Accueil CCFr  >   EADC « Mariage de Robin et de Marote. Espèce de bergerie. » Par Adam de la Halle
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

« Mariage de Robin et de Marote. Espèce de bergerie. » Par Adam de la Halle

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 20/11/2024

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque municipale Méjanes. Aix-en-Provence Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XVI. Aix, 1ère partie
Cote Ms 1 (494)-Ms 600 (053)
Titre Collection des manuscrits de la bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence (1)
Conditions d'accès Documents patrimoniauxL'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence, Ms X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Abbé Albanès
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1894
Date de la version électronique 18 novembre 2007
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XVI. Aix. Par M. l'Abbé Albanès, Paris, Plon-Nourrit, 1894.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 18 novembre 2007
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-130016101-01a
Catalogue général des manuscrits
Présentation du contenu
Cote :  Ms 166 (Rés. ms 14) Ancienne cote :  (572) Ancienne cote :  R.666 Support :  Vélin Importance matérielle :  11 feuillets Dimensions  280 × 200 mm Reliure :  Reliure maroquin rouge, filets, tranche dorée Présentation du contenu : 

Ce titre a été mis à une époque assez moderne. Le manuscrit n'en avait aucun, et commençait immédiatement par les vers suivants accompagnés de leur chant :

« Marote chante :

Robins m'aimme, Robins m'a,
Robins m'a demandée, si m'aura.
Robins m'achata cotele
De burel, et bonne et bele.
Aleuriua.
Robins m'aimme, Robins m'a,
Robins m'a demandée, si m'aura. »


« Le chevalier :

Je me repaieroie du tournoiement, Si trouvai bergière seulete
A cors gent. »


« Marote :

Hé, Robins, se tu m'aimmes
Par amours, mainne m'ent. »


Ici la notation cesse, et le chevalier parle à Marote.

« Le chevalier :

Bergière, Diex vous doinst bon jor. »


« Marote :

Diex vous gart, sire...


»

Cette alternative de chant et de récitatif se reproduit quinze fois dans le courant de la pièce. Parfois, le chant est très court ; parfois, il se prolonge plus que de coutume, comme aux pages III vo et IV ro, qui en sont remplies. Parfois aussi, il cesse pour longtemps, et c'est ainsi que les cinq pages VII vo, VIII ro et vo, IX ro et vo, n'ont pas une seule note. La musique est notée sur quatre lignes rouges, au moyen de notes carrées ou à queue, et de doubles notes, comme au plain-chant.

M. Rouard a consacré à ce manuscrit un article assez détaillé, aux pages 110-113 de son Catal. des mss. de la B. M. Il y signale les différences qui existent entre celui-ci et les deux exemplaires conservés à la Bibliothèque nationale, d'après lesquels cette pièce du théâtre primitif a été l'objet de plusieurs éditions dont nous allons parler. Nous renvoyons à son article, qui sera lu avec intérêt, et nous donnons la fin de la pièce, telle que nous la trouvons au verso du 11e feuillet.

Ce sont les trois vers suivants :

« Diex, Robin, que c'est bien passé !
De trestous dois avoir le los.
Par amors, mainne nous au bos. »


qui, suivis de deux lignes de chant, terminent notre manuscrit, sur ces paroles : « Venés après moi, venés, la sentele, la sentele, la sentele, lés le bois. » Après cela, il n'y a plus que ces mots en lettres rouges : « Explicit de Robin et de Marion (sic) », et la vignette finale par-dessous.

Le manuscrit est en effet orné de 130 miniatures à personnages, de 4 à 5 centimètres au carré, placées ordinairement dans les marges latérales, où l'on en trouve souvent 4, 5 et jusqu'à 6 dans la même marge. Il y a dans chacune deux personnages ; mais quelques-unes, de dimensions plus considérables, en contiennent de 6 à 7. Ces miniatures en couleur, quelquefois sur fond d'or, sont un commentaire perpétuel du texte, dont elles rendent toutes les scènes avec une grande naïveté ; elles sont fort curieuses pour la forme et la couleur des habits et des meubles, et intéressantes pour l'histoire de l'art. Mais, malheureusement, elles sont fort endommagées, et la plupart laissent beaucoup à désirer sous le rapport de la conservation.

Cette pièce a été publiée plusieurs fois, notamment : en 1822, par la Société des Bibliophiles français ; — par Renouard, dans la 2e édition des Fabliaux de Legrand d'Aussy, Paris, 1829, 5 volumes in-8o ; — en 1839, par MM. Monmerqué et Francisque Michel, dans le Théâtre français au moyen âge. Il a été rendu compte de cette dernière publication et, par suite, du Mariage de Robin et de Marote, dans le Journal des Savants, de 1846.

Mais depuis, la pièce a été publiée de nouveau, avec les autres ouvrages du même auteur, dans le beau volume qui a pour titre : OEuvres complètes du trouvère Adam de la Halle, par E. de Coussemaker. Paris, A. Durand et Pedone-Lauriel. M. DCCC. LXXII, in-8o de LXXIV et 440 pages. Le mariage de Robin et de Marote se trouve dans ce livre à la p. 347, avec cet intitulé : « Li gieus de Robin et de Marion, c'Adam fist. » L'éditeur s'est servi pour sa publication du manuscrit de la Méjanes, dont il signale les variantes et les différences de texte, nous dispensant de recommencer ce travail, qui n'aurait plus aucune utilité.

Les noms des acteurs, comme les portées préparées pour la musique, et le titre final, ou « Explicit », sont écrits à l'encre rouge ; les initiales sont rouges et bleues, décorées au trait en couleur. On a relié avec le texte primitif des feuillets de parchemin blanc, et ceux qui sont en tête portent une transcription très moderne de la première partie du texte, laquelle n'a pas été achevée.

V. Brunet, t. III, col. 19. « Hale (Adam de la). Li gieus de Robin et de Marion, 1822, in-8o. » — Cf. Gaston Paris, La littérature française au moyen âge, 2e édit., p. 192-193.

Cote Ms 166 (Rés. ms 14)
Ancienne cote (572)
Ancienne cote R.666
Titre « Mariage de Robin et de Marote. Espèce de bergerie. » Par Adam de la Halle
Date XIVe siècle
Langue français
Support Vélin
Importance matérielle 11 feuillets
Dimensions 280 × 200 mm
Reliure Reliure maroquin rouge, filets, tranche dorée
Présentation du contenu

Ce titre a été mis à une époque assez moderne. Le manuscrit n'en avait aucun, et commençait immédiatement par les vers suivants accompagnés de leur chant :

« Marote chante :

Robins m'aimme, Robins m'a,
Robins m'a demandée, si m'aura.
Robins m'achata cotele
De burel, et bonne et bele.
Aleuriua.
Robins m'aimme, Robins m'a,
Robins m'a demandée, si m'aura. »


« Le chevalier :

Je me repaieroie du tournoiement, Si trouvai bergière seulete
A cors gent. »


« Marote :

Hé, Robins, se tu m'aimmes
Par amours, mainne m'ent. »


Ici la notation cesse, et le chevalier parle à Marote.

« Le chevalier :

Bergière, Diex vous doinst bon jor. »


« Marote :

Diex vous gart, sire...


»

Cette alternative de chant et de récitatif se reproduit quinze fois dans le courant de la pièce. Parfois, le chant est très court ; parfois, il se prolonge plus que de coutume, comme aux pages III vo et IV ro, qui en sont remplies. Parfois aussi, il cesse pour longtemps, et c'est ainsi que les cinq pages VII vo, VIII ro et vo, IX ro et vo, n'ont pas une seule note. La musique est notée sur quatre lignes rouges, au moyen de notes carrées ou à queue, et de doubles notes, comme au plain-chant.

M. Rouard a consacré à ce manuscrit un article assez détaillé, aux pages 110-113 de son Catal. des mss. de la B. M. Il y signale les différences qui existent entre celui-ci et les deux exemplaires conservés à la Bibliothèque nationale, d'après lesquels cette pièce du théâtre primitif a été l'objet de plusieurs éditions dont nous allons parler. Nous renvoyons à son article, qui sera lu avec intérêt, et nous donnons la fin de la pièce, telle que nous la trouvons au verso du 11e feuillet.

Ce sont les trois vers suivants :

« Diex, Robin, que c'est bien passé !
De trestous dois avoir le los.
Par amors, mainne nous au bos. »


qui, suivis de deux lignes de chant, terminent notre manuscrit, sur ces paroles : « Venés après moi, venés, la sentele, la sentele, la sentele, lés le bois. » Après cela, il n'y a plus que ces mots en lettres rouges : « Explicit de Robin et de Marion (sic) », et la vignette finale par-dessous.

Le manuscrit est en effet orné de 130 miniatures à personnages, de 4 à 5 centimètres au carré, placées ordinairement dans les marges latérales, où l'on en trouve souvent 4, 5 et jusqu'à 6 dans la même marge. Il y a dans chacune deux personnages ; mais quelques-unes, de dimensions plus considérables, en contiennent de 6 à 7. Ces miniatures en couleur, quelquefois sur fond d'or, sont un commentaire perpétuel du texte, dont elles rendent toutes les scènes avec une grande naïveté ; elles sont fort curieuses pour la forme et la couleur des habits et des meubles, et intéressantes pour l'histoire de l'art. Mais, malheureusement, elles sont fort endommagées, et la plupart laissent beaucoup à désirer sous le rapport de la conservation.

Cette pièce a été publiée plusieurs fois, notamment : en 1822, par la Société des Bibliophiles français ; — par Renouard, dans la 2e édition des Fabliaux de Legrand d'Aussy, Paris, 1829, 5 volumes in-8o ; — en 1839, par MM. Monmerqué et Francisque Michel, dans le Théâtre français au moyen âge. Il a été rendu compte de cette dernière publication et, par suite, du Mariage de Robin et de Marote, dans le Journal des Savants, de 1846.

Mais depuis, la pièce a été publiée de nouveau, avec les autres ouvrages du même auteur, dans le beau volume qui a pour titre : OEuvres complètes du trouvère Adam de la Halle, par E. de Coussemaker. Paris, A. Durand et Pedone-Lauriel. M. DCCC. LXXII, in-8o de LXXIV et 440 pages. Le mariage de Robin et de Marote se trouve dans ce livre à la p. 347, avec cet intitulé : « Li gieus de Robin et de Marion, c'Adam fist. » L'éditeur s'est servi pour sa publication du manuscrit de la Méjanes, dont il signale les variantes et les différences de texte, nous dispensant de recommencer ce travail, qui n'aurait plus aucune utilité.

Les noms des acteurs, comme les portées préparées pour la musique, et le titre final, ou « Explicit », sont écrits à l'encre rouge ; les initiales sont rouges et bleues, décorées au trait en couleur. On a relié avec le texte primitif des feuillets de parchemin blanc, et ceux qui sont en tête portent une transcription très moderne de la première partie du texte, laquelle n'a pas été achevée.

V. Brunet, t. III, col. 19. « Hale (Adam de la). Li gieus de Robin et de Marion, 1822, in-8o. » — Cf. Gaston Paris, La littérature française au moyen âge, 2e édit., p. 192-193.

Document(s) de substitutionLe manuscrit est numérisé et disponible dans la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Méjanes.Numérisation(s)Voir la numérisation
Index

Adam de La Halle[Auteur] - Mariage de Robin et de Marote, bergerie Mariage de Robin et de Marote, bergerie

Miniatures

Retour en haut de page