Société nationale d'horticulture de France. Bibliothèque. Paris

Bibliothèque associative

1827

Société d'Horticulture.  Société royale d'Horticulture.  Société impériale centrale d' Horticulture. 

Société d’Horticulture de Paris en 1827 puis Société royale d’horticulture en 1835 puis Société impériale centrale d'horticulture en 1854. Elle prend le nom de Société nationale d’horticulture de France en 1860.

Association reconnue d’utilité publique et, depuis 2012, association reconnue d’intérêt général, la SNHF est un lieu de référence, de réflexion et d’échanges sur la connaissance, la culture, la conservation et l’utilisation du végétal. Ses actions s’inscrivent dans une triple approche, économique, sociale et environnementale.
La volonté de documenter la recherche horticole et de transmettre aux générations futures le fruit de celle-ci est au centre des préoccupations des membres de la Société Nationale d’Horticulture de France depuis sa création. En effet, dès sa fondation en 1827, elle met en place une bibliothèque à destination de ses membres.

Le dynamisme de la Société, de ses recherches, de ses publications est tel qu’il rejaillit sur les collections de la bibliothèque, par les dons des sociétaires mais aussi et surtout par les échanges qu’elle a mis en place avec un grand nombre de sociétés horticoles. Ainsi peut-on lire que, dès 1827, « La Société offre l’échange de ses annales avec tous les journaux scientifiques et les recueils de Mémoires des Sociétés savantes, nationales et étrangères. Elle invite ses Membres et toutes les personnes qui voudront profiter de cette voie de publicité à faire déposer à sa Bibliothèque les ouvrages, brochures et mémoires qu’ils font imprimer ; il en sera rendu compte dans le Bulletin bibliographique, et ils seront communiqués, sur récépissés, à tous ses Membres ».
La bibliothèque s’organise dès le début du XIXe siècle autour des missions de « lecture publique » et de conservation. Dans la séance du 3 décembre en 1828, le bureau « charg[e] MM. Le Chevalier Challan, des Michels et Vicomte de Bonnaire de Gif, de proposer les moyens qui paraitraient les plus utiles, à l’effet de concilier les intérêts de conservation des documens [sic] précieux qu’elle a déjà recueillis et continue de recueillir, et la jouissance qui doit en être acquise aux Membres de la Société, avec les principes d’économie qui doivent être la base de toute administration. » La gestion de la bibliothèque est confiée à l’agent de la Société et un « Comité de la bibliothèque et de la maison de la Société composé de cinq membres officiers du bureau » est constitué.

Par la suite de nombreux sociétaires auront en charge les collections de la bibliothèque, dans son Histoire de la SNHF XIXe – XXe siècle, Daniel Lejeune retient les personnalités suivantes, MM. Vauthier, Courcier, Siroy, Glatigny, Vauvel, Hariot, Bois, Gibault, Tesnier, Luquet, Moulin, Duvernay.
La première édition papier du catalogue des collections est publiée en 1900 et réalisée par Georges Gibault, suivent deux suppléments en 1905 et 1910.

Créé en 2005, un réseau compte déjà 7 bibliothèques de sociétés régionales. Ce réseau tend à faciliter l’accès aux ressources pour les lecteurs en signalant leur disponibilité, via son catalogue collectif, en région parisienne comme en province.

En 2005, elle créé son catalogue en ligne, 7 bibliothèques de sociétés régionales le rejoignent rapidement :

La Société d’Horticulture d’Angers et du département de Maine-et-Loire
La Société régionale d’Horticulture de Clamart et environs
La Société d’Horticulture et d’Arboriculture des Bouches-du-Rhône (Marseille)
La Société d’Horticulture des Yvelines (Versailles)
La Société d’Horticulture d’Eure-et-Loir (Chartres)
La Société d’Horticulture de l’Orne (Alençon)
L’Institut Charles-Quentin à Pierrefonds (Oise)

Plan de classement propre à la SNHF

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