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Lettres à Miqueleta

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Modifié le : 19/08/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Carré d'Art. Nîmes, Gard Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Catalogue des manuscrits de la bibliothèque Carré d'art de Nîmes
Sous-titre Inventaire du fonds Pierre Dupuy
Cote Ms_1072 ; cote Musée : 2013.20
Titre Fonds Pierre Dupuylien
Origine Ce fonds a été constitué par Pierre Dupuy (1932-) tout au long de sa vie et donné au Musée des Cultures Taurines à Nîmes en novembre 2013.
Date 1804-2013
Langue Français
Support Tout papier
Importance matérielle Le fonds comprend plus de 13000 feuillets dont près de 4300 lettres (la plupart autographes) ; 192 cartes postales et cartes de visite ; 323 pièces diverses ; 3 livres imprimés ; 25 revues ; 27 livrets ou carnets et 9 CD-ROM.
Localisation physique des documents Musée des Cultures Taurines
Biographie ou histoire

Pierre Dupuy, aficionado, fondateur de l'association madrilène Union de Bibliofilos Taurinos (UBT) en 1955 et fondateur de l'Union des Bibliophiles Taurins de France (UBTF) en 1976 avec Auguste Lafront (« Paco Tolosa »), Paul Casanova, Jean-Louis Lopez, Jacques Thome et Marc Thorel, est connu pour avoir été revistero à la revue taurine nimoise « Toros » de 1965 à 2013, directeur-rédacteur en chef de la revue de 1980 à 2004, puis rédacteur en chef de 2011 à 2013.

Il fut également le créateur du Club Taurin Lions en 1965, président de la Section corrida de la Fédération des Sociétés Taurines de France de 1968 à 1975 et secrétaire de l'Association des critiques taurins de France en 2004.

Présentation du contenu Fonds de manuscrits (correspondances, articles, ouvrages, documentation...) relatifs à la tauromachie, à la Camargue et à l'Espagne.
Modalités d'acquisition Don 2013
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Carré d'art de Nîmes, fonds Pierre Dupuy.

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Carré d'art de Nîmes
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2018
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-301896101-dHv
Présentation du contenu
Cote Ms_1072_1 ; cote musée : 2013.20.1
Titre Correspondance.
Date 1897-2013
Dimensions dim. diverses
Description du contenu
Division Ms_1072_1_2
Titre Correspondance Marcelle Cantier « Miqueleta ».
Date 1921-1939
Dimensions dim. diverses
Présentation du contenu

Courriers adressés à et de Marcelle Cantier (1883-1942), dite « Miqueleta » pour tous les aficonados, créatrice avec son mari Georges Cantier de la revue « Biòu y toros » en 1925. Elle en assura la gérance et la direction jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, le dernier numéro étant paru le 29 août 1939. Son second fils Francis Cantier, dit « Paquito », perpétua l'oeuvre taurine de sa mère en faisant paraître en août 1946 le premier numéro d'après-guerre de la revue, renommée « Toros ».

NB : il existe, dans le fonds relatif à la revue « Toros » conservé au Musée des Cultures Taurines, la correspondance d'Henri Millon de Montherlant à Marcelle Cantier dite « Miqueleta » (numéros d'inventaire 2013.21.380 à 383) ; la correspondance de Folco de Baroncelli-Javon à Miqueleta de 1929 à 1937 (numéros d'inventaire 2013.21.387, 392, 393, 396) ; la correspondance des Editions Grasset à Miqueleta de 1926 (numéros d'inventaire 2013.21.398 à 405).

Division Ms_1072_1_2_1
Titre Lettres adressées à Miqueleta.
Langue français, espagnol
Index

Marcelle Cantier « Miqueleta »lien[Destinataire de lettres]  - Lettres reçues

Catalogue général des manuscrits
Division :  Ms_1072_1_2_1_125 Importance matérielle :  1 chemise ; 32 L.A.S. ; 41 f. Dimensions  dim. diverses, maxi. 21 x 29,7 cm Autres caractéristiques matérielles :  manuscrit Présentation du contenu : 

Correspondance à Miqueleta de Jean Sarramagna, assureur itinérant domicilié à Séville, dessinateur taurin et revistero, collaborateur des revues taurines « Le Toril » (jusqu'en 1925), « Toros » (1924-1925) et « Biòu y toros » (à partir de 1925). La plupart des courriers ne portent, pour la mention des dates, que le jour et le mois, non l'année ; jusqu'en aôut 1925, ils sont adressés à Georges Cantier, co-fondateur et co-directeur de « Biòu y toros ».

Dans la première lettre du 29 juin 1925, Jean Sarramagna, ami de Paul Morel ancien représentant en France pour l'UCTL, Union de criadores de toros de lidia), confirme se mettre à la disposition de Georges Cantier pour essayer de vendre la revue à Séville et pour lui fournir des photographies. La deuxième lettre du 5 juillet 1925 transmet un article pour publication [manquant]. La lettre du 16 septembre 1925 évoque la partialité voire la mauvaise foi et l'esprit polémique de la presse française, généraliste (« La Petite Gironde ») et spécialisée (« Le Toril »), en matière de tauromachie. Les autres lettres évoquent les reseñas qu'il rédige pour Miqueleta et celles de son ami Pepe Gallardo (« Tranquillo »), aficionado de Malaga et revistero pour « [Les ?] Taurino » ; les photos qu'il lui envoie ; son point de vue sur les cartels, les toreros et rejoneadors qu'ils voient lidier (Mejías, Belmonte, Freg, Cañero, Manolo, Saleri, Marquez, Lalanda, la mort de Litri, Cagancho, Dominguín, les frères Bombita, Gallo, Veiga Junior, Guerrita, Joselito, Zurito, Villalta) ; les différents types d'aficionados ; des confrères revisteros (Leal, Don severo) ; les catégories de taureaux... Quelques mentions manuscrites de dates ou de noms ont été ajoutées au crayon à papier sur certains courriers par Pierre Dupuy.

La période 1929-1934 marque une rupture dans la correspondance de Jean Sarramagna à Miqueleta. Le courrier du 11 février 1935 a été collée postérieurement sur un feuillet bristol bleu clair de format A4, quadrillé et perforé ; elle reflète le désintérêt progressif de Jean Sarramagna pour les corridas « modernes », le déclin de sa foi d'aficionado et le contexte des événements révolutionnaires. Dans la dernière lettre du 19 septembre 1936, Jean Sarramagna relate ses passages à la frontière franco-espagnole avec Bienvenida (Manuel Mejías Jiménez) et « El Africano » (Luis Etival) ainsi qu'une anecdote tragique de la guerre civile espagnole, annonce à Miqueleta que le bétail des ganaderias est réquisitonné par les miliciens, qu'il s'installera dès l'hiver à Paris pour fuir les conflits en Espagne, qu'il renonce à écrire un article sur Bienvenida pour lui éviter d'être fiché par le gouvernement, que Cagancho s'embarque pour l'Amérique avec tous ses proches et qu'il est sans nouvelle de Bombita (Manuel Torres Reina, dit « Bombita III »), dont la rumeur dit qu'il a été fusillé. Pierre Dupuy a consacré un texte à Jean Sarramagna dans son ouvrage co-écrit avec Bartolomé Bennassar, « Miqueleta, une femme des années 30 au coeur de la tauromachie », en pages 353 à 359.

Division Ms_1072_1_2_1_125
Titre Lettres à Miqueleta
Date 1925-1936
Langue espagnol
Importance matérielle 1 chemise ; 32 L.A.S. ; 41 f.
Dimensions dim. diverses, maxi. 21 x 29,7 cm
Autres caractéristiques matérielles manuscrit
Présentation du contenu

Correspondance à Miqueleta de Jean Sarramagna, assureur itinérant domicilié à Séville, dessinateur taurin et revistero, collaborateur des revues taurines « Le Toril » (jusqu'en 1925), « Toros » (1924-1925) et « Biòu y toros » (à partir de 1925). La plupart des courriers ne portent, pour la mention des dates, que le jour et le mois, non l'année ; jusqu'en aôut 1925, ils sont adressés à Georges Cantier, co-fondateur et co-directeur de « Biòu y toros ».

Dans la première lettre du 29 juin 1925, Jean Sarramagna, ami de Paul Morel ancien représentant en France pour l'UCTL, Union de criadores de toros de lidia), confirme se mettre à la disposition de Georges Cantier pour essayer de vendre la revue à Séville et pour lui fournir des photographies. La deuxième lettre du 5 juillet 1925 transmet un article pour publication [manquant]. La lettre du 16 septembre 1925 évoque la partialité voire la mauvaise foi et l'esprit polémique de la presse française, généraliste (« La Petite Gironde ») et spécialisée (« Le Toril »), en matière de tauromachie. Les autres lettres évoquent les reseñas qu'il rédige pour Miqueleta et celles de son ami Pepe Gallardo (« Tranquillo »), aficionado de Malaga et revistero pour « [Les ?] Taurino » ; les photos qu'il lui envoie ; son point de vue sur les cartels, les toreros et rejoneadors qu'ils voient lidier (Mejías, Belmonte, Freg, Cañero, Manolo, Saleri, Marquez, Lalanda, la mort de Litri, Cagancho, Dominguín, les frères Bombita, Gallo, Veiga Junior, Guerrita, Joselito, Zurito, Villalta) ; les différents types d'aficionados ; des confrères revisteros (Leal, Don severo) ; les catégories de taureaux... Quelques mentions manuscrites de dates ou de noms ont été ajoutées au crayon à papier sur certains courriers par Pierre Dupuy.

La période 1929-1934 marque une rupture dans la correspondance de Jean Sarramagna à Miqueleta. Le courrier du 11 février 1935 a été collée postérieurement sur un feuillet bristol bleu clair de format A4, quadrillé et perforé ; elle reflète le désintérêt progressif de Jean Sarramagna pour les corridas « modernes », le déclin de sa foi d'aficionado et le contexte des événements révolutionnaires. Dans la dernière lettre du 19 septembre 1936, Jean Sarramagna relate ses passages à la frontière franco-espagnole avec Bienvenida (Manuel Mejías Jiménez) et « El Africano » (Luis Etival) ainsi qu'une anecdote tragique de la guerre civile espagnole, annonce à Miqueleta que le bétail des ganaderias est réquisitonné par les miliciens, qu'il s'installera dès l'hiver à Paris pour fuir les conflits en Espagne, qu'il renonce à écrire un article sur Bienvenida pour lui éviter d'être fiché par le gouvernement, que Cagancho s'embarque pour l'Amérique avec tous ses proches et qu'il est sans nouvelle de Bombita (Manuel Torres Reina, dit « Bombita III »), dont la rumeur dit qu'il a été fusillé. Pierre Dupuy a consacré un texte à Jean Sarramagna dans son ouvrage co-écrit avec Bartolomé Bennassar, « Miqueleta, une femme des années 30 au coeur de la tauromachie », en pages 353 à 359.

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