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Giraudoux, Jean

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Modifié le : 17/02/2023

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque. Orléans, Loiret Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire du fonds André Sauvage - Max Jacob
Cote MS 2603
Titre Fonds André Sauvagelien - Max Jacob
Date 1923-1999
Langue français
Importance matérielle 4 boîtes d'archives
Biographie ou histoire

André Sauvage est né le 12 juillet 1891, à Bordeaux, et décédé le 6 novembre 1975. Tour à tour écrivain, musicien, peintre et cinéaste, il est surtout reconnu comme un précurseur du cinéma documentaire de l’entre-deux-guerres.

Le peintre

Il apprend la peinture auprès de son ami Edouard Goerg, puis devient l'élève d’André Lhote en 1921. Sa période picturale se développe surtout entre 1920 et 1927, bien qu’il retouche certaines de ses toiles à la fin de sa vie. Il semble n’avoir exposé ses œuvres qu’une seule fois, en 1927, à la galerie « Fermé la nuit », au 41 quai de l’horloge à Paris.

L'écrivain

Il commence à écrire dès l’obtention de sa licence de lettres : de la poésie, notamment sous le pseudonyme d’Adrien, des nouvelles, des romans, des contes, des articles critiques. Sous ce pseudonyme, il participe à la création du cercle littéraire « Les Sept » en novembre 1923, aux côtés, entre autres, de Maurice Monda, Léo Paillet et Jacques Saulnier-Blache. Il entretient également une correspondance avec André Gide, qui l'encourage et lui prodigue conseils.

Sa période littéraire la plus féconde s'étend ainsi entre les années vingt et trente. Il rencontre un certain succès critique avec son premier roman Passe-temps Dieu (1921). La majorité de ses œuvres n'est cependant pas publiée, comme Angèle ou l'Egarée impossible, son second roman. Envoyé aux éditions Baudinières, le manuscrit aurait été modifié, selon Sauvage, par le directeur de la collection Les Maîtres de la plume, Gaston Chérau, qui se le serait approprié sous le titre L'Egarée sur la route (Ferenczi et Fils, 1927).

Le cinéaste

Parallèlement à l’écriture de son premier roman, il entreprend une formation cinématographique auprès de l’opérateur Gaston Chelle. Celui-ci l’introduit en 1922 aux « Ateliers Fantasia », tournés vers le dessin animé, où il débute sa carrière par le documentaire.

Son premier long métrage, La Traversée du Grépon (1923), est considéré comme le premier grand film sur l'alpinisme, sport pour lequel Sauvage s'est découvert une passion. Mais suite à ce qui semble être une escroquerie, André Sauvage perd ses négatifs : il ne subsiste alors du film que 6 minutes.

Après plusieurs succès critiques (Portrait de la Grèce, 1927 ; la symphonie urbaine Etudes sur Paris, 1928), et des créations prometteuses mais non abouties (Bibendum, 1929 ; Pivoine, 1930), Sauvage est engagé comme réalisateur pour couvrir l'aventure de La Croisière jaune, commanditée par André Citroën, d'avril 1931 à avril 1932. A son retour, malgré les nombreuses propositions de montage de Sauvage, les producteurs lui confisquent ses pellicules pour les confier au réalisateur Léon Poirier. Le nom de Sauvage ne sera pas associé au film. Cette dépossession l'affecte particulièrement, et signe la fin de sa carrière cinématographique. Il se retire de la vie artistique et quitte Paris en 1942 pour s'établir à Boutigny-sur-Opton en Eure-et-Loir, en tant qu'agriculteur.

Ce n'est qu'en 1991, grâce à l'action en justice de ses enfants Agnès et Antoine contre la société Citroën, qu'André Sauvage recouvre le titre de "cinéaste" de la mission de La Croisière jaune.

André Sauvage et Max Jacob

Evoluant dans les milieux de l'avant-garde des années 1920, André Sauvage côtoie de nombreux artistes : Robert Desnos, Jean George Auriol, Man Ray, Jean Tedesco, la famille Renoir...

Il rencontre Max Jacob en 1926. Celui-ci devient l'un de ses plus fidèles amis, et devient le parrain de sa fille Agnès. Il est par ailleurs un précieux intermédiaire entre Sauvage et le monde artistique. C'est notamment par son entremise auprès de Jean Cocteau que Sauvage reçoit de ce dernier une lettre le complimentant pour son roman La Nouvelle Julie (1929).

Présentation du contenu Le fonds André Sauvage est formé de trois grands ensembles :
  • Le premier se compose d'archives littéraires de Sauvage. On y trouve le dossier d'édition pour son roman La Nouvelle Julie, ainsi qu'un tapuscrit du recueil Poèmes aux corbeaux. Sa correspondance témoigne de certaines de ses relations amicales et professionnelles.
  • Le deuxième ensemble comporte des articles de presse sur des personnalités artistiques du XXe siècle. Ces dossiers ont été constitués et/ou enrichis par la famille Sauvage.
  • Le troisième rassemble des archives sur Max Jacob, mais aussi produites par lui. Il se compose de dessins originaux, de manuscrits de méditations, ainsi que de nombreuses photographies de Max Jacob prises par André Sauvage en 1938, avec négatifs. La correspondance Jacob-Sauvage, qui s'étend de 1928 à 1944, témoigne de la durée de leur amitié.
Modalités d'acquisition Don de la famille Sauvage, 2012.
Informations sur le traitement Inventaire dressé en 2012 par Patricia Sustrac, présidente de l'Association des Amis de Max Jacob, puis retouché par la suite.
Documents séparés

Le délibération du Conseil municipal d'Orléans du 21 septembre 2012 faisant acte de cette donation mentionne également un dessin de Max Jacob, donné au cabinet d'arts graphiques du Musée des Beaux-Arts d'Orléans : inv. 2013.4.1, Visitation, avec cette dédicace "Visitation. à André sauvage / Max Jacob. Noël 37".

Isabelle Marinone précise, dans la biographie qu'elle consacre à André Sauvage (2008), que d'autres archives "non-film" du cinéaste sont conservées dans la collection privée Agnès Sauvage, le fonds Arts du spectacle de la Bibliothèque Nationale de France, la Cinémathèque française, les Archives françaises du film, Gaumont Pathé Archives, et le Musée des Années trente. 

Elle ajoute : "Les longs métrages, les copies de travail ou les rushes [sont] consultables aux Archives du Film, à la Cinémathèque Française, ou encore au Forum des Images."

Documents en relation Pour les autres manuscrits concernant Max Jacob conservés à la Médiathèque d'Orléans, voir l'instrument de recherche Collection Max Jacob.
Bibliographie Isabelle Marinone, préf. de Nicole Brenez. André Sauvage, un cinéaste oublié : de La Traversée du Grépon à La Croisière jaune. Paris, L'Harmattan, 2008.
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèques d'Orléans. Fonds André Sauvage - Max Jacob.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque. Orléans, Loiret
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-452346101-D9n
Présentation du contenu
Cote MS 2603.2
Titre Dossiers de presse sur des personnalités littéraires et artistiques
Présentation du contenu

Articles de presse datant de 1937 à 1999.

Nous ignorons si André Sauvage est à l'initiative de ces dossiers, mais de nombreux articles qui les composent sont parus après sa mort. Sa fille Agnès pourrait être la personne qui a constitué ou enrichi ces dossiers.

Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Présentation du contenu : 
  • Différents articles autour du centenaire de la naissance de l’auteur
  • Programme de La Comédie Française, « Giraudoux et son temps » ; Guy DUMUR, « La Folle de Chaillot, une œuvre arrachée à la dureté des temps »
  • François-Régis BASTIDE, « Giraudoux le pathétique », Le Monde, 31 décembre 1993
  • François BOTT, « Histoires littéraires, les rendez-vous de la planète », Le Monde, 4 février 1994
Titre Giraudoux, Jeanlien
Présentation du contenu
  • Différents articles autour du centenaire de la naissance de l’auteur
  • Programme de La Comédie Française, « Giraudoux et son temps » ; Guy DUMUR, « La Folle de Chaillot, une œuvre arrachée à la dureté des temps »
  • François-Régis BASTIDE, « Giraudoux le pathétique », Le Monde, 31 décembre 1993
  • François BOTT, « Histoires littéraires, les rendez-vous de la planète », Le Monde, 4 février 1994
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