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Cliché illustratnt le sketch La prime de vacances (2 hommes à un bureau)

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Modifié le : 18/06/2022 11:03:46

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale. Lyon, Rhône Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Inventaire du fonds Orgeret, archives d'un éditeur et libraire à Lyon de 1897 à 2004 - Archives d'entreprise
Cote ORG
Titre Liste des inventaires du fonds Orgeret : archives d'un éditeur et libraire à Lyon de 1897 à 2004
Origine Maison d'édition et librairie Orgeret
Date 1897-2004
Résumé La particularité du fonds Orgeret est son exceptionnelle complétude puisqu’il englobe sur plusieurs décennies les archives papier d’une double activité, l’édition et la librairie musicale. Mais il comporte aussi le produit même de l’activité éditoriale - partitions, saynètes… - avec son matériel de fabrication et la documentation utilisée par Orgeret, ainsi que les stocks très vastes de la dernière librairie Orgeret, sise au 24 rue Palais-Grillet à Lyon, estimés à 150 000 feuilles doubles.
Biographie ou histoire

La maison Orgeret est une entreprise familiale qui s'est développée à partir du milieu du XIXe siècle, et dont les activités ont perduré sur cinq générations, jusqu’au début du XXIe siècle. Elle est associée à Jean-Marie Orgeret (1866-1931) et surtout à son fils Max-Adrien (1904-1978) qui, des années 1930 à 1950, a prolongé les activités d’édition musicale amorcées par son père.

L’entreprise a pour origine l’ouverture à la Guillotière, 10, rue de Marignan, en 1852, d’une librairie par un canut, Jean-Pierre Gonet (1814-1872). En 1864, il cède son « brevet de libraire » à son fils André Gonet (1839-1910). Celui-ci s’installe alors passage de l’Argue dans le 2ème arrondissement de Lyon et entreprend la vente de partitions musicales ainsi que la vente et la fabrication d’instruments de musique. Il crée deux magasins, l’un au 75-77-79 passage de l’Argue, où sont vendus des instruments, et l’autre au 72, consacré aux partitions.

Il exploite ces deux magasins avec ses filles : c’est à la première, Marie-Jeanne (1863-1941), que revient le magasin d’instruments de musique, qu’elle transfère en 1935 au 35, rue Tupin ; ce magasin se transmet de fille en fille sous l’enseigne Gonet-Musique et disparaît dans les années 1990. La deuxième fille d’André Gonet, Marguerite (1867-1935), reçoit le magasin consacré à la vente de partitions sous l’enseigne Lyon-Chanson. Elle épouse en 1897 Jean-Marie Orgeret, issu d’une famille de charrons, originaire de l’Ain.

Ce mariage marque un tournant dans l’histoire de l’entreprise puisque c’est à partir de ce moment là qu’elle développe ses activités d’édition musicale, spécialisée dans la chanson populaire. La maison Orgeret devient alors une référence en la matière.

Le fils unique de Jean-Marie et Marguerite Orgeret, Max-Adrien Orgeret(1904-1978), reprend le flambeau en 1930 et transfère le magasin au 24, rue Palais-Grillet en 1935. C’est dans ces locaux que se tiendra la boutique pendant près de 70 ans. Parallèlement à l’édition et à la vente de partitions, de sketches, de monologues et de pièces de Guignol qu’il effectue de manière soutenue jusque dans les années 1950, il développe la vente de disques à la grande époque des 78 tours. Son activité est très intense pendant la Seconde guerre mondiale.

Lorsque Max Orgeret disparaît, en 1978, son épouse tient la librairie aux côtés de Jacques Orgeret, leur fils cadet. En raison de son importance, le fonds est alors signalé par le Musée de l’Imprimerie de Lyon à la Bibliothèque municipale de Lyon, qui l’acquiert en novembre 2004. Le fonds - en cours d'inventaire - est aujourd'hui géré par le département de la Documentation régionale Lyon et Rhône-Alpes de la centrale de la Part-Dieu.

Source : Caroline Rogier. Elaboration d'un plan de valorisation d'un fonds musical : le fonds Orgeret à la Bibliothèque municipale de Lyon (cf. Bibliographie)

Modalités d'acquisition Fonds acquis en novembre 2004 par la Bibliothèque municipale de Lyon, suite à la fermeture définitive de la maison Orgeret.
Bibliographie

Présentation détaillée du fonds Orgeret sur le site web de la Bibliothèque municipale de Lyon

Rogier, Caroline, Elaboration d'un plan de valorisation d'un fonds musical : le fonds Orgeret à la Bibliothèque municipale de Lyon, ENSSIB, 2006.

Barbier, Fabienne, "Tout finit par des chansons", Le Progrès de Lyon, 7 janvier 2005, p. 26.

Bert, Jean-François, L'édition musicale, IRMA, 2003.

Carron, Anne, "Adieu à la maison Orgeret: après 150 ans d'existence, la maison Orgeret ferme ses portes", Le Figaro, 11 novembre 2004.

Lesure, François, Dictionnaire des éditeurs de musique français, Tome II: de 1820 à 1914, , Minkoff, 1988.

Conditions d'accès Sur rendez-vous auprès du conservateur responsable du fonds
Conditions d'utilisation La publication de documents est soumise à l'autorisation des ayant-droits et à celle de la Bibliothèque municipale de Lyon.
Index


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Nicolas Millié
Commanditaire Bibliothèque municipale de Lyon
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 201?
Création Encodé conformément à la DTD EAD 2002. L'encodage a été repris en 2022 par Pierre-Yves Landron à l'aide du logiciel Tapir.
Langue(s) de l'instrument de recherche Inventaire écrit en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-693836101-101DR
Présentation du contenu
Cote ORG typons 1 à 144, ORG plaques 1 à 6, ORG pierres 1, ORG disques 1
Titre Matériel typographique, objets de métal destinés à l'impression des oeuvres éditées par Orgeret
Présentation du contenu Ce cinquième inventaire concerne le matériel typographique employé pour imprimer les oeuvres éditées par Orgeret. En majorité des typons mais aussi des plaques de métal et des pierres lithographiques.
Description du contenu
Titre Typon
Importance matérielle Initialement 167 boîtes, puis 144 après reconditionnement.
Présentation du contenu Typons qui servaient à l'impression des oeuvres éditées par Orgeret. Deux procédés d'impression : la similigravure pour la reproduction de photographies (principalement des portraits d'artistes) et la gravure sur zinc pour la reproduction de dessins d'illustration, de textes et de partitions. Max Orgeret avait conditionné ce matériel typographique dans 167 boîtes à disques en carton de 27cm2 d'une profondeur de 8cm. Leur détérioration physique n'a pas permis de les conserver, elles ont été remplacées par des boîtes Cauchard sans conserver le numéro que M. Orgeret leur avait assigné mais en respectant l'ordre de rangement. Dans certains cas les titres des oeuvres auxquelles les typons se réfèrent avaient été inscrits sur la boîte, ils sont mentionnés dans l'inventaire ainsi que les indications écrites par Max Orgeret sur la partie en bois des typons (souvent le titre d'une partition ou de l'oeuvre à laquelle l'illustration se rapporte, ou encore une simple description), reportées dans l'inventaire en étant signalées par des guillemets. Les typons soigneusement emballés par Max Orgeret dans du papier journal ou kraft et où figurent une inscrption manuscrites, on été laissés tels quels, seule l'inscription est reportée. En l'absence d'inscription, les typons ont été déballés pour être décrits. L'inventaire consiste en une description visuelle du matériel typographique
Cote ORG typons 131
Importance matérielle 5 typons
Dimensions Typons allant de 8x5 à 23x19
Catalogue général des manuscrits
Titre Cliché illustratnt le sketch La prime de vacances (2 hommes à un bureau)
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