Musée-bibliothèque, Saint-Calais, Sarthe
Centre culturel
Mise à jour : 30/10/2024
Accès
Tous publics
Gratuit
Heures d'ouverture
Samedi de 10h à 12h et mercredi de 10h à 12h30 et de 15h et 18h30.
Espaces et services
Espaces
Salles de travail en groupe
Salles de lecture
Local d’expositions
: 1
Salle Charles Garnier : Salle d’exposition temporaire dans le centre culturel
Salle Charles Garnier : Salle d’exposition temporaire dans le centre culturel
Salle de Conférences
: 1
Salle Charbonnier :Salle de conférence, d’accueil de groupes et de travail
Salle Charbonnier :Salle de conférence, d’accueil de groupes et de travail
Libre-accès
Ateliers enfants/adultes
Renseignements bibliographiques
Accès internet via ordinateur personnel
Accueil de classes/groupes
Collections et catalogues
Description générale des collections
Plus de 10 000 volumes patiemment collectés depuis le 2 germinal de l’an II, date de formation de la bibliothèque populaire par le directoire du district de Saint-Calais à partir des collections précieuses des Pères de l’Église.
Ouvrages 14e- 17e siècle, peu de manuscrits (3 classés, 14e- 15e et 17e siècle).
Ouvrages 14e- 17e siècle, peu de manuscrits (3 classés, 14e- 15e et 17e siècle).
Volumétrie et types de documents
8 000 ouvrages actuellement
Domaines
Médecine.
Architecture.
Droit.
Religion.
Littérature.
Sous-domaine(s)
Voyage
Nature
Manuscrit
Encyclopédie
Nature
Manuscrit
Encyclopédie
Catalogue(s) collectif(s)
Informations complémentaires
Partenariats et réseaux
- Musée de france. (Labellisation).
- Petite Cité de Caractère. https://www.petitescitesdecaractere.com/ . (Labellisation, petite cité de caractère).
- Pays d’Art et d’Histoire du Perche Sarthois. http://www.perche-sarthois.fr/ . (classe patrimoine livre).
Type d'établissement
Musée
Responsable
Pauline Pillet
Organismes de tutelle
MAIRIE DE SAINT-CALAIS / SERVICE CULTURE-PATRIMOINE
Date de création
10 novembre 1889
Noms précédents
Musée Bibliothèque Théâtre.
Historique
le 10 novembre 1889, un grand jour de fête pour Saint-Calais. Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris et enfant du pays, est venu en personne inaugurer un vaste bâtiment recevant toutes les institutions de la commune : un hôtel de ville, un théâtre à l’italienne et surtout un musée-bibliothèque à la fois populaire et savant.
Le projet est ambitieux : conjuguer leçon d’art – à partir d’envois du Ministère de l’Instruction publique et de dons privés -, leçon d’histoire locale – à partir de la confiscation en 1792 des derniers vestiges de l’abbaye bénédictine de Saint-Calais – et leçon d’histoire naturelle – à partir des collections de zoologie et de botanique d’érudits locaux.
Visiter le Musée-Bibliothèque de Saint-Calais, c’est avant tout ressentir l’ambiance très particulière d’un lieu gardé intact, situé entre curiosités et science du 19 et début du 20ème siècle : le cabinet d’histoire naturelle Élie Cottereau, un donateur qui a su prêter son art de taxidermiste et de botaniste à la conservation des plus beaux spécimens de la faune et de la flore locale et le cabinet de voyages Gigault de la Bedollière, un contre-amiral et commandant de l’escadre de l’Extrême Orient qui a légué une riche collection de captures de contrées lointaines, notamment des trophées et produits coloniaux d’Asie, d’Afrique de l’Ouest ou encore des Amériques.
Enfin la présence dans ce lieu d’une précieuse étoffe appelée « Suaire de Saint-Calais » pour avoir enveloppé les reliques de Carilephus, fondateur de l’abbaye, symbolise très bien les deux origines de Saint-Calais : ces origines religieuses et son héritage révolutionnaire.
Le projet est ambitieux : conjuguer leçon d’art – à partir d’envois du Ministère de l’Instruction publique et de dons privés -, leçon d’histoire locale – à partir de la confiscation en 1792 des derniers vestiges de l’abbaye bénédictine de Saint-Calais – et leçon d’histoire naturelle – à partir des collections de zoologie et de botanique d’érudits locaux.
Visiter le Musée-Bibliothèque de Saint-Calais, c’est avant tout ressentir l’ambiance très particulière d’un lieu gardé intact, situé entre curiosités et science du 19 et début du 20ème siècle : le cabinet d’histoire naturelle Élie Cottereau, un donateur qui a su prêter son art de taxidermiste et de botaniste à la conservation des plus beaux spécimens de la faune et de la flore locale et le cabinet de voyages Gigault de la Bedollière, un contre-amiral et commandant de l’escadre de l’Extrême Orient qui a légué une riche collection de captures de contrées lointaines, notamment des trophées et produits coloniaux d’Asie, d’Afrique de l’Ouest ou encore des Amériques.
Enfin la présence dans ce lieu d’une précieuse étoffe appelée « Suaire de Saint-Calais » pour avoir enveloppé les reliques de Carilephus, fondateur de l’abbaye, symbolise très bien les deux origines de Saint-Calais : ces origines religieuses et son héritage révolutionnaire.