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Vente d’un verger situé à Saint-Marcelin par Antoine de Ventabren à M. Jean Barbain de Bédoin

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Modifié le : 30/09/2022

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque municipale. Arles, Bouches-du-Rhône Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire des manuscrits de la médiathèque d'Arles. Fonds des archives familiales Quiqueran de Beaujeu
Cote Ms 3057-Ms 3062
Titre Fonds des archives familiales Quiqueran de Beaujeu
Date 1507-1992
Langue français, sauf mention contraire
Support papier, sauf mention contraire
Importance matérielle 0,35 mètres linéaires 
Biographie ou histoire

Au milieu de nombreuses familles d'extraction paysanne qui s'y étaient agrégées entre les XVIe et les XVIIe s., les Quiqueran de Beaujeu constituent l'élite de la noblesse arlésienne : l'une de ses lignées les plus anciennes. D'origine chevaleresque, ils apparaissent dans les archives dès le XIe s. vers Avignon, et occupent vite une place notable dans la ville d'Arles.On citera les personnages plus connus de cette véritable dynastie arlésienne.

Pierre de Quiqueran de Beaujeu (1522-1550). Proche de la Cour de France (par sa mère, il descend de Palamède de Forbin, instigateur de l'annexion de la Provence à la France), P. de Quiqueran est nommé très jeune évêque de Senez par François 1er. Il n'est même pas sûr qu'il était alors prêtre. Savant reconnu en Europe et auteur du fameux ouvrage De Lavdibvs Provinciæ (Louée soit la Provence), il meurt à Paris le 17 août 1550 à l'âge de 28 ans.

Gaucher II de Quiqueran de Beaujeu (1521-1545). Frère aîné du précédent, il est 1er Consul d’Arles en 1542. Ce personnage sera le protagoniste d'une affaire criminelle qui passionna les Arlésiens de ce temps. Une véritable vendetta. Il fut en effet assassiné en 1545 par des cousins, Louis et Baptiste de Castellane, alors qu’il était en campagne à Abbeville. Quelques mois auparavant, Quiqueran et Louis de Castellane s’étaient disputé la préséance au Conseil de ville. S’étant provoqués en duel, Gaucher avait blessé Louis, « ce qui nourrit une immortelle vengeance »..

Honoré de Quiqueran de Beaujeu (1572-1642). Reçu chevalier de Malte à l’âge de 11 ans, il est tour à tour Commandeur, Procureur du Trésor de Malte au Grand Prieuré de Toulouse, Grand Commandeur de la Langue de Provence à Malte (1632), et enfin Grand Prieur de Saint-Gilles à Arles (1637). Le Musée Réattu, son ancien Grand Prieuré, conserve son portrait en pied. Son cénotaphe est toujours visible dans église Saint-Césaire.

Pierre de Quiqueran de Beaujeu (1604-1646). Étudiant la philosophie à Arles (1621), il est diplômé de l’université d’Avignon. Poursuivant ses études de philosophie et d’astrologie à Paris, les archives familiales conservent de lui un beau manuscrit d'astronomie.

Honoré de Quiqueran de Beaujeu (1655-1736). Enseignant la théologie au collège d’Arles puis à Saumur, membre de l’Académie d’Arles (1683), il est nommé évêque de Castres par Louis XIV, qui l'estimait (1705). Ainsi fut-il chargé de prononcer l’oraison funèbre roi. Son frère aîné ayant été tué dans les guerres de Flandres, c'est Honoré de Quiqueran de Beaujeu qui éleva ses neveux, souche des représentants actuels de la famille. Janséniste, il s'opposa à l'archevêque d'Arles Jacques de Forbin-Janson, adversaire résolu de ce courant religieux. Très attaché à sa famille, le vieux prélat vint mourir à Arles auprès des siens. En Camargue, il était propriétaire d'un domaine qui porte toujours son nom ; le Mas de Beaujeu de Castres.

Jean-Baptiste de Quiqueran de Beaujeu (1710-1791). Officier ayant servi en Bohème, il envoie son fils Pierre-Félix à Prague où ce dernier fait souche, avant de s'installer en Autriche. Les Quiqueran y resteront jusqu'à nos jours

François de Quiqueran de Beaujeu (1932-2018). Il éprouve dans les années 1980, le besoin de retrouver ses racines provençales. Et se présentant à Jean-Maurice Rouquette, ce dernier lui répondit : « il y a deux cents ans que je vous attends ! ». C'est alors que ses neveux Adeline et Christophe de Quiqueran de Beaujeu se portèrent acquéreurs de Joyeuse Garde, ancienne maison forte qui appartint naguère à la famille, là même où était né Pierre de Quiqueran de Beaujeu !... Et l'antique bannière des Quiqueran y flotte donc à nouveau...

Ayant rassemblé les archives familiales que les siens avaient pu conserver et en accord avec ses neveux, François de Quiqueran de Beaujeu avait émis le vœu que ces documents soient déposés à la Médiathèque d'Arles. Après son décès, survenu le 19 mai 2017, ses volontés ont été exhaussées au cours de l'été suivant.

Présentation du contenu La collation (y compris les foliotations antérieures) a été respectée quand existante. En l’absence de collation, les volumes brochés ou reliés ont été comptés en pages. Les feuillets isolés ou en liasse ont été comptés en feuillets.
Modalités d'acquisition

Don de la famille de Quiqueran de Beaujeu, juillet 2018

Contient aussi une image pieuse relative aux de Quiqueran de Beaujeu trouvée dans le Ms 1200

Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèque d'Arles, Ms X, fol. Y.
Index


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d'Azur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-130046201-LF2
Présentation du contenu
Cote Ms 3061
Titre Documents relatifs à la sixième branche de la famille
Date 1579-1870
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Division :  10 Importance matérielle :  4 pages
Division 10
Titre Vente d’un verger situé à Saint-Marcelin par Antoine de Ventabren à M. Jean Barbain de Bédoin
Date 6 mars 1621
Importance matérielle 4 pages
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