Accueil CCFr  >   EADC Chroniques de Philippe de Vigneulles
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Chroniques de Philippe de Vigneulles

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 29/11/2019

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Médiathèque Verlaine. Metz, Moselle Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements. Série in-quarto — Tome V. Metz
Cote 1-1029
Titre Manuscrits de la bibliothèque municipale de Metz
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque municipale de Metz, Ms. X, fol. Y.


Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Jules Quicherat
Commanditaire Ministère chargé de la Culture et Ministère chargé de l'Enseignement supérieur
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de l'édition imprimée 1879
Date de la version électronique 17 février 2008
Création Créé par conversion rétrospective de l'édition imprimée : [Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Série in-quarto]. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements. Publié sous les auspices du Ministre de l'Instruction publique ù Tome V.Metz. Verdun. Charleville. Paris, Imprimerie nationale, 1879.
Numérisation et rendu en mode texte réalisés par la société AIS (Paris, France). Encodage effectué selon la DTD EAD-2002 par la société ArchProteus (Vancouver, Canada) le 17 février 2008
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMBPF-574636101-01a
Présentation du contenu
Titre DEUXIÈME PARTIE. SUR L'HISTOIRE DE METZ, DE LORRAINE ET DES TROIS-ÉVÊCHÉS
Description du contenu
Titre CHRONIQUES ET ANNALES DE METZ
Catalogue général des manuscrits
N° :  838-840 Ancienne cote :  [88-90] Support :  Papier Importance matérielle :  Trois volumes. Le premier volume contient 418 feuillets. Le deuxième volume contient 422 feuillets ; il existe des lacunes entre les feuillets 14 et 15, 418 et 419. Le troisième volume se compose de 397 feuillets Dimensions  In-folio de 28c × 19 Reliure :  Reliés en veau Autres caractéristiques matérielles :  Écriture du commencement du XVIe siècle. Initiales ornées ; quelques dessins à la plume dans l'intérieur des volumes Note : Manuscrit détruit par le feu le 31 août 1944. Présentation du contenu : 

Manuscrit autographe de l'auteur.

On lit sur la première page cette note, qui paraît être de la main de Dom Tabouillot : « La préface et le commencement de la chronique de Philippe de Vigneulles manquent dans ce manuscrit ; je les ai restitués sur celuy de Saint-Arnould. » Cette partie restituée se compose de six feuillets ; elle commence par ces mots : « Au nom de Dieu, le père tout-puissant, fabricateur de tout le monde..... »

Premiers mots de l'ancien texte : « Les trois chasteaulx de Monmélian furent commencié..... »

Il y a aussi vers la fin, entre les feuillets 414 et 415, quatre feuillets refaits.

Ce volume renferme l'histoire de Metz depuis sa fondation, l'an du monde 2659, jusqu'en l'an de Jésus-Christ 418.

Philippe de Vigneulles débute dans son avertissement par indiquer les sources où il a puisé pour composer ses chroniques : La Mer des Histoires, Jehan le Belge, Jehan Froissart, Robert Gaguin, le Miroir historial de Vincent de Beauvais, la Chronique du curé de Saint-Eucaire, la Chronique des Maîtres-Échevins, la Chronique de Jehan Aubrion, citain de Metz, etc.

Toute la première partie de cette chronique n'est qu'un tissu de fables sur l'origine de la ville de Metz, qu'il fait remonter aux Troyens ; elle ne commence à être intéressante qu'à partir du XIIe siècle.

Il commence par ces mots : « Seigneurs et dames qui prenés plaisir à lire et désirés savoir, congnoistre et entendre les faits des anciennes histoires, cronicques..... »

La fin du volume manque ; les derniers paragraphes sont relatifs à une mortalité à Paris et au pont Notre-Dame.

En tête du quatrième livre se trouve un dessin à la plume, colorié, représentant Philippe de Vigneulles écrivant ses chroniques.

Le troisième volume commence par ces mots : « On dit tousjours qu'il n'y ait sy grant jours qui ne viengne..... »

Vers la moitié du volume, on remarque des dessins à la plume, reproduisant avec beaucoup de soin les croix de plomb et les inscriptions trouvées dans les tombeaux des évêques et des chanoines en abaissant le sol de la cathédrale, en 1521.

On lit cette mention au commencement et à la fin des deuxième et troisième volumes : « Les présentes Croniques ont estés retirées des mains de Monsieur de Marescot par les diligences de Philippe de Vigneulles, amant, estant à Paris, le 12 mars 1624. »

Sur une copie des Chroniques de Philippe de Vigneulles, qui était dans la bibliothèque de M. Emmery, on lit : « Le manuscrit de l'auteur est entre les mains du sieur Gallois, gendre de S. Philippe de Vigneulles, duquel l'auteur était bisayeul. »

Ces volumes des Chroniques de Philippe de Vigneulles sont d'autant plus précieux qu'il y a tout lieu de croire qu'ils ont été écrits en entier par l'auteur, ce qu'on juge par les ratures et corrections et par l'écriture, qui date, à fort peu près, de 1500 à 1526, et présente la plus grande ressemblance avec celle du roman de Garin le Loherain et d'autres volumes qui sont de la main de Philippe de Vigneulles.

M. Auguste Prost a donné, dans les Mémoires de l'Académie de Metz (1850-1851), une notice très-intéressante et très-détaillée sur ces chroniques.

Une note placée par M. Baltus, ancien notaire à Metz, sur un extrait de ces chroniques, indique que M. Ruzier, conseiller au bailliage, les vendit à la ville, vers 1752, pour une somme de 150 livres. En 1811, M. Lemaire, secrétaire de l'hôtel de ville, constate, par une nouvelle note, que ces trois volumes n'existent plus aux archives. A la vente de la bibliothèque de M. Emmery, en 1849, la ville les racheta au prix de 1,325 francs. (Voy. ms. 912, fol. 200).

838-840
Ancienne cote [88-90]
Titre Chroniques de Philippe de Vigneulles
Date Commencement du XVIe siècle
Langue français
Support Papier
Importance matérielle Trois volumes. Le premier volume contient 418 feuillets. Le deuxième volume contient 422 feuillets ; il existe des lacunes entre les feuillets 14 et 15, 418 et 419. Le troisième volume se compose de 397 feuillets
Dimensions In-folio de 28c × 19
Reliure Reliés en veau
Autres caractéristiques matérielles Écriture du commencement du XVIe siècle. Initiales ornées ; quelques dessins à la plume dans l'intérieur des volumes
Note Manuscrit détruit par le feu le 31 août 1944.
Présentation du contenu

Manuscrit autographe de l'auteur.

On lit sur la première page cette note, qui paraît être de la main de Dom Tabouillot : « La préface et le commencement de la chronique de Philippe de Vigneulles manquent dans ce manuscrit ; je les ai restitués sur celuy de Saint-Arnould. » Cette partie restituée se compose de six feuillets ; elle commence par ces mots : « Au nom de Dieu, le père tout-puissant, fabricateur de tout le monde..... »

Premiers mots de l'ancien texte : « Les trois chasteaulx de Monmélian furent commencié..... »

Il y a aussi vers la fin, entre les feuillets 414 et 415, quatre feuillets refaits.

Ce volume renferme l'histoire de Metz depuis sa fondation, l'an du monde 2659, jusqu'en l'an de Jésus-Christ 418.

Philippe de Vigneulles débute dans son avertissement par indiquer les sources où il a puisé pour composer ses chroniques : La Mer des Histoires, Jehan le Belge, Jehan Froissart, Robert Gaguin, le Miroir historial de Vincent de Beauvais, la Chronique du curé de Saint-Eucaire, la Chronique des Maîtres-Échevins, la Chronique de Jehan Aubrion, citain de Metz, etc.

Toute la première partie de cette chronique n'est qu'un tissu de fables sur l'origine de la ville de Metz, qu'il fait remonter aux Troyens ; elle ne commence à être intéressante qu'à partir du XIIe siècle.

Il commence par ces mots : « Seigneurs et dames qui prenés plaisir à lire et désirés savoir, congnoistre et entendre les faits des anciennes histoires, cronicques..... »

La fin du volume manque ; les derniers paragraphes sont relatifs à une mortalité à Paris et au pont Notre-Dame.

En tête du quatrième livre se trouve un dessin à la plume, colorié, représentant Philippe de Vigneulles écrivant ses chroniques.

Le troisième volume commence par ces mots : « On dit tousjours qu'il n'y ait sy grant jours qui ne viengne..... »

Vers la moitié du volume, on remarque des dessins à la plume, reproduisant avec beaucoup de soin les croix de plomb et les inscriptions trouvées dans les tombeaux des évêques et des chanoines en abaissant le sol de la cathédrale, en 1521.

On lit cette mention au commencement et à la fin des deuxième et troisième volumes : « Les présentes Croniques ont estés retirées des mains de Monsieur de Marescot par les diligences de Philippe de Vigneulles, amant, estant à Paris, le 12 mars 1624. »

Sur une copie des Chroniques de Philippe de Vigneulles, qui était dans la bibliothèque de M. Emmery, on lit : « Le manuscrit de l'auteur est entre les mains du sieur Gallois, gendre de S. Philippe de Vigneulles, duquel l'auteur était bisayeul. »

Ces volumes des Chroniques de Philippe de Vigneulles sont d'autant plus précieux qu'il y a tout lieu de croire qu'ils ont été écrits en entier par l'auteur, ce qu'on juge par les ratures et corrections et par l'écriture, qui date, à fort peu près, de 1500 à 1526, et présente la plus grande ressemblance avec celle du roman de Garin le Loherain et d'autres volumes qui sont de la main de Philippe de Vigneulles.

M. Auguste Prost a donné, dans les Mémoires de l'Académie de Metz (1850-1851), une notice très-intéressante et très-détaillée sur ces chroniques.

Une note placée par M. Baltus, ancien notaire à Metz, sur un extrait de ces chroniques, indique que M. Ruzier, conseiller au bailliage, les vendit à la ville, vers 1752, pour une somme de 150 livres. En 1811, M. Lemaire, secrétaire de l'hôtel de ville, constate, par une nouvelle note, que ces trois volumes n'existent plus aux archives. A la vente de la bibliothèque de M. Emmery, en 1849, la ville les racheta au prix de 1,325 francs. (Voy. ms. 912, fol. 200).

Index

Philippe de Vigneulles[Auteur]Chronique en vers

Emmery (Comte)Son cabinet et sa bibliothèque

Philippe de VigneullesSes sources

Prost (Auguste)

Tabouillot (Dom)

Retour en haut de page