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1958-1968

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Modifié le : 20/03/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Musée Saint-Raymond. Bibliothèque. Toulouse
Intitulé de l'instrument de recherche Musée Saint-Raymond. Service des ressources documentaires. Toulouse. Fonds Labrousse
Cote 3 SR
Titre Fonds Labrousse
Origine Michel Labrousselien
Date XXe siècle
Langue français
Support papier
Importance matérielle 17 ml
Biographie ou histoire

Michel Labrousse, né le 25 décembre 1912 à Brive et mort le 12 janvier 1988 à Toulouse, est un historien français. Il fait ses études à l'École normale supérieure de 1931 à 1935, et en sort agrégé d'histoire et géographie (1935). Il est membre de l'École française de Rome de 1936 à 1938, puis professeur de lycée à Bordeaux, jusqu'à l'éclatement de la guerre. Mobilisé en 1939 comme officier de renseignement, il est fait prisonnier le 22 juin 1940 et est interné en Allemagne. Il est professeur au sein de l'université de captivité du camp, avant d'être délivré et de rentrer en France en 1945. Il devient alors professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse, en histoire antique et romaine. Il soutient deux thèses à la Sorbonne en 1969 et devient dès lors docteur-ès-lettres. Au-delà de son activité d'enseignant, il s'intéresse aussi à l'archéologie. Il est directeur des Antiquités historiques de Midi-Pyrénées de 1946 à 1981 et membre du Conseil supérieur de la recherche archéologique. Il est président de la Société archéologique du Midi de la France de 1958 à 1988. Il mène des fouilles à Gergovie, Toulouse et Vieille-Toulouse et surtout dans sa région natale d'Aquitaine. Il est l'auteur de plus de cent-cinquante articles publiés dans diverses revues spécialisées, parmi lesquelles Gallia.(source Wikipédia)

Jacqueline Labrousse, née Justaud en 1932 à Seysses et morte à Toulouse le 5 janvier 2018, est une archéologue et conservatrice du Musée Saint-Raymond. Elle fait des études d'histoire ancienne, d'épigraphie et de numismatique à l'Université de Toulouse, où elle rencontre Michel Labrousse, qu'elle épouse en 1963. Employée par le CNRS, elle est nommée conservatrice-adjointe à mi-temps du Musée Saint-Raymond en 1969, puis conservatrice, toujours à mi-temps, en 1972, fonction qu'elle occupe jusqu'en 1985. Elle est commissaire d'expositions d'envergure telles que "Toulouse antique : dix ans de recherches officielles " en 1978 et "La Graufesenque, atelier de céramiques gallo-romain" en 1979. Elle mène également ses propres recherches, notamment sur une partie des collections du musée, dont une thèse sur le potier Valerius de Montans, jamais soutenue. Elle continue sa carrière au CNRS jusqu'à la retraite au sein du Centre de recherche archéologique de l’Université de Toulouse-Le Mirail. Après le décès de son mari, elle procède également à un travail important de publication posthume de ses travaux. 

Modalités d'acquisition Don héritiers Labrousse
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Musée Saint-Raymond, fonds Labrousse.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Musée Saint-Raymond
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-315555247-iyB
Présentation du contenu
Titre Michel Labrousselien
Description du contenu
Titre Société archéologique du Midi de la Francelien
Biographie ou histoire

La Société Archéologique du Midi de la France est une société savante fondée en 1831 qui a pour but d'étudier et de faire connaître les « monuments » du Midi de la France. Elle réunit des historiens, des historiens de l'art et des archéologues selon un nombre de membres (titulaires, honoraires, libres, correspondants) prédéterminé, dont les travaux sont publiés dans un volume annuel de Mémoires. Les candidatures au titre de membre correspondant, adressées au Président, sont confiées à des rapporteurs et soumises au vote des membres titulaires. Au cours de l’année académique, d’octobre à juin, la Société se réunit deux fois par mois, lors de séances où les membres donnent des communications scientifiques. Michel Labrousse fut président de la Société de 1959 à 1988.

L'objectif patrimonial de la Société l'a vu s'impliquer dans la création et la gestion du Musée de Commingeslien à Saint-Bertrand-de-Commingeslien, la conduite de fouilles, des propositions de classement de bâtiments comme « Monuments Historiques », en lien avec les architectes et conservateurs des Bâtiments de France...

Classement La majeure partie des documents relatifs au musée de Comminges font l'objet d'une sous-série dédiée, mais la séparation chez M. Labrousse n'était pas stricte et tous les dossiers constitués dans le cadre des affaires courantes de la Société sont susceptibles d'en comporter.
Titre  Musée de Comminges
Biographie ou histoire

Dans la continuité d'un intérêt grandissant pour des trouvailles faites au XIXe siècle sur la commune de Saint-Bertrand-de-Commingeslien, assimilée à Lugdunum Convenarum, la SAMF participe en 1920, avec la Société Française des Fouilles archéologiques, la Société d'Études du Comminges et l'Université de Toulouse, à la constitution d'une "Commission des fouilles" chargée d'encourager les prospections sur le territoire de la commune et de prendre en charges les fouilles à mener sur les sites prometteurs. En 1924, le musée de Comminges est créé, afin d'accueillir le mobilier exhumé, dont Bertrand Sapène puis Robert Gavelle assurent la conservation.

La SAMF se porte acquéreuse, au fil des décennies, de plusieurs terrains situé dans la "ville basse" où ont lieu les chantiers, ainsi que de la chapelle et des bâtiments "des Olivétains", accolés à la cathédrale, dans la ville haute. À partir de 1924, elle sous-loue également à la commune le bâtiment dit de l'ancien sanatorium départemental et ses jardins, propriété du département, où sont abritées les collections archéologiques du Musée de Comminges.

Les biens fonciers de la ville haute, classés au titre des Monuments Historiques, se révèlent être une charge financière trop lourde à supporter pour les revenus de la Société. Le département envisage, apparemment dès les années 1940, d'intégrer les bâtiments et collections à un projet de musée archéologique départemental, assurant par là même leur protection. Cet objectif est souvent évoqué dans la correspondance sans être concrétisé. Au début des années 1980, la dégradation des bâtiments relance et accélère le processus, qui aboutit en 1984 - date de la fin du bail par lequel la SAMF sous-louait à la commune le bâtiment du musée.

Présentation du contenu Majoritairement de la correspondance avec les conservateurs successifs du musée au sujet de la tenue des affaires quotidiennes (gardiennage, visites, entretien des espaces), au sujet de l'état des bâtiments, et au sujet des rapports avec la municipalité. On trouve également des échanges avec la municipalité et l'Architecte des Bâtiments Historiques, des factures et devis pour des travaux sur les bâtiments.
Bibliographie
Catalogue général des manuscrits
Cote :  3 SR 303 Importance matérielle :  3 chemises Présentation du contenu : Correspondance. Les documents intéressent notamment la cession d'une parcelle des biens de la Société à la Mairie de Saint-Bertrand-de-Comminges pour en faire un parking (1965-1968), les polices d'assurances souscrites par la Société pour la protection des biens et des personnes (1960-1967), l'état des bâtiments et les travaux nécessaires à leur entretien (1959-1968, avec notamment les dégâts occasionnés par une tornade au mois de janvier 1959).
Cote 3 SR 303
Titre 1958-1968
Date 1958-1968
Importance matérielle 3 chemises
Présentation du contenu Correspondance. Les documents intéressent notamment la cession d'une parcelle des biens de la Société à la Mairie de Saint-Bertrand-de-Comminges pour en faire un parking (1965-1968), les polices d'assurances souscrites par la Société pour la protection des biens et des personnes (1960-1967), l'état des bâtiments et les travaux nécessaires à leur entretien (1959-1968, avec notamment les dégâts occasionnés par une tornade au mois de janvier 1959).
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