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Lettre de Arlès-Dufour

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Modifié le : 12/08/2021

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marguerite Durand. Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Bibliothèque Marguerite Durand. Inventaire du fonds Julie-Victoire Daubié
Cote A.1-B.7
Titre Fonds Julie-Victoire Daubié
Origine Fonds donné en 1992 par Laure Reuchsel, descendante de J.-V. Daubié
Date 1824-1989
Langue français
Support Papier
Importance matérielle 2 boîtes
Biographie ou histoire Née dans une famille modeste des Vosges en 1824, Julie-Victoire Daubié remporte en 1859 un concours proposé par l'Académie Lyonnaise avec un mémoire intitulé La femme pauvre par une femme pauvre. Elle sera la première bachelière de France en 1861 à Lyon,. Elle est licenciée ès lettres en 1871.  Active féministe, elle est en contact avec les militantes anglaises et se préoccupe entre autre de questions d'éducation, des droits des femmes journalistes.. En 1870 elle dépose une pétition au Sénat sur la tolérance de la débauche et la recherche en paternité. Elle demande la même année son inscription sur les registres électoraux . Elle collabore à l'Avenir des femmes de Léon Richer et en 1871 elle fonde avec Arlès-Dufour, industriel saint-simonien "L'Association pour l'émancipation progressive de la femme". Elle sera l’une des premières femmes à collaborer à des journaux économiques. Elle publie différents ouvrages : Du progrès dans l'enseignement primaire ; La femme pauvre au XIXe siècle (primé à l'exposition universelle de 1867)... Elle meurt en 1874 sans avoir pu achever sa thèse de doctorat sur "La condition de la femme dans la société romaine" (source Dictionnaire des féministes / dir. C. Bard et S. Chaperon)
Présentation du contenu Fonds constitué de documents divers (diplômes, brochures...), de coupures de presse et de 102 lettres à elle adressées.
Bibliographie Thiercé, Agnès. - Julie-Victoire Daubié, "femme savante" : de la condition économique, morale et politique de la femme sous le second Empire, Maîtrise d'histoire sous la direction de Michelle Perrot, Université Paris VII, 1990
Bibliographie Bulger, Raymonde Albertine. - Lettres à Julie-Victoire Daubié (1824-1874), la première bachelière de France. - Peter Lang, 1992. - (Writing about women féministe literary studies)
Bibliographie Avant-propos de Michelle Perrot et préface d'Agnès Thiercé dans l'édition 1992 de La femme pauvre au XIXe siècle de J.V. Daubié. - Ed. Côté-femmes
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Marguerite Durand, Fonds Julie-Victoire Daubié

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Marguerite Durand
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751135101-Vlj
Présentation du contenu
Cote boîte B
Titre Correspondance reçue par J.V. Daubiélien
Date
Langue français
Support
Importance matérielle
Dimensions
Présentation du contenu
Historique de la conservation
Modalités d’acquisition
Description du contenu
Cote B.4
Titre Lettres autographes signées à Julie Victoire Daubié relatives à ses diplômes
Date
Langue français
Support
Importance matérielle
Dimensions
Présentation du contenu
Historique de la conservation
Modalités d’acquisition
Catalogue général des manuscrits
Cote :  B.4.8 Support :  Papier avec son chiffre et devise "Rien sans peine" Importance matérielle :  3 pages Dimensions  8° Présentation du contenu : 

Lettre d'un saint-simonien engagé pour l'égalité hommes-femmes. "Si je ne vous ai pas complimenté plus tôt sur le nouveau grade conquis ainsi que sur vos persévérantes et judicieuses publications en faveur de l'émancipation de la femme c 'est que jusqu'à ces derniers jours la plume me fatiguait ainsi que toute espèce de rédaction. Cette malheureuse disposition a été entretenu par la longue maladie de ma bonne belle fille dont la mort a été un véritable délivrance tant elle souffrait. Votre concours au courageux Richerlien lui est bien précieux et contribuerait sans doute à soutenir la vie du journal, s'il était plus lu par celles qu'il veut affranchir. Il y a cependant progrès ; car, lorsque vers 1831 Enfantinlien lança dans le monde l'idée de l'égalité de l'homme et de la femme, de Dieu père et mère, les femmes crièrent au scandale, et les hommes les plus forts comme Jean Reynaud, l’abandonnèrent. Espérons donc. Si même notre organe s'éteint momentanément, d'autres se créeront... Richer mériterait bien de réussir, car il met sa vie dans l'oeuvre. Il mérite bien que vous le souteniez.."

Léon Richer, journaliste libre-penseur et féministe fonde le Droit des femmes en 1869, devenu l'Avenir des femmes , auquel participe J.V. Daubié, en 1871

Historique de la conservation :  Modalités d’acquisition : 
Cote B.4.8
Titre Lettre de Arlès-Dufourlien, Oullins, 28 nov. 1871
Date
Langue français
Support Papier avec son chiffre et devise "Rien sans peine"
Importance matérielle 3 pages
Dimensions
Présentation du contenu

Lettre d'un saint-simonien engagé pour l'égalité hommes-femmes. "Si je ne vous ai pas complimenté plus tôt sur le nouveau grade conquis ainsi que sur vos persévérantes et judicieuses publications en faveur de l'émancipation de la femme c 'est que jusqu'à ces derniers jours la plume me fatiguait ainsi que toute espèce de rédaction. Cette malheureuse disposition a été entretenu par la longue maladie de ma bonne belle fille dont la mort a été un véritable délivrance tant elle souffrait. Votre concours au courageux Richerlien lui est bien précieux et contribuerait sans doute à soutenir la vie du journal, s'il était plus lu par celles qu'il veut affranchir. Il y a cependant progrès ; car, lorsque vers 1831 Enfantinlien lança dans le monde l'idée de l'égalité de l'homme et de la femme, de Dieu père et mère, les femmes crièrent au scandale, et les hommes les plus forts comme Jean Reynaud, l’abandonnèrent. Espérons donc. Si même notre organe s'éteint momentanément, d'autres se créeront... Richer mériterait bien de réussir, car il met sa vie dans l'oeuvre. Il mérite bien que vous le souteniez.."

Léon Richer, journaliste libre-penseur et féministe fonde le Droit des femmes en 1869, devenu l'Avenir des femmes , auquel participe J.V. Daubié, en 1871

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