La città di Nizza di Provenza insigne per li sacri monumenti. Opera di Gio Pietro Scaliero cittadino della mede.ma, in cui si da notizia della antichita di detta città, diocesi, contado, de santi, e delle persone insigni per la pietà, che ivi sono nati, morti, o sepolti, chiarite con le loro annotazioni, come pure de vescovi e di quelle cose sino a questi giorni accadute, cioé sino alli 29 settembre 1792, giorno di S. Michele Arcangelo quando le Truppe della Republica Francese entrarono in Nizza.

Les Spitalieri de Cessole, vieille famille niçoise, apparentée aux Ripert de Montclar, aux Villeneuve-Vence et aux Sévigné ont constitué cette bibliothèque sur trois générations.Avec Hilarion (1776-1845), président du Sénat de Nice ont primé les livres de droit et d'archéologie, puis avec Henry, ami du bibliographe Jacques-Charles Brunet et véritable créateur de la bibliothèque familiale, les éditions rares et bibliophiliques, enfin avec Victor (1859-1941), le régionalisme et la montagne. Son conseil d'administration est toujours présidé par un descendant de la famille, Bruno de Cessole.

D'abord reflet du passé intellectuel d'une famille, la bibliothèque de Cessole est aujourd'hui avant tout une bibliothèque d'histoire locale. Comme dans toutes les collections niçoises, elle préserve ce qui fait le particularisme de la région et notamment sa langue.

L'aire géographique concernée par les acquisitions du donateur s'étend de la Provence à la Savoie, au Piémont et à la Ligurie. Rappelons que si la région niçoise fut isolée, ses appartenances furent multiples : provençale, puis liée au duché de Savoie (1388-1792), à la France (1792-1814), au royaume de Piémont-Sardaigne (1814-1860) et enfin à la France.

La bibliothèque possède une collection de 435 manuscrits dont plusieurs ouvrages majeurs, comme La Nemaïda (1823) du poète niçois Joseph-Rosalinde Rancher, les Chroniques de l'abbé Joseph Bonifacy qui s'avèrent le meilleur témoignage de la vie niçoise du début du XIXe siècle, la Noble science du blason de Jean-Baptiste Audiffredi (vers 1750) ou encore un Liber coquino, livret de recettes du XVe siècle.

Le don prestigieux du chevalier a conduit d'autres érudits, ainsi que les différents conservateurs du musée à donner leur bibliothèque régionaliste au musée Masséna. Un deuxième fonds s'est ainsi formé et s'accroit régulièrement.Il comprend de précieux manuscrits comme un cahier du Journal de Marie Bashkirtseff commencé à Nice en 1872 ainsi que des écrits d'Alphonse Karr, Paul Canestrier, Louis Cappatti, Jean-Baptiste Barla et Ferdinand Bac.

La collection de manuscrits est majoritairement composée de documents en lien avec l'histoire régionale en langues italienne, niçoise et française.