Pièces de vers et contes provençaux sur le retour de la santé du roi, le jugement de Salomon, sur la patience, le jugement du paysan, le jugement du public, sur le petit nombre des vrais amis, sur la perfection des ouvrages de Dieu, l'entretien des gueux, le pauvre rasé pour l'amour de Dieu, l'erreur de compte, le villageois servi d'un pâté, le lavement porté, le prix fait gagné, le huitième péché mortel, le pisseur puni, les trois miracles, l'esprit présent, les deux leçons, le niais volontaire, le malade imaginaire, la mauvaise précaution, la confusion d'un mauvais payeur, le quêteur des capucins, pour l' armoire d'une garde-robe, réponse à M. l'Archevêque d'Aix, la fille hardie

Ce troisième supplément au Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque d'Aix-en-Provence fait suite aux inventaires précédemment dressés par M. Albanes et par M. E. Aude (NOTE: Cf. Catalogue général des Manuscrits des Bibliothèques de France : T. XVI t. XL, p. 43 ; t. XLV, p. 399.). On y trouvera l'analyse de 156 articles qui proviennent en grande partie de dons faits, depuis une trentaine d'années à la Méjanes. Presque tous les manuscrits latins ou italiens ont été offerts par M. A. Pécoul. Nous signalerons dans ce fonds d'origine italienne et espagnole une Somme théologique du XII^e siècle par Prévostin de Crémone (n^o 1683), un recueil latin du XV^e siècle (n^o 1691) qui contient un petit poème attribué à Virgile Priapea, enfin une série de manuscrits vénitiens (n^os 1692-1697) dont quelques uns sont ornés de très belles reliures.

La majeure partie des documents analysés se rapportent à la Provence et spécialement à la ville d'Aix. Nous remarquerons parmi eux le fonds provenant du général Pascalis (n^os 1615-22) les papiers concernant les familles de Marignane (n^o 1633), Mirabeau (n^o 1624), Pélissier des Granges (n^o 1625), d'Espagnet (n^o 1626). Les archives du prieuré de Saint-Jean-de-Jérusalem, d'Aix (n^os 1641-1650), nous ont été donnés par M. J. de Duranti-la-Calade. A Madame Jaffé nous sommes redevables d'un curieux recueil d'autographes (n^o 1617), à M. C. Bernard d'une histoire de Forcalquier, au chanoine Bourges de recueils de vers provençaux, à M. Constant Hennion d'une traduction de Mireille en vers français, au félibre Marius Bourrely d'une série de lettres d'écrivains provençaux. Enfin, M. Darius Milhaud a bien voulu déposer à la Bibliothèque d'Aix, sa ville natale, le manuscrit d'une de ses productions musicales d'inspiration toute locale (n^o 1652).

Bruno DURAND.