Reçu par Alexandre le Boursier, receveur général des aides pour la guerre, du vicomte d'Auge, de la somme due pour les hôtels du roi et de la reine (23 octobre 1402)

Par testament, en date du 20 février 1866 (Déposé, le 29 mai 1872, au rang des minutes de M^e Toutain, notaire à Caen. Ce legs, accepté par délibération du Conseil municipal du 28 juin 1872, fut autorisé par décret du 4 février 1874), Pierre-Bernard Mancel, libraire et éditeur caennais, donna en propriété personnelle à la ville de Caen les « manuscrits, cartulaires, livres anciens, ouvrages imprimés, tableaux, dessins, gravures, lithographies, etc., objets de curiosité, marbres, ivoires, camées, bijoux artistiques, en un mot tous les objets d'art et de science » qu'il avait curieusement rassemblés. Justement fier de ses trouvailles, il ne voulut pas qu'elles fussent confondues dans les collections de même ordre dont la ville était déjà propriétaire ou dépositaire (Le catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Caen, publié par M. Gaston LAVALLEY, bibliothécaire (Caen, 1880, in-8^o), a été inséré, après remaniements, dans le Catalogue général des manuscrits des Bibliothéques publiques de France, Départements, tome XIV (1890), p. 215-380, avec un supplément, tome XLI (1903), p. 1-9). Il tint à ce qu'elles fussent réunies dans une galerie distincte, dont son testament réglementa minutieusement l'installation, et il prescrivit à l'administration municipale d'en laisser la direction et la surveillance exclusives à une commission, dont il désigna les premiers membres (Le testament nommait MM. Ruault du Plessis, conseiller à la Cour, de Formigny de la Londe, Delamarre, chef de bureau à la préfecture, Doublet, juge de paix, Guilbert, banquier, Guillard, conservateur du Musée, Moisant, notaire, le docteur Roulland, Trébutien, sous-bibliothécaire, tous de Caen, Guerrier, antiquaire à Pont-l'Evêque, H. de Toustain, à Vaux-sur-Aure, Avenel, à la Trinité du Mont, près Lillebonne, Arnauldet, du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale, Th. Gamard, Guichardot et Warneck, marchands à Paris). Cette commission de trustees devait par la suite se recruter elle-même (La Commission de la Collection Mancel, outre le maire, président de droit, est actuellement composée de MM. Hettier, Laumonier, Le Vard, Tony Genty, Toutain, Emile Travers, Vanel, N. et N.) et présenter le conservateur de la collection à la nomination du maire. Par contre, c'est à la ville même que le donateur imposa d'en faire rédiger et publier le catalogue.

Conformément aux volontés de P.-B. Mancel, sa collection a été installée dans des salles réservées de l'hôtel de ville de Caen. Elle est, à la fois, un musée et une bibliothèque. La valeur artistique du musée est bien établie, grâce aux travaux de M. A. Decauville-Lachênée (Cf. le Catalogue des tableaux, gravures, objets d'art, livres, porcelaines, émaux, etc., exposés dans la salle de la collection Mancel. Caen, 1897, petit in-16. Cf. aussi J. BARBEY D'AUREVILLY, Memorandum. Caen, 1856, in-12, p. 26 et suiv.).

Restait, dans la bibliothèque, à dresser le catalogue des manuscrits, à peine esquissé par un répertoire anonyme, incomplet et fautif (Liste des manuscrits de la collection Mancel à l'hôtel de ville de Caen, (par A. de Bourmont ?). Mâcon, 1887, in-8^o, 18 p.). La ville de Caen devait à P.-B. Mancel de faire connaître les précieux documents qu'il avait recueillis et c'est pour répondre à la mission qu'elle a bien voulu nous confier qu'a été rédigé le présent catalogue.

P.-B. Mancel, fils d'un boulanger, était né à Caen, le 6 janvier 1798. Il s'associa, vers 1816, à Augustin Clérisse, qui fondait une maison de librairie dans cette ville. Le 26 mai 1820 (Archives du Calvados. Série T. Imprimerie-Librairie. États des libraires, 1822, 1851, etc. Dossiers Clérisse et Mancel), il obtint en son nom personnel le brevet de libraire, son associé ayant voulu tenter la fortune à Paris. Sa maison fut établie d'abord au n^o 87, puis au n^o 66 de la rue Saint-Jean. Nous indiquerons seulement parmi les principaux ouvrages qui portent sa marque : la traduction par Léchaudé d'Anisy des Antiquités anglo-normandes de Ducarel (Caen, 1823-1825, gr. in-8^o), les dix premiers volumes des Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie (Caen, 1825-1837, in-8^o), les Archives annuelles de la Normandie, de Louis Du Bois (Caen, 1824-1826, 2 vol. in-8^o), les Essais historiques sur les bardes, les jongleurs et les trouvères normands et anglo-normands (Caen, 1834, 3 vol. in-8^o) et les Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen (Caen, 1842, 2 vol. in-8^o), de l'abbé De La Rue, l'Histoire de la ville de Caen, de Frédéric Vaultier (Caen, 1843, in-8^o et in-12), le Dictionnaire du patois normand, des Du Méril (Caen, 1849, in-8^o), etc.

Il semble qu'il ait repris sa liberté vers 1850, sans céder son brevet ni la propriété des ouvrages de fonds qu'il avait édités (Le testament de P.-B. Mancel (art. 5) fait mention d'un catalogue imprimé de ses livres de fonds, dont nous ne connaissons que deux éditions (1826, in-8^o, 12 p. ; 1843, in-8^o, 38 p. Poisson impr.). Il faut y joindre le Catalogue de livres provenant de doubles de la collection de feu M. Mancel.. (Caen, Massif, 1873, in-8^o, 40 p.).). Il partagea dès lors son activité entre l'arrangement de sa collection, qu'il avait commencée de bonne heure, et le Conseil des prud'hommes, dont il fit partie depuis 1833 et qu'il présida de 1852 à 1863. Il mourut le 25 mai 1872, en son domicile, à Caen, 14, rue de l'Engannerie (Sa mort ne donna lieu, semble-t-il, à aucune notice nécrologique. Son portrait, par Valery, est exposé dans la salle publique de sa collection).

Les manuscrits de P.-B. Mancel proviennent de sources différentes ; mais on y retrouve principalement tout ou partie des collections rassemblées jadis par trois amateurs normands : l'abbé Gervais De La Rue, Léchaudé d'Anisy, le comte de Bérenger.

Ancien officier, directeur de la Société des Antiquaires de Normandie, membre de l'Institut des provinces, le comte de Bérenger (1786-1841) fut surpris par la mort dans le dessein qu'il avait conçu d'une histoire complète des familles nobles de Normandie (Cf. A. DE CAUMONT, Annuaire de l'Association normande, 1842, p. 691-692. Cf. aussi J. EDOM, Annuaire de la Manche, 1842, p. 243-246.) ».

Les vingt-deux recueils de chartes (Parmi ces recueils, les n^os X, XI, XII, qui nous présentent des comptes de l'hôtel du duc d'Orléans au quatorzième et au quinzième siècle, sont particulièrement dignes d'attention) et les trente-cinq recueils de titres généalogiques normands, qui constituent les cinquante-sept premiers numéros de notre catalogue, renferment les preuves et l'ébauche de quelques parties de cette histoire. Nombre de ces pièces originales, acquises à Paris (Notamment à la vente Joursanvault. (Cf. le Catalogue analytique des archives de M. le baron de Joursanvault. Paris, Techener, 1838, 2 vol. in-8^o, t. I, p. 274-348)) et en province, viennent des archives de la Chambre des Comptes dispersées, au XVIII^e siècle, dans des circonstances bien connues. D'autres furent évidemment enlevées aux Archives normandes pendant ou après la Révolution. Mais rien absolument ne nous autorise à incriminer, à leur occasion, la bonne foi de leur avant-dernier possesseur (Mancel, du reste, essaya vainement de vendre les recueils de la collection Bérenger (Catalogue de 1843, p. 29-30)).

L'abbé DE LA RUE, le premier des historiens caennais du XIX^e siècle, est connu (Cf. surtout la notice biographique de Frédéric VAULTIER, au t. I des Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen.), mais l'origine de ses collections l'est beaucoup moins. De La Rue fut un copiste et un annotateur d'une patience toute bénédictine ; à Caen, à Paris, à Londres, dans les archives publiques et particulières, il remplit de ses copies et de ses extraits une centaine de recueils. A sa mort (24 septembre 1835) ces recueils, qu'il n'avait assurément pas tous utilisés dans les Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement (Caen, 1820, 2 vol. in-8^o) et dans les Essais historiques sur les bardes, furent malheureusement dispersés (Cf. F. GALERON, Notice sur les travaux littéraires de l'abbé De La Rue et principalement sur ses manuscrits, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. X, p. 650-674).

La plupart de ceux qui concernent Caen se retrouvent aujourd'hui à la Bibliothèque municipale de cette ville, qui les reçut d'Arcisse de Caumont. D'autres ont disparu ; plusieurs sont en mains privées, et il ne s'en rencontre, par ailleurs, que peu à la Collection Mancel. Mais, par traité du 1^er décembre 1835, P.-B. Mancel avait acheté des héritiers de De La Rue, Nicolas-Charles De La Rue, employé au ministère des finances, légataire universel, et J.-P.-L.-J.-D. David, ancien consul, au prix de 2 000 francs, outre la propriété des Essais historiques sur Caen et des Essais historiques sur les bardes, la correspondance littéraire de l'historien normand et trente manuscrits anciens ou portefeuilles de pièces originales (Collection Mancel, ms. 118 (7), fol. 131-132). On trouvera dans le catalogue la description de ces trente articles ; il faut expliquer ici d'où les tenait De La Rue. Les manuscrits, il les avait, selon toute vraisemblance, acquis régulièrement et de plusieurs mains, à son retour de l'émigration. Mais il n'est guère douteux que l'ensemble des pièces originales qu'il avait recueillies provienne des divers fonds alors conservés aux Archives du Calvados. L'examen des anciennes cotes semble décisif à cet égard. Ami du préfet impérial, Charles-Ambroise de Caffarelli (Préfet du Calvados, du 2 novembre 1801 au 12 février 1810), De La Rue obtint de lui toute facilité de travailler aux Archives du département, et, sans aucun doute, d'en emporter, à long terme, les documents utiles à ses recherches. Les suites de cette autorisation trop libérale furent déplorables. L'abandon où gisaient les Archives justifiait, peut-être, les emprunts qu'y fit De La Rue dans l'intérêt de l'histoire normande (De La Rue avait aussi emprunté (et même légué) la coupe célèbre dite de Guillaume le Conquérant, provenue du trésor de l'abbaye de Saint-Etienne de Caen, aujourd'hui déposée au Musée des Antiquaires de Normandie. Cf. Bulletin monumental, 1846, t. XII, p. 70, et plus loin, ms. 98).

Il reste qu'aujourd'hui des séries entières de textes, choisis avec discernement pour leur valeur propre, sont éparses dans les collections publiques et privées de France et d'Angleterre (Plusieurs volumes recueillis jadis dans les collections de sir Thomas Ph illipps à Cheltenham (Angleterre) ont été acquis récemment pour la Bibliothèque nationale (mss. français nouv. acq. 20218-20221 et mss. latins nouv. acq. 925 et 926). Une collection de 190 chartes tirées des Archives du Calvados par l'abbé De La Rue, acquise, après sa mort, par Th. Stapleton, est aujourd'hui conservée par lord Beaumont, au château de Carlton (Angleterre). Il en existe des copies et analyses à la Bibliothèque nationale sous le n^o 1428 des nouvelles acquisitions du fonds latin. (Cf. L. Delisle, Catalogue des manuscrits du fonds de La Trémoïlle à la Bibliothèque nationale. Paris, 1889, in-8^o, p. 19-24.) Cf. Bulletin monumental, 1846, t. XII, p. 70, et plus loin, ms. 98)). Le sort de certaines pièces de premier intérêt, de cartulaires, par exemple, demeure inconnu. Pour son compte, la Collection Mancel nous présente de nombreux et d'importants débris des archives ecclésiastiques des diocèses anciens de Bayeux et de Lisieux, des archives de l'Université de Caen, de la Généralité, etc.

LÉCHAUDÉ D'ANISY forma, lui aussi, semble-t-il, la plus grande partie de sa collection de chartes et de manuscrits au détriment des dépôts publics. Louis-Amédée Léchaudé d'Anisy, né à Versailles, le 31 juillet 1772, mort à Paris, le 23 août 1857, avait été ingénieur-géographe avant la Révolution, chargé de lever le plan du parc du Petit Trianon en 1789, engagé volontaire pour sauver sa tête en 1792, officier de la suite du général F.-M.-A. Caffarelli au 18 brumaire, ingénieur-géographe de l'Armée d'Italie, où il fut blessé (Cf. Catalogue des livres rares et des manuscrits précieux composant la bibliothèque de feu M. Léchaudé d'Anisy. Paris, Muffat, 1861, in-8^o. Introduction) ; il se trouvait, en 1816, sous-chef de bureau au ministère de l'Intérieur, quand une décision ministérielle du 18 janvier le nomma directeur du Dépôt de mendicité du Calvados (Archives du Calvados. Série X. Dépôt de mendicité. Personnel. (Cusson,) Recherches sur l'institution des dépôts de mendicité dans le Calvados, dans l'Annuaire du Calvados, 1855, p. 405-504).

Ce dépôt, installé dans les bâtiments de l'Abbaye-aux-Dames, fut supprimé le 26 avril 1818. Mais Léchaudé d'Anisy, propriétaire, par son mariage avec M^lle de Clinchamps, de biens assez considérables en Normandie (Notamment à Thaon, canton de Creully, Calvados), continua d'habiter Caen, où s'éveilla son goût, plutôt fâcheux dans ses conséquences, pour l'histoire provinciale. En 1823 sa traduction des Antiquités anglo-normandes de Ducarel marqua une date dans la renaissance des études archéologiques en Normandie. Puis, chargé par les gouvernements anglais et français de recherches diverses dans les archives du Calvados, de la Manche et de l'Orne (Cf. le Catalogue cité ; la Revue anglo-française, Poitiers, t. II, 1834, p. 421-433 ; t. III, 1835, p. 130-131 ; Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. X, p. 297-310 ; J. H. ROUND, Calendar of documents preserved in France, Londres, 1899, in-8^o ; préface du t. I), il publia, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie (Tomes VII et VIII. Caen, 1834, 2 vol. in-8^o et atlas in-4^o oblong), l'Extrait des chartes et autres actes normands et anglo-normands qui se trouvent dans les Archives du Calvados. Mais ce mauvais catalogue, qui égara tant de travailleurs locaux, ne fut pas le seul résultat malheureux du passage de Léchaudé d'Anisy aux Archives du Calvados. Abusant de l'incurie du conservateur, Léchaudé remplit ses cartons de documents enlevés aux fonds anciens, principalement aux fonds ecclésiastiques. Il en fit même commerce, et l'on peut prendre quelque idée de l'importance de ses soustractions en parcourant la bibliographie des Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au moyen âge, de M. L. Delisle (Evreux, 1851, in-8^o. On sait, du reste, que nombre des pièces soustraites par Léchaudé d'Anisy sont entrées à la Bibliothèque nationale, et que, d'autre part, « 800 chartes et mss. » ont fait retour a ux Archives du Calvados. Bien qu'il ne paraisse pas avoir été dressé, ou, du moins, conservé état de ces derniers documents, les pièces comptables du voyage que l'archiviste accomplit pour cette affaire, le 17 octobre 1853, présentent un témoignage formel (Arch. du Calvados, Archives). Cf. aussi l'Annuaire du Calvados, 1855, Rapport de l'archiviste, p. 325. Un état des pièces soustraites par Léchaudé d'Anisy a été récemment réintégré aux Archives du Calvados).

La Collection Mancel ne présente comme manuscrits ayant appartenu à Léchaudé d'Anisy que divers recueils intéressant la noblesse ; cependant on y remarquera aussi le cartulaire du trésor de Saint-Pierre de Caen, dérobé, semble-t-il, aux archives de la fabrique (Auxquelles il avait été rendu, sans motif, le 29 juin 1822 (Arch. du Calvados, 6 Q. Saint-Pierre de Caen). Par contre, la fabrique possédait le tome preier du cartulaire des chapelains, qui paraît n'avoir pas été versé aux archives du district de Caen en l'an II. — Cf. plus loin, ms. 67).

A la suite de ces trois séries de manuscrits et de recueils de Bérenger, De La Rue et Léchaudé d'Anisy, que, vu leur nature, nous avons tenu à rapprocher dans notre numérotation, se présentent trois autres groupes, d'importance moindre, provenus de Philippe Lamare (1752 ?-1832 ?) (Cf. G. VANEL, Mémorial de P. Lamare. Caen, 1905, in-8^o), Méritte-Longchamp (Cf. G. LAVALLEY, Catalogue des manuscrits de la bibliothèque municipale de Caen, p. 92-93) et J. Spencer-Smith (1769-1845) (Cf. A.-G. BALLIN, Annuaire de l'Association normande, 1846, p. 866). Parmi ces derniers, le recueil de divers traités manuscrits et imprimés de Gerson, ms. 131 (120), est surtout notable ; c'est, peut-être, le plus précieux volume de la collection.

Les manuscrits qui viennent après (n^os 144-25 7) furent acquis séparément par P.-B. Mancel, sans que l'on sache bien souvent aujourd'hui de qui et par quelles voies. Remarquons-y les cartulaires de la baronnie de Bricquebec et de Saint-Lambert (Prieuré du Bec-Hellouin, à Fontaine-la-Soret, canton de Beaumont-le Roger (Eure)), les Verborum derivationes d'Uguccione de Pise, les Notices sur les prêtres insermentés détenus à Caen, etc. Enfin, la collection se termine par les manuscrits entrés postérieurement à la mort de P.-B. Mancel (n^os 258-306) et achetés principalement des héritiers d'Armand Gasté et aussi de M. P. de Farcy (Nous avons, autant que possible, indiqué les publications dont les manuscrits ont été l'objet, ainsi que les manuscrits des autres bibliothèques qu'il convient d'en rapprocher, exception faite, toutefois, pour les manuscrits relatifs à la noblesse, dont les copies sont innombrables. Nous avons aussi unifié, dans une série continue, la numérotation des manuscrits, mais en indiquant à la suite de chaque cote nouvelle la cote ancienne. La difficulté d'identifier les personnages cités dans les actes de recueils composés d'une manière aussi factice, ne nous laissait d'autre alternative que d'écrire leurs noms tels qu'ils se rencontraient ; la table permettra de tenter les rapprochements nécessaires).

Nous remercions la municipalité de Caen et les membres de la commission de la Collection Mancel, tout spécialement vados, 6 Q. Saint-Pierre de Caen). Par contre, la fabrique possédait le tome premier du cartulaire des chapelains, qui paraît n'avoir pas été versé aux archives du district de Caen en l'an II.

Cf. plus loin, ms. 67.

M. Hettier, conservateur de la Collection, de nous avoir confié le soin de rédiger ce catalogue. Il ne nous aurait pas été possible de le mener à bonne fin sans la bienveillance constante et l'obligeance inlassable de M. Decauville-Lachênée, conservateur-adjoint de la Collection Mancel. M. Georges Besnier, archiviste du Calvados, a bien voulu diriger et revoir notre besogne ; c'est un des moindres services dont nous lui sommes redevable et respectueusement reconnaissant.

R.-N. SAUVAGE.