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Journal de tranchée, anonyme

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Modifié le : 21/01/2019

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque municipale. Toul, Meurthe-et-Moselle Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue des manuscrits de la médiathèque de Toul. Supplément
Cote Ms 2 - Ms 4
Titre Manuscrits de la médiathèque de Toul. Supplément au Catalogue général des manuscrits
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Médiathèque de Toul, Ms X, f. Y.

Informations sur l'instrument de recherche

Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 3 septembre 2018
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-545286201-pga
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms 4 Support :  papier Importance matérielle :  136 pages numérotées Technique :  écrit à l'encre noire Dimensions  143 x 100 mm Reliure :  Couverture en papier rigide recouverte de papier rose brillant. Caractéristiques matérielles et contraintes techniques : Les bords des pages sont abîmés, l'écriture y est un peu effacée. La reliure est fragilisée. Présentation du contenu : 

La première page du carnet est tamponnée "153e régiment d'infanterie, Service de Santé, 2e bataillon".

Le journal, écrit au présent avec indication de la date dans la marge, commence le 1er août 1914, à la réception de la feuille de mobilisation par l'auteur, et s'achève le 9 mars 1919 alors qu'il arrive à Amiens pour sa démobilisation.

Le récit est plus ou moins détaillé en fonction des jours, allant de simples notes factuelles à des descriptions plus longues associées à des réflexions personnelles. Les indications de lieux sont précises, ainsi que les descriptions des évènements (type d'attaque : bombardements, obus toxiques, etc., nombre de blessés et de morts au sein de l'unité de l'auteur, le nombre de malades évacués, les jours de repos, les vaccination...).

L'auteur appelle les Allemands "boches", ou "Fritz" au singulier.

Extrait daté du 25 novembre 1916 : "le terrain est dans un état épouvantable, les brancardiers passent une partie de la nuit à retirer un homme enlisé et n'y parviennent qu'au jour. Les pieds macérés commencent c'est un défilé ininterrompu devant notre trou - heureusement que Fritz ne tire pas à la mitrailleuse. Il se contente de faire 3 ou 4 barrages par jour sur les 2e et 3e [...]. Plus de 500 gelures de pieds évacués en l'espace de 6 jours - 80 blessés et 80 malades. Qui pourra jamais dire la somme de misère physique et morale endurée par un pauvre fantassin. C'est à se demander si vraiment ce n'est pas une lâcheté de vivre dans des conditions pareilles".

L'auteur se trouve en Belgique fin 1914-début 1915. Puis à Fleury, et divers endroits de France. En 1918 il est à Verdun. Il mentionne des soldats américains en juillet 1918. En 1919, il est à Reims, qui est en ruines ("la cathédrale ou ce qu'il en reste encore").

Modalités d’acquisition : D'après une note figurant dans la couverture, le journal a été donné par l'auteur à la bibliothèque 29 septembre 1960.
Cote Ms 4
Titre Journal de tranchée, anonyme
Date 1er août 1914 - mars 1919
Langue français
Support papier
Importance matérielle 136 pages numérotées
Technique écrit à l'encre noire
Dimensions 143 x 100 mm
Reliure Couverture en papier rigide recouverte de papier rose brillant.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques Les bords des pages sont abîmés, l'écriture y est un peu effacée. La reliure est fragilisée.
Présentation du contenu

La première page du carnet est tamponnée "153e régiment d'infanterie, Service de Santé, 2e bataillon".

Le journal, écrit au présent avec indication de la date dans la marge, commence le 1er août 1914, à la réception de la feuille de mobilisation par l'auteur, et s'achève le 9 mars 1919 alors qu'il arrive à Amiens pour sa démobilisation.

Le récit est plus ou moins détaillé en fonction des jours, allant de simples notes factuelles à des descriptions plus longues associées à des réflexions personnelles. Les indications de lieux sont précises, ainsi que les descriptions des évènements (type d'attaque : bombardements, obus toxiques, etc., nombre de blessés et de morts au sein de l'unité de l'auteur, le nombre de malades évacués, les jours de repos, les vaccination...).

L'auteur appelle les Allemands "boches", ou "Fritz" au singulier.

Extrait daté du 25 novembre 1916 : "le terrain est dans un état épouvantable, les brancardiers passent une partie de la nuit à retirer un homme enlisé et n'y parviennent qu'au jour. Les pieds macérés commencent c'est un défilé ininterrompu devant notre trou - heureusement que Fritz ne tire pas à la mitrailleuse. Il se contente de faire 3 ou 4 barrages par jour sur les 2e et 3e [...]. Plus de 500 gelures de pieds évacués en l'espace de 6 jours - 80 blessés et 80 malades. Qui pourra jamais dire la somme de misère physique et morale endurée par un pauvre fantassin. C'est à se demander si vraiment ce n'est pas une lâcheté de vivre dans des conditions pareilles".

L'auteur se trouve en Belgique fin 1914-début 1915. Puis à Fleury, et divers endroits de France. En 1918 il est à Verdun. Il mentionne des soldats américains en juillet 1918. En 1919, il est à Reims, qui est en ruines ("la cathédrale ou ce qu'il en reste encore").

Modalités d’acquisition D'après une note figurant dans la couverture, le journal a été donné par l'auteur à la bibliothèque 29 septembre 1960.
Index

Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels

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