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3 Lettres d'Emile Acollas

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Modifié le : 14/05/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marguerite Durand. Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Bibliothèque Marguerite Durand. Inventaire du fonds Julie-Victoire Daubié
Cote A.1-B.7
Titre Fonds Julie-Victoire Daubié
Origine Fonds donné en 1992 par Laure Reuchsel, descendante de J.-V. Daubié
Date 1824-1989
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 2 boîtes
Biographie ou histoire Née dans une famille modeste des Vosges en 1824, Julie-Victoire Daubié remporte en 1859 un concours proposé par l'Académie Lyonnaise avec un mémoire intitulé La femme pauvre par une femme pauvre. Elle sera la première bachelière de France en 1861 à Lyon,. Elle est licenciée ès lettres en 1871. Active féministe, elle est en contact avec les militantes anglaises et se préoccupe entre autre de questions d'éducation, des droits des femmes journalistes.. En 1870 elle dépose une pétition au Sénat sur la tolérance de la débauche et la recherche en paternité. Elle demande la même année son inscription sur les registres électoraux . Elle collabore à l'Avenir des femmes de Léon Richer et en 1871 elle fonde avec Arlès-Dufour, industriel saint-simonien "L'Association pour l'émancipation progressive de la femme". Elle sera l’une des premières femmes à collaborer à des journaux économiques. Elle publie différents ouvrages : Du progrès dans l'enseignement primaire ; La femme pauvre au XIXe siècle (primé à l'exposition universelle de 1867)... Elle meurt en 1874 sans avoir pu achever sa thèse de doctorat sur "La condition de la femme dans la société romaine" (source Dictionnaire des féministes / dir. C. Bard et S. Chaperon)
Présentation du contenu Fonds constitué de documents divers (diplômes, brochures...), de coupures de presse et de 102 lettres à elle adressées.
Bibliographie Thiercé, Agnès. - Julie-Victoire Daubié, "femme savante" : de la condition économique, morale et politique de la femme sous le second Empire, Maîtrise d'histoire sous la direction de Michelle Perrot, Université Paris VII, 1990
Bibliographie Bulger, Raymonde Albertine. - Lettres à Julie-Victoire Daubié (1824-1874), la première bachelière de France. - Peter Lang, 1992. - (Writing about women féministe literary studies)
Bibliographie Avant-propos de Michelle Perrot et préface d'Agnès Thiercé dans l'édition 1992 de La femme pauvre au XIXe siècle de J.V. Daubié. - Ed. Côté-femmes
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Marguerite Durand, Fonds Julie-Victoire Daubié

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Marguerite Durand
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751135101-Vlj
Présentation du contenu
Cote boîte B
Titre Correspondance reçue par J.V. Daubiélien
Date
Langue français
Support
Présentation du contenu
Historique de la conservation
Modalités d’acquisition
Description du contenu
Cote B.6
Titre Autres lettres adressées à J.V. Daubié
Date
Langue français
Support
Présentation du contenu
Historique de la conservation
Modalités d’acquisition
Index

Parents et enfants (droit)lien

Catalogue général des manuscrits
Cote :  B.6.1 Support :  Importance matérielle :  3 lettres et 1 carte Dimensions  Formats divers Biographie ou histoire :  Juriste, pacifiste fondateur de la Ligue de la paix et de la libertélien, féministe Présentation du contenu : 

24 avril 1870. "Je vous envoie la suite de mon manuel de Droit civil. Vous êtes-vous convaincue qu'en dehors de la lutte pour amener les esprits à l'idée du droit, il n'y a rien à faire par le temps qui court, et encore, cette lutte, qui passionne-t-elle ?" en note "Prenez garde, on dit que votre Droit des femmes donne dans le bonapartisme, le petit Richerlien est suspect, c'est un fils de Guéroultlien ; vous ne ferez rien avec le bandit Bonaparte, et vous éloignerez ceux qui sont vos amis". Acollas, emprisonné en 1867 et en exil en Suisse garde ses distances avec les saint-simoniens et féministes Adolphe Guéroult et Léon Richer qui peuvent eux se faire publier sous le second Empire

"Chère demoiselle, j'ai passé ces derniers jours 15 heures à mon bureau afin d'achever un nouveau fascicule de mon Manuel et la seconde édition de mon Droit de l'enfant. Au temps actuel, sous l'Empire, votre motion n'a aucune chance de succès et je suis convaincu qu'elle n'obtiendrait pas dix voix du corps législatif. Si vous pensez le contraire, c'est que vous ne connaissez pas le monde officiel démocratique ou impérialiste, tout cela est également pourri. Il n'y a d'espoir que dans les ouvriers et dans quelques jeunes hommes de la bourgeoisie. Au surplus, le jour où nous pourrons agir je serai tout à fait heureux que ce soit une femme qui prenne l'initiative officielle de la revendication des droits de l'enfant. Votre tout cordial, Emile Accolas. Je garde votre pétition pour vous la remettre à la 1ère occasion, si vous ne préférez que je vous la renvoie sous enveloppe"

Historique de la conservation :  Modalités d’acquisition : 
Cote B.6.1
Titre 3 Lettres d'Emile Acollas et 1 carte de visite
Langue français
Support
Importance matérielle 3 lettres et 1 carte
Dimensions Formats divers
Biographie ou histoire Juriste, pacifiste fondateur de la Ligue de la paix et de la libertélien, féministe
Présentation du contenu

24 avril 1870. "Je vous envoie la suite de mon manuel de Droit civil. Vous êtes-vous convaincue qu'en dehors de la lutte pour amener les esprits à l'idée du droit, il n'y a rien à faire par le temps qui court, et encore, cette lutte, qui passionne-t-elle ?" en note "Prenez garde, on dit que votre Droit des femmes donne dans le bonapartisme, le petit Richerlien est suspect, c'est un fils de Guéroultlien ; vous ne ferez rien avec le bandit Bonaparte, et vous éloignerez ceux qui sont vos amis". Acollas, emprisonné en 1867 et en exil en Suisse garde ses distances avec les saint-simoniens et féministes Adolphe Guéroult et Léon Richer qui peuvent eux se faire publier sous le second Empire

"Chère demoiselle, j'ai passé ces derniers jours 15 heures à mon bureau afin d'achever un nouveau fascicule de mon Manuel et la seconde édition de mon Droit de l'enfant. Au temps actuel, sous l'Empire, votre motion n'a aucune chance de succès et je suis convaincu qu'elle n'obtiendrait pas dix voix du corps législatif. Si vous pensez le contraire, c'est que vous ne connaissez pas le monde officiel démocratique ou impérialiste, tout cela est également pourri. Il n'y a d'espoir que dans les ouvriers et dans quelques jeunes hommes de la bourgeoisie. Au surplus, le jour où nous pourrons agir je serai tout à fait heureux que ce soit une femme qui prenne l'initiative officielle de la revendication des droits de l'enfant. Votre tout cordial, Emile Accolas. Je garde votre pétition pour vous la remettre à la 1ère occasion, si vous ne préférez que je vous la renvoie sous enveloppe"

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Modalités d’acquisition
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