducteur. 
  • Réduction pour violon et piano (4 pages ; f. 31-32), du morceau No2 "Bourrée" qui correspond au No7 du conducteur. 

Matériel pour orchestre :

  • Matériel imprimé chez les frères Béal à Lyon, complété manuscritement (format A4) : 3 parties de violon I - 2 parties de violon II - 1 partie d'alto - 1 partie de violoncelle - 1 partie de contrebasse ; (format A5) : 1 partie de flûte - 1 partie de hautbois - 1 partie de clarinette en Si bémol - 1 partie de cor en fa - 1 partie de basson - 1 partie de trombone - 1 partie de trompette ou piston en Si bémol - 1 partie de timbales (f. 33-80).
  • Matériel manuscrit : 1 partie de harpe (format A5) (f. 81-82).

Chemise en papier kraft enserrant l'ensemble des documents (2 feuillets ; f. 83-84).

Ballet en un acte, composé des airs suivants : 

  • 1. Prélude
  • 2. Aria
  • 3. Gavotte et Musette
  • 4. Air Louis XV
  • 5. Menuet
  • 6. Air tendre
  • 7. Bourrée

Cote Ms 8004 (119)
Titre Chez la Pompadour
Date 1936
Langue français
Importance matérielle 84 feuillets
Biographie ou histoire Jeanne Antoinette Poisson (1721-1764), duchesse de Ménars et marquise de Pompadour, dite "Madame de Pompadour" fut la maîtresse en titre du Roi Louis XV pendant six ans, de 1745 à 1751. Louis XV lui fait construire le Petit Trianon ainsi que le château de Bellevue, comme résidences, et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part de l'aristocratie. À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres, proche de sa résidence de Bellevue. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 l’hôtel d’Évreux à Paris, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. De santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire, âgée seulement de 42 ans.
Présentation du contenu

Matériel contenu dans une couverture imprimée des éditions Henry Lemoine, Paris : 

  • Conducteur d'orchestre manuscrit sur papier musique à 30 portées (12 instruments) (24 pages ; f. 1-14). Sur la première de couverture, sont inscrites à l'encre rouge, les mentions suivantes : "Ballet en un acte" et "Partition d'orchestre". Ecrit entièrement de la main de Maurice Reuchsel.
  • Réduction pour piano sur papier musique à 12 portées (15 pages ; f. 15-24). Sur la première de couverture, sont inscrites à l'encre rouge, les mentions suivantes : "Ballet en un acte" et "Partition de piano pour l'étude du ballet". Porte le tampon "MAURICE REUCHSEL, 18 Quai de Retz, Lyon" en page de titre. Avec la liste des airs et des personnages reprise en page de titre. Ecrit de la main de Maurice Reuchsel pour les parties manuscrites.
  • 2 arguments du ballet, manuscrits (4 feuillets ; f. 25-28). Tampon "MAURICE REUCHSEL, 18 Quai de Retz, Lyon" apposé sur l'un d'eux. Ecrits de la main de Maurice Reuchsel.

Matériel enregistré auprès de la SACEM (Tampon SACEM du 17 janvier 1936) : 

  • Réduction pour violon (ou alto) et piano (ou orgue) (3 pages ; f. 29-30), du morceau No1 "Air tendre" qui correspond au No6 du conducteur. 
  • Réduction pour violon et piano (4 pages ; f. 31-32), du morceau No2 "Bourrée" qui correspond au No7 du conducteur. 

Matériel pour orchestre :

  • Matériel imprimé chez les frères Béal à Lyon, complété manuscritement (format A4) : 3 parties de violon I - 2 parties de violon II - 1 partie d'alto - 1 partie de violoncelle - 1 partie de contrebasse ; (format A5) : 1 partie de flûte - 1 partie de hautbois - 1 partie de clarinette en Si bémol - 1 partie de cor en fa - 1 partie de basson - 1 partie de trombone - 1 partie de trompette ou piston en Si bémol - 1 partie de timbales (f. 33-80).
  • Matériel manuscrit : 1 partie de harpe (format A5) (f. 81-82).

Chemise en papier kraft enserrant l'ensemble des documents (2 feuillets ; f. 83-84).

Ballet en un acte, composé des airs suivants : 

  • 1. Prélude
  • 2. Aria
  • 3. Gavotte et Musette
  • 4. Air Louis XV
  • 5. Menuet
  • 6. Air tendre
  • 7. Bourrée

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