Mise à jour : 29/04/2024
Accès
Tous publicsHeures d'ouverture
Sur réservation
Fermetures
en juillet et août.
Espaces et services
Espaces
Salles de lecture
Libre-accès
Réservation de documents
Catalogue en ligne
*Tout le fonds ancien, c’est-à-dire les manuscrits et les imprimés antérieurs à 1800, soit 1 600 ouvrages, qui représentent 4 000 volumes
*Une partie du fonds local.
Accès internet
Accès internet via ordinateur personnel
Autre service
Catalogue des incunables
: Les cinq incunables de la bibliothèque sont catalogués dans Dominique Coq et Annie Taurant-Bolicaut, Catalogues régionaux des incunables des bibliothèques publiques de France, vol. XXI : région Île-de-France, ministère de la Culture, service du livre et de la lecture, sous la responsabilité scientifique de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques et du Centre d'études supérieures de la Renaissance de l’université de Tours, Genève : Droz, 2020.
Collections et catalogues
Description générale des collections
La bibliothèque diocésaine Guillaume-Briçonnet est héritière de celle de l’ancien grand séminaire de Meaux, dont elle occupe l’ancienne chapelle : le narthex est la salle de lecture et une partie de la nef accueille les rayonnages.
Volumétrie et types de documents
80 000 ouvrages dont 600 manuscrits (des livres, des registres, des liasses, des feuilles, des lettres, surtout du XIXe siècle) et 1 600 imprimés antérieurs à 1800.
Domaines
Histoire.
Sous-domaine(s)
Sciences religieuses, théologie, exégèse, hagiographies, histoire locale (département, communes, diocèse, paroisses, ecclésiastiques, ), patrimoine
Catalogue(s)
Catalogue complet de la bibliothèque sur fiches cartonnées (Auteurs, matières, histoire locale, revues, collection)
Catalogue(s)
Catalogue des incunables.
Informations complémentaires
Partenariats et réseaux
Type d'établissement
Bibliothèque cultuelle
Responsable
Marie-Laure Gordien
Organismes de tutelle
ASSOCIATION DIOCESAINE DE MEAUX
Date de création
12 novembre 1977
Historique
Deux fonds sont issus des confiscations de 1789. Le fonds révolutionnaire rémois est issu de la restitution effectuée à la demande de Mgr de Faudoas par l’ordonnance du préfet de la Marne du 19 novembre 1808, au vu des lettres du ministère de l'Intérieur du 28 juin et du 15 novembre, pour des livres restés dans des bâtiments ecclésiastiques rémois. En effet, du concordat de 1801 à 1822, les évêchés de Châlons-sur-Marne et de Reims ayant été supprimés, le diocèse de Meaux englobait le département de la Marne. Ce fonds rémois comprend une partie de la bibliothèque de Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710), archevêque de Reims de 1671 à sa mort, dont la plupart des livres sont à la bibliothèque Sainte-Geneviève, et de Nicolas Colbert (1628-1676), abbé de Saint-Sauveur de Vertus. En sont aussi issus quatre incunables imprimés à Venise (1480 et 1492), Paris (1494) et Lyon (1498). Le fonds révolutionnaire meldois rassemble une vingtaine de volumes dérobés aux confiscations révolutionnaires par des ecclésiastiques meldois. Ils sont intégrés à la bibliothèque du grand séminaire sous le Premier Empire.
Grâce aux acquisitions du XIXe siècle, vers 1860, la bibliothèque compte 13 283 volumes. À la suite de la loi de 1905, les volumes de la bibliothèque sont déclarés biens sans maître donc sont mis sous séquestre en 1906. Ils sont attribués, par décret du 11 décembre 1908, à l'État, qui les confie en dépôt à la ville de Meaux par arrêté du 26 juillet 1911. Par manque de place à la bibliothèque municipale, la majorité des volumes reste dans les locaux du séminaire, d’autant plus que le bibliothécaire du séminaire, l'abbé Louis-Modeste Migne, cache les plus précieux. Par les accords de 1923, l'association diocésaine de Meaux devient propriétaire des livres de sa bibliothèque qui n'ont pas été concernés par les confiscations de 1905. Le grand séminaire de Meaux s’installe rue de Chaage et l’actuelle chapelle est bâtie en 1936.
Le 26 juillet 1944 sont rétrocédés à l'association diocésaine de Meaux les volumes concernés par la confiscation de 1905 restés dans les locaux de l'ancien séminaire, devenu en 1907 un collège de jeunes filles. Le maire de Meaux, M. Burner, en remet l’acte à l'évêque de Meaux le 16 août. Les livres sont emmenés par les ecclésiastiques dans les locaux du grand séminaire, situé depuis 1907 rue de Chaage, sauf ceux de « l'enfer », qui, oubliés, sont l’actuel fonds des livres prohibés de la bibliothèque municipale de Meaux. Pour l’acquisition de rayonnages en bois sont vendus des doublons et un livre d'heures flamand. La bibliothèque est placée dans les années 1950 sous le patronage de l’évêque de Meaux Guillaume Briçonnet par le chanoine Demaison et elle est cataloguée sur des fiches cartonnées par MM. Durand, Molin et de Sinety. Le grand séminaire ferme en 1962, la bibliothèque diocésaine est transférée dans la chapelle et ouvre au public le 12 novembre 1977. La vente de doublons paye les frais de reliure et de nouvelles acquisitions, notamment le fonds du noviciat des Frères missionnaires des campagnes de La Croix-sur-Ourcq et celui du presbytère de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux.
Le fonds d’histoire locale est héritier des travaux de recherches d’ecclésiastiques érudits du diocèse (Denis, Pruneau, Vernon, Thiercelin, Bridoux).
Créée en 1986, l’Association des Amis de la bibliothèque Guillaume-Briçonnet (1901) a pour but d’ « aider à l’enrichissement et au rayonnement de la bibliothèque de l’ancien grand séminaire de Meaux, dite bibliothèque diocésaine Guillaume-Briçonnet, en accord avec l’Association diocésaine de Meaux, propriétaire et gestionnaire du fonds ; favoriser toute action de nature à permettre une meilleure connaissance du patrimoine culturel, religieux ou civil, historique ou artistique, plus spécialement dans la ville et les environs de Meaux et dans le diocèse » selon sa déclaration du 2 juin 2010 à la sous-préfecture de Meaux.
Grâce aux acquisitions du XIXe siècle, vers 1860, la bibliothèque compte 13 283 volumes. À la suite de la loi de 1905, les volumes de la bibliothèque sont déclarés biens sans maître donc sont mis sous séquestre en 1906. Ils sont attribués, par décret du 11 décembre 1908, à l'État, qui les confie en dépôt à la ville de Meaux par arrêté du 26 juillet 1911. Par manque de place à la bibliothèque municipale, la majorité des volumes reste dans les locaux du séminaire, d’autant plus que le bibliothécaire du séminaire, l'abbé Louis-Modeste Migne, cache les plus précieux. Par les accords de 1923, l'association diocésaine de Meaux devient propriétaire des livres de sa bibliothèque qui n'ont pas été concernés par les confiscations de 1905. Le grand séminaire de Meaux s’installe rue de Chaage et l’actuelle chapelle est bâtie en 1936.
Le 26 juillet 1944 sont rétrocédés à l'association diocésaine de Meaux les volumes concernés par la confiscation de 1905 restés dans les locaux de l'ancien séminaire, devenu en 1907 un collège de jeunes filles. Le maire de Meaux, M. Burner, en remet l’acte à l'évêque de Meaux le 16 août. Les livres sont emmenés par les ecclésiastiques dans les locaux du grand séminaire, situé depuis 1907 rue de Chaage, sauf ceux de « l'enfer », qui, oubliés, sont l’actuel fonds des livres prohibés de la bibliothèque municipale de Meaux. Pour l’acquisition de rayonnages en bois sont vendus des doublons et un livre d'heures flamand. La bibliothèque est placée dans les années 1950 sous le patronage de l’évêque de Meaux Guillaume Briçonnet par le chanoine Demaison et elle est cataloguée sur des fiches cartonnées par MM. Durand, Molin et de Sinety. Le grand séminaire ferme en 1962, la bibliothèque diocésaine est transférée dans la chapelle et ouvre au public le 12 novembre 1977. La vente de doublons paye les frais de reliure et de nouvelles acquisitions, notamment le fonds du noviciat des Frères missionnaires des campagnes de La Croix-sur-Ourcq et celui du presbytère de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux.
Le fonds d’histoire locale est héritier des travaux de recherches d’ecclésiastiques érudits du diocèse (Denis, Pruneau, Vernon, Thiercelin, Bridoux).
Créée en 1986, l’Association des Amis de la bibliothèque Guillaume-Briçonnet (1901) a pour but d’ « aider à l’enrichissement et au rayonnement de la bibliothèque de l’ancien grand séminaire de Meaux, dite bibliothèque diocésaine Guillaume-Briçonnet, en accord avec l’Association diocésaine de Meaux, propriétaire et gestionnaire du fonds ; favoriser toute action de nature à permettre une meilleure connaissance du patrimoine culturel, religieux ou civil, historique ou artistique, plus spécialement dans la ville et les environs de Meaux et dans le diocèse » selon sa déclaration du 2 juin 2010 à la sous-préfecture de Meaux.