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Maupassant, Guy de

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Modifié le : 26/02/2025

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Etablissement de conservation
Bibliothèque patrimoniale Villon. Rouen, Seine-Maritime Voir tous les inventaires
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Intitulé de l'instrument de recherche Bibliothèque municipale de Rouen. Sixième supplément au Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France.
Cote Ms p-203 à 228 (sauf 210, 211, 212, 224) ; Ms m-301-bis à 338 ; Ms mm-191 à 203 ; Ms g-333 à 482 ; Ms gg-22 à 23.
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Rouen. 23 - Sixième supplément.
Langue Français
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Rouen (Cote du document, f°).

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) BM de Rouen
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2020
Création Créé par conversion rétrospective d'un inventaire interne intitulé : Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque municipale de Rouen - Sixième supplément provisoire ; rédigé par Christian Nicaise, Valérie Neveu, Marie-Dominique Nobécourt, Claudine Brabetz et Christelle Quillet. Encodé conformément à la DTD EAD 2002. L'encodage a été réalisé en 2020 par Catherine Hubbard à l'aide du logiciel TAPIR.
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en Français
Description des révisions
  • Novembre 2022
    • Reprise de notices liées aux correspondances de Gustave Flaubert et Guy de Maupassant en prévision d'une livraison de numérisations pour Rotomagus
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-765406101-vNZ
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms g-333 Support :  Papier Importance matérielle :  (3) feuillets bl. - (1) feuillet bleu de couv. - (3) feuillets de gravures. - (36) feuillets - (1) feuillet bl. - (2) feuillets bleus de couv. - (41) feuillets - (1) feuillet bl. - (1) feuillet bleu de couv. - (3) feuillets bl. Genre et caractéristiques physiques :  Texte manuscrit Dimensions  325 x 220 mm Reliure :  Demi-maroquin havane à coins (René Kiefferlien). Biographie ou histoire :  Le 17 novembre 1876, Maupassant annonce à Flaubert qu'il est en train d'écrire, « malgré les idées de Zola sur le théâtre naturaliste, un drame historique. Corsé ! ! ! » Achevé en février 1877, intitulé La Trahison de la comtesse de Rhune puis La Comtesse de Rhétune, il est refait et « tout à fait remanié » en décembre 1877-janvier 1878. Le 21 janvier 1878, Maupassant le donne à Zola qui le transmet à Sarah Bernhardt... « Flaubert l'a lu, il le croit très jouable, mais il m'a paru sans enthousiasme ». Néanmoins, Flaubert recommande Maupassant auprès de Perrin, l'administrateur de la Comédie Française, qui le refuse comme l'écrit Maupassant à sa mère le 3 avril 1878 : « Perrin ne croit pas qu'il soit reçu nulle part parce qu'il trouve tout le second acte d'une violence et d'une férocité folles. Je m'y attendais et cela ne m'a nullement étonné. » L'action se passe « dans un château breton au XIVe siècle ». La pièce a été publiée en 1927 par Pierre Borel dans sa version intitulée La Trahison de la comtesse de Rhune, entièrement différente de celle-ci qui demeure inédite. Présentation du contenu : 

Manuscrit autographe complet de la version inédite de ce drame historique en vers. On a relié en tête trois portraits gravés de Maupassant par Just, P. Le Ratlien, et par un anonyme.

Soigneusement calligraphié, ce manuscrit est peut-être l'une des deux copies que Maupassant fit lui-même de son drame « pour économiser 24 francs » (21 janvier 1878), l'une étant destinée à Zola pour Sarah Bernhardt, l'autre à Flaubert pour Perrin. Il se présente sous la forme de deux cahiers couverts de papier bleu ; sur les couvertures, qui portent « Acte 1er » et « Acte II-Acte III », Maupassant a porté ses noms et adresse : « Guy de Maupassant 17 rue Clauzel ». La page de titre, comme le manuscrit d'ailleurs, révèle que la pièce était à l'origine divisée « en 2 actes et 3 tableaux », avant d'être modifiée en 3 actes. Le manuscrit est écrit à l'encre noire, mais les indications scéniques sont portées à l'encre rouge, et les noms des personnages soulignés en rouge. On relève quelques corrections. Plusieurs personnages portent des noms différents de la version Borel : la comtesse de Rhétune au lieu de Rhune, Suzanne d'Ebron au lieu de Suzanne d'Eglou, Hugues de Kersac au lieu de Pierre, Yves de Coëtgond au lieu de Yves de Boisrosé ; le personnage de Gautier (de) Romas joue ici un rôle beaucoup plus important que dans la version Borel.

Quoique le manuscrit (de 62 p., avec des annotations de Flaubert) qui a été utilisé par Borel pour son édition (Pierre Borel et Léon Fontaine, Le Destin tragique de Guy de Maupassant, Corbeil, 1927 ; rééd. dans les Œuvres complètes de la Librairie de France, t. 14) ait été considéré par les éditeurs de ce texte comme la seconde version, il y a lieu de croire qu'il s'agit en fait d'une première version, et que c'est notre manuscrit (ancienne coll. Suzannet) qui constitue la version définitive. En effet, dans le ms. Borel on lit cette note de Flaubert « Il faudrait que ce fût l'Anglais qui tue la comtesse, croyant qu'elle l'a amené dans un guet-apens » ; or, dans la version Borel, Romas ne fait qu'une fugitive apparition dans la dernière scène ; ce n'est que dans le ms. Suzannet qu'il joue un rôle important, se croyant effectivement trahi par la comtesse (« Moi j'aurais dû savoir qu'une femme qui trompe / peut livrer un amant aussi bien qu'un époux », etc.). De plus, la psychologie des personnages est plus vraisemblable dans la version Suzannet : Suzanne d'Ebron y devine le complot tramé par la comtesse, tandis que dans la version Borel la comtesse expose imprudemment tous ses projets à sa cousine. NB. Le ms. Borel a été présenté en vente publique le 17 juin 1998 (Paris, Drouot, n° 113).

Historique de la conservation :  Modalités d’acquisition : Achat 1992. Vente de la bibliothèque du Colonel Daniel Sicklès, onzième partie, Paris, 18 et 19 février 1992, n° 4425. Inv. 22293-3. Documents en relation :  Voir aussi :  (BM Rouen) Ms mm-156
Cote Ms g-333
Titre Maupassant, Guy delien. La Comtesse de Rhétune. Drame en 3 actes et en vers.
Date (1877-1878)
Langue Français
Support Papier
Importance matérielle (3) feuillets bl. - (1) feuillet bleu de couv. - (3) feuillets de gravures. - (36) feuillets - (1) feuillet bl. - (2) feuillets bleus de couv. - (41) feuillets - (1) feuillet bl. - (1) feuillet bleu de couv. - (3) feuillets bl.
Genre et caractéristiques physiques Texte manuscrit
Dimensions 325 x 220 mm
Reliure Demi-maroquin havane à coins (René Kiefferlien).
Biographie ou histoire Le 17 novembre 1876, Maupassant annonce à Flaubert qu'il est en train d'écrire, « malgré les idées de Zola sur le théâtre naturaliste, un drame historique. Corsé ! ! ! » Achevé en février 1877, intitulé La Trahison de la comtesse de Rhune puis La Comtesse de Rhétune, il est refait et « tout à fait remanié » en décembre 1877-janvier 1878. Le 21 janvier 1878, Maupassant le donne à Zola qui le transmet à Sarah Bernhardt... « Flaubert l'a lu, il le croit très jouable, mais il m'a paru sans enthousiasme ». Néanmoins, Flaubert recommande Maupassant auprès de Perrin, l'administrateur de la Comédie Française, qui le refuse comme l'écrit Maupassant à sa mère le 3 avril 1878 : « Perrin ne croit pas qu'il soit reçu nulle part parce qu'il trouve tout le second acte d'une violence et d'une férocité folles. Je m'y attendais et cela ne m'a nullement étonné. » L'action se passe « dans un château breton au XIVe siècle ». La pièce a été publiée en 1927 par Pierre Borel dans sa version intitulée La Trahison de la comtesse de Rhune, entièrement différente de celle-ci qui demeure inédite.
Présentation du contenu

Manuscrit autographe complet de la version inédite de ce drame historique en vers. On a relié en tête trois portraits gravés de Maupassant par Just, P. Le Ratlien, et par un anonyme.

Soigneusement calligraphié, ce manuscrit est peut-être l'une des deux copies que Maupassant fit lui-même de son drame « pour économiser 24 francs » (21 janvier 1878), l'une étant destinée à Zola pour Sarah Bernhardt, l'autre à Flaubert pour Perrin. Il se présente sous la forme de deux cahiers couverts de papier bleu ; sur les couvertures, qui portent « Acte 1er » et « Acte II-Acte III », Maupassant a porté ses noms et adresse : « Guy de Maupassant 17 rue Clauzel ». La page de titre, comme le manuscrit d'ailleurs, révèle que la pièce était à l'origine divisée « en 2 actes et 3 tableaux », avant d'être modifiée en 3 actes. Le manuscrit est écrit à l'encre noire, mais les indications scéniques sont portées à l'encre rouge, et les noms des personnages soulignés en rouge. On relève quelques corrections. Plusieurs personnages portent des noms différents de la version Borel : la comtesse de Rhétune au lieu de Rhune, Suzanne d'Ebron au lieu de Suzanne d'Eglou, Hugues de Kersac au lieu de Pierre, Yves de Coëtgond au lieu de Yves de Boisrosé ; le personnage de Gautier (de) Romas joue ici un rôle beaucoup plus important que dans la version Borel.

Quoique le manuscrit (de 62 p., avec des annotations de Flaubert) qui a été utilisé par Borel pour son édition (Pierre Borel et Léon Fontaine, Le Destin tragique de Guy de Maupassant, Corbeil, 1927 ; rééd. dans les Œuvres complètes de la Librairie de France, t. 14) ait été considéré par les éditeurs de ce texte comme la seconde version, il y a lieu de croire qu'il s'agit en fait d'une première version, et que c'est notre manuscrit (ancienne coll. Suzannet) qui constitue la version définitive. En effet, dans le ms. Borel on lit cette note de Flaubert « Il faudrait que ce fût l'Anglais qui tue la comtesse, croyant qu'elle l'a amené dans un guet-apens » ; or, dans la version Borel, Romas ne fait qu'une fugitive apparition dans la dernière scène ; ce n'est que dans le ms. Suzannet qu'il joue un rôle important, se croyant effectivement trahi par la comtesse (« Moi j'aurais dû savoir qu'une femme qui trompe / peut livrer un amant aussi bien qu'un époux », etc.). De plus, la psychologie des personnages est plus vraisemblable dans la version Suzannet : Suzanne d'Ebron y devine le complot tramé par la comtesse, tandis que dans la version Borel la comtesse expose imprudemment tous ses projets à sa cousine. NB. Le ms. Borel a été présenté en vente publique le 17 juin 1998 (Paris, Drouot, n° 113).

Historique de la conservation Anciennes collections Léon Hennique (ex-libris) et Alain de Suzannet (ex-libris ; 1938, n° 6).
Modalités d’acquisition Achat 1992. Vente de la bibliothèque du Colonel Daniel Sicklès, onzième partie, Paris, 18 et 19 février 1992, n° 4425. Inv. 22293-3.
Document(s) de substitution Document numérisé
Documents en relation Voir aussi :  (BM Rouen) Ms mm-156
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