Accueil CCFr  >   EADC Réflexions philosophiques à l'occasion des remèdes de l'abbé Pichon et notice historique sur l'auteur de ces remèdes, par Thomas Pichonlien
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Réflexions philosophiques à l'occasion des remèdes de l'abbé Pichon et notice historique sur l'auteur de ces remèdes, par Thomas Pichon

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 03/04/2023

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque municipale. Vire, Calvados Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Médiathèque municipale de Vire. Fonds Thomas Pichon
Cote Ms A 52 à Ms C 940
Titre Fonds Thomas Pichon
Origine Thomas Pichonlien
Date 1722-1781
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 251 pièces
Biographie ou histoire

Thomas Pichon, fils de marchand, est né à Vire en 1700. La première partie de sa vie est mal connue, il est envoyé faire des études à Paris, qu'il abandonne. Il exerce divers postes comme secrétaire, précepteur ou intendant à Paris, entre les années 1710 et 1740. Dans le contexte de la guerre de Sucession d'Autriche (1741-1748), il exerce plusieurs emplois dans l'administration des hôpitaux militaires.
En 1751, Il entre au service du comte de Raymond nouvellement nommé gouverneur de l'Ile-Royale en Acadie (Nouvelle-France) comme secrétaire, avant de passer au service du Général Duquesne, gouverneur de Nouvelle-France. Affecté au fort de Beauséjour en 1753, il fait passer des documents officiels et rédige des rapports détaillés concernant les activités françaises en Acadie (plans de forts, commentaires sur les défenses et ravitaillement, listes de réfugiés acadiens, alertes concernant les attaques améridiennes...) à l'attention des officiers britanniques de fort Lawrence. Son activité d'espionnage au service de la couronne britannique a contribué à la chute du fort de Beauséjour aux mains des Anglais à la conquête de terres de Nouvelle-France, dans le contexte de la guerre de Sept-Ans. Suite à sa trahison, Pichon se met à utiliser le nom de Thomas Tyrrell et émigre à Londres en 1756, où il vit grâce à une pension versée par la Couronne britannique.
Il rencontre à Londres Marie Leprince de Beaumont, autrice de contes et de traités d'éducation, avec laquelle il formera vraisemblablement un couple jusqu'en 1762.

Thomas Pichon s'installe vers 1769 à Saint-Héller, Jersey, où il meurt en 1781, laissant sa bibliothèque à la ville de Vire, à la condition d'en faire une bibliothèque publique et qu'elle ne soit pas dispersée.

Connu pour ses activités d'espionnage, Thomas Pichon est également un bibliophile avide et surtout un lecteur, copiste, collectionneurs et diffuseurs d'écrits philosophiques clandestins du XVIIIe siècle. Si de sa collection d'imprimés ne subsistent que les catalogues rédigés par Pichon, on trouve parmi les documents manuscrits légués à Vire de nombreux écrits subversifs en son temps, copiés ou collectés par un esprit curieux de thématiques touchant à la philosophie, à la religion et à la politique. Ces écrits clandestins additionnés de la correspondance conservées dans ce fonds permettent d'éclairer la diffusion des idées des Lumières dans les milieux intellectuels au cours du XVIIIe siècle.

Thomas Pichon est également l'auteur de Lettres et mémoires pour servir à l'histoire naturelle, civile et politique du Cap Breton, depuis son établissement jusqu'à la reprise de cette Isle par les Anglois en 1758, La Haye, Pierre Gosse / Londres, John Nourse, 1760.

Présentation du contenu Les manuscrits décrits dans ce fonds sont de la main ou proviennent de la bibliothèque personnelle de Thomas Pichon. On y trouve, souvent copiés de la main de Pichon, des extraits de lecture, copies de travail, lettres, recueils de recettes et remèdes divers, des documents sur les sciences naturelles, des liste de manuscrits et de livres, des catalogues de bibliothèques ainsi qu'une collection exceptionnelle de manuscrits philosophiques clandestins. Les lettres conservées inclues notamment sa correspondance avec Marie Leprince de Beaumont, figure littéraire du XVIIIe siècle. Enfin, on peut y distinguer un recueil de documents concernant l'Acadie copiés alors que Pichon était en en fonction dans l'administration coloniale dans les années 1750.
Bibliographie L'étude de ce fonds à en grande partie été menée par Geneviève Artigas-Menant, dans Lumières clandestines : Les papiers de Thomas Pichon, Honoré Champion, 2001. Cet ouvrage éclaire tant le contexte de production de ce fonds que la vie de Pichon et son insertion dans les réseaux intellectuels de son époque.
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents fait l'objet d'une convention.
Citer sous la forme Médiathèque municipale de Vire, fonds Thomas Pichon, [cote].
Index


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Médiathèque de Vire
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Création Encodé conformément à la DTD EAD 2002. L'encodage a été réalisé en 2022 par Normandie Livre et Lecture à l'aide du logiciel TAPIR. Une partie des notices de ce fonds provient du premier catalogue du CGM de manière à former un inventaire unique des papiers de Thomas Pichon. Toutes ces notices ont conservé leur numéro CGM.
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-147626201-WmM
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms C 694 Support :  Papier Importance matérielle :  8 feuillets + 2 blancs Dimensions  240 × 185 mm Reliure :  Liés à l'origine par un lacet blanc ; reliés à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle dans une feuille cartonnée Historique de la conservation : 
Cote Ms C 694
Titre Réflexions philosophiques à l'occasion des remèdes de l'abbé Pichon et notice historique sur l'auteur de ces remèdes, par Thomas Pichonlien
Date XVIIIe siècle
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 8 feuillets + 2 blancs
Dimensions 240 × 185 mm
Reliure Liés à l'origine par un lacet blanc ; reliés à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle dans une feuille cartonnée
Historique de la conservation Provenant de la bibliothèque de Thomas Pichonlien.
Retour en haut de page