Difficultés entre le Chapitre de la Cathédrale et le Parlement de Metz 1746-1748 : notes pour l’article publié dans ^{Le Pays Lorrain}

Née à Paris en 1884, Jeanne Lejeaux repose aujourd'hui au cimetière de Clairefontaine-en-Yvelines. Elle y a rejoint ses parents, Arthur Lejeaux qui avait fui Metz assiégée avant de devenir dessinateur-cartographe à l'Ecole de Guerre, et Marthe Poincignon. Tous deux lui avaient inculqué le culte de la cité perdue, leur ville natale.

Jeanne Lejeaux consacra l'essentiel de ses recherches à l'histoire Monumentale de Metz au XVIII^e siècle. D'abord professeur dans l'enseignement privé, elle s'inscrivit en 1925 à l'Ecole du Louvre. L'une des premières femmes à en être diplômée, à la suite de sa thèse sur la place d'Armes de Metz, elle devint conférencière aux Musées nationaux puis fut attachée au Musée Carnavalet pendant la deuxième guerre mondiale.

Sa notoriété d'historienne de l'art lui valut rapidement des récompenses comme le prix de l'Académie des Beaux-Arts pour son ouvrage sur la Sculpture religieuse. Une grande joie aussi : celle d'organiser à Metz, en 1937, l'exposition consacrée à Sébastien Le Clerc (1637-1714).

C'était la récompense de ces efforts pour rappeler la contribution messine à l'histoire artistique française, illustrés par de minutieuses recherches sur l'oeuvre des architectes Jacques-François Blondel et Charles-Louis Clérisseau ou du sculpteur François Masson, sur la construction du Théâtre de Metz et du Palais du Gouvernement, la biographie du peintre Charles Poërson (1609-1667), ou ses "Aperçus de la vie municipale de Metz à la fin de l'Ancien Régime".

Dès 1927, l'Académie nationale de Metz l'avait admise parmi ses correspondants.