Lettres à Miqueleta

Correspondance de Cristóbal Becerra, apoderado des toreros Victoriano de la Serna y Gil (1910-1981) et Marcial Lalanda del Pino (1903-1990), à Miqueleta. Les lettres dactylographiées portent soit l'en-tête de Cristóbal Becerra en tant que « representante general del matador de toros », soit l'en-tête de Marcial Lalanda del Pino et sont toutes signées de sa main.

La lettre du 10 janvier 1934 annonce à Miqueleta qu'il est désormais l'apoderado de Marcial Lalanda et lui demande de faire paraître dans « Biòu y toros » que le torero Victoriano de la Serna est l’apoderado de son frère Pablo et que celui-ci est l'apoderado d'El Estudiante, en remplacement de Juan de Lucas. Les lettres du 15 et 24 décembre 1934 évoquent l'arrêt de la subvention de 10 000 pesetas du journal français « Le Toril » et la situation durable pour plusieurs années de mésentente entre les ganaderos de l'UCTL (Union de criadores de toros de lidia) ; à ce sujet, il lui fait part du dilemme qui se présente à Marcial Lalanda, obligé, selon l’article 14 du règlement de l'UCTL, de combattre des taureaux provenant exclusivement de ganaderias affiliées à l'UCTL alors qu'il vient de signer un contrat l'engageant à effectuer 20 corridas, dont certaines se dérouleront avec du bétail deganaderias non mmebres de l'UCTL. Le courrier du 3 janvier 1935 fait état de l’impôt concernant les corridas. La lettre du 22 avril 1935 indique à Miqueleta que le marquis de Villamarta (Álvaro Davíla Garvey), célèbre propriétaire d'une ganaderia, confirme qu’il l’attend pour la visite de sa finca. La lettre du 26 juillet 1935 témoigne de la colère que Cristóbal Becerra ressent quant au fait que A. Sauze, directeur des arènes nîmoises, ait total pouvoir d’engager les toreros qu’il croit convenir, alors que, selon lui, la plupart des matadors qui figurent dans les cartels de Marcial Lalanda sont de catégories inférieures. Dans la lettre du 17 décembre 1935, il annonce à Miqueleta la signature du contrat commercial entre les gouvernements français et espagnols, qui devrait faciliter l’organisation de corridas en France, et lui demande l’adresse de la Société taurine de France et d’Algérie. Les dernières lettres de janvier et février 1936 évoquent le cartel de la corrida du 31 mai à Nîmes, Marcial Lalanda inclus, et informe Miqueleta du projet de corrida à Céret, bien que Cristóbal Becerra n'accepte d'habitude aucune rémunération au pourcentage (du nombre d’entrées dans les arènes).

Plusieurs courriers, à la teneur plus intime, présentent à Miqueleta les condoléances de Cristóbal Becerra et Marcial Lalanda concernant les décès de son père (1934) et de sa mère (1935) ; l'affection qui lient ces trois personnes est prégnante. D'autres évoquent régulièrement la participation commune de Miqueleta, Cristóbal Becerra et Marcial Lalanda à des loteries espagnoles. Contient 2 télégrammes envoyés par Marcial Lalanda del Pino pour Miqueleta, l'un (23 octobre 19925) déclarant qu'il vient d'effectuer une corrida musclée, l'autre (27 mai 1936) annonçant que sa femme Emilia a mis au monde un autre garçon et la priant d'en informer A. Sauze, directeur des arènes de Nîmes.

Cristóbal Becerra[Auteur]  - Lettres à Miqueleta Lettres à Miqueleta

Union de criadores de toros de lidia (UCTL)[Sujet]