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Modifié le : 30/04/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marguerite Durand. Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q
Cote I à Q
Titre Lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Marguerite Durand, lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q. [cote]

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Marguerite Durand
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Description des révisions
  • 2019
    • De nombreuses biographies ont été ajoutées en 2019 pour les personnalités les moins connues, librement inspirées du "Dictionnaire des féministes" dirigé par Christine Bard, des biographies en annexe à la thèse de Christine Bard "Les féminismes en France : vers l'intégration des femmes dans la Cité, 1914-1940", des notices des bases Data Bnf et Wikipédia et de notices de Libraires et de catalogues de ventes
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751135101-BBg
Présentation du contenu
Titre Mink, Paulelien
Biographie ou histoire 1839-1901. Journaliste et oratrice socialiste et féministe d'origine polonaise. Proche de Maria Deraismes. Elle participe à la Commune et sera exilée en Suisse jusqu'en 1880. Elle tente de faire enregistrer sa candidature aux législatives de 1893
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Cote :  091 MIN Support :  Importance matérielle :  3 lettres en 4 feuillets Dimensions  Présentation du contenu : 

Paris, 20 mars 1896 (papier à en-tête de La petite république, rue Montmartre) : "Chère citoyenne Sévérinelien. Merci, au nom de la malheureuse femme que je vous ai adressée, merci des 91 frs que vous lui avez envoyés. Avec cela elle va pouvoir acheter des vêtements à ses petits et leur faire manger de bons pot au feu. Mais c'est le loyer, le terrible loyer qui ne va pas pouvoir encore être payé !... Enfin, heureusement que la souscription continuera car je ne sais trop ce qu'ils deviendraient tous, les enfants et la mère, sans votre aide, chère amie. Comme la reconnaissance des miséreux doit bien vous consoler des ennuis qu'on vous fait, chère bonne. J'aurais à vous parler intimement, personnellement. Pourriez-vous chère amie, me fixer un jour et une heure où je puisse causer avec vous ? et cela le plus tôt possible, je vous prie. Je compte sur votre bonne sympathie, votre bonne volonté, citoyenne Sévérine, et je vous serre amicalement et fraternellement la main, Paule Mink, 79 rue du Point du jour"

Paris 8 sept 1897 [à Marguerite Durand ?] : "Chère madame, j'ai trouvé tout plein de documents : aux syndicats, à la Bourse du travail, à la Bibliothèque nationale. Mon ami, le citoyen Dumay, secrétaire général de la Bourse du travail a fait faire des recherches et je vais travailler toutes les après-midi et prendre des notes d'après des documents qu'il a fait mettre à ma disposition ; Tout va donc bien et avant peu je vous enverrai de très importants renseignements. Quand reviendrez-vous à Paris ? Je serais bien heureuse de vous revoir et de causer avec vous, chère Madame, de tout ce qui intéresse la cause des femmes qui nous est si chère à l'une et à l'autre ; Puis je pourrais vous communiquer plus souvent les renseignements que je prends. Me faut-il vous les envoyer à la campagne et comment ? Un des amis du féminisme Magalhaës Limalien qui a apporté au Congrès de Bruxelles l'adhésion du Portugal, vient de publier un très intéressant volume politico-philosophique pour lequel il désire, naturellement l'attention de la presse parisienne. Pourriez-vous, chère Madame, faire vous-même ou lui faire avoir un petit article au Gil Blas ? Cela lui ferai grand-plaisir, et à moi aussi ; il vous enverra son volume pour que vous puissiez le juger et en parler en toute connaissance. Au revoir, chère Madame, recevez mes meilleures et sympathiques salutations. Un baiser à votre cher bébé. Paul Mink 98 rue Boileau"

Paris le 17 sept 97 (papier à en-tête du Conseil municipal de la Ville de Paris) [A Marguerite Durand ?] : "Chère Madame, je ne sais à quoi attribuer votre silence à mon égard. Je vous ai déjà écrit deux fois sans avoir de réponse. Je vous écris encore à tout hasard, sans trop savoir où adresser ma lettre. Etes-vous encore à la campagne ? Etes-vous de retour à Paris ? Seriez-vous malade ? Vous ou quelqu'un des vôtres ? Votre silence m'inquiète, je vous assure. J'ai continué à me procurer les renseignements que vous m'avez demandés. M. Peyrou, directeur de l'assistance publique m'a fait envoyer par son secrétaire le chiffre exact des femmes employées à titres divers à l'Assistance publique et dans les hôpitaux. Je vous transcrit ci-inclus, l'état qui en a été dressé. Mais je n'avais pas avec cela le chiffre des salaireslien et des appointements. J'ai fait des démarches auprès de plusieurs dames de mes connaissances qui sont infirmières, surveillantes, employées dans les hôpitaux et j'ai eu les renseignements précis, exacts que je vous communique. je me suis renseignée aussi pour les femmes qui sont employées au Crédit Lyonnais, aux postes, aux télégraphes et téléphones. On me prépare des renseignements que je vous communiquerai à mesure. Je me suis même adressée directement à M. Delpeuch, sous-secrétaire d'Etat, le grand manitou des postes et télégraphes. Me répondra-t-il ? ... je l'espère car on me craint un peu dans les sphères gouvernementales. Quant aux renseignements que je collationne dans les bibliothèques je vous les ferai parvenir sous peu. Mais dites-moi où vous écrire chère Madame. Pardonnez-moi mon abominable griffonage mais je suis très pressée en ce moment, mais je n'ai pas voulu retarder de vous transmettre les renseignements que j'ai eus hier soir. Croyez, chère Madame à toute ma sympathie, à tout mon dévouement et recevez mes meilleures salutations. Un baiser à votre bébé. Paule Mink, 98 rue Boileau" (avec un feuillet de 3 pages sur les salaires et conditions de travail des infirmièreslien, surveillantes, nourrices, ouvrières, cuisinières des hôpitaux)

Historique de la conservation :  Modalités d’acquisition : L.A.S. 393
Cote 091 MIN
Titre 3 lettres
Date
Langue français
Support
Importance matérielle 3 lettres en 4 feuillets
Dimensions
Présentation du contenu

Paris, 20 mars 1896 (papier à en-tête de La petite république, rue Montmartre) : "Chère citoyenne Sévérinelien. Merci, au nom de la malheureuse femme que je vous ai adressée, merci des 91 frs que vous lui avez envoyés. Avec cela elle va pouvoir acheter des vêtements à ses petits et leur faire manger de bons pot au feu. Mais c'est le loyer, le terrible loyer qui ne va pas pouvoir encore être payé !... Enfin, heureusement que la souscription continuera car je ne sais trop ce qu'ils deviendraient tous, les enfants et la mère, sans votre aide, chère amie. Comme la reconnaissance des miséreux doit bien vous consoler des ennuis qu'on vous fait, chère bonne. J'aurais à vous parler intimement, personnellement. Pourriez-vous chère amie, me fixer un jour et une heure où je puisse causer avec vous ? et cela le plus tôt possible, je vous prie. Je compte sur votre bonne sympathie, votre bonne volonté, citoyenne Sévérine, et je vous serre amicalement et fraternellement la main, Paule Mink, 79 rue du Point du jour"

Paris 8 sept 1897 [à Marguerite Durand ?] : "Chère madame, j'ai trouvé tout plein de documents : aux syndicats, à la Bourse du travail, à la Bibliothèque nationale. Mon ami, le citoyen Dumay, secrétaire général de la Bourse du travail a fait faire des recherches et je vais travailler toutes les après-midi et prendre des notes d'après des documents qu'il a fait mettre à ma disposition ; Tout va donc bien et avant peu je vous enverrai de très importants renseignements. Quand reviendrez-vous à Paris ? Je serais bien heureuse de vous revoir et de causer avec vous, chère Madame, de tout ce qui intéresse la cause des femmes qui nous est si chère à l'une et à l'autre ; Puis je pourrais vous communiquer plus souvent les renseignements que je prends. Me faut-il vous les envoyer à la campagne et comment ? Un des amis du féminisme Magalhaës Limalien qui a apporté au Congrès de Bruxelles l'adhésion du Portugal, vient de publier un très intéressant volume politico-philosophique pour lequel il désire, naturellement l'attention de la presse parisienne. Pourriez-vous, chère Madame, faire vous-même ou lui faire avoir un petit article au Gil Blas ? Cela lui ferai grand-plaisir, et à moi aussi ; il vous enverra son volume pour que vous puissiez le juger et en parler en toute connaissance. Au revoir, chère Madame, recevez mes meilleures et sympathiques salutations. Un baiser à votre cher bébé. Paul Mink 98 rue Boileau"

Paris le 17 sept 97 (papier à en-tête du Conseil municipal de la Ville de Paris) [A Marguerite Durand ?] : "Chère Madame, je ne sais à quoi attribuer votre silence à mon égard. Je vous ai déjà écrit deux fois sans avoir de réponse. Je vous écris encore à tout hasard, sans trop savoir où adresser ma lettre. Etes-vous encore à la campagne ? Etes-vous de retour à Paris ? Seriez-vous malade ? Vous ou quelqu'un des vôtres ? Votre silence m'inquiète, je vous assure. J'ai continué à me procurer les renseignements que vous m'avez demandés. M. Peyrou, directeur de l'assistance publique m'a fait envoyer par son secrétaire le chiffre exact des femmes employées à titres divers à l'Assistance publique et dans les hôpitaux. Je vous transcrit ci-inclus, l'état qui en a été dressé. Mais je n'avais pas avec cela le chiffre des salaireslien et des appointements. J'ai fait des démarches auprès de plusieurs dames de mes connaissances qui sont infirmières, surveillantes, employées dans les hôpitaux et j'ai eu les renseignements précis, exacts que je vous communique. je me suis renseignée aussi pour les femmes qui sont employées au Crédit Lyonnais, aux postes, aux télégraphes et téléphones. On me prépare des renseignements que je vous communiquerai à mesure. Je me suis même adressée directement à M. Delpeuch, sous-secrétaire d'Etat, le grand manitou des postes et télégraphes. Me répondra-t-il ? ... je l'espère car on me craint un peu dans les sphères gouvernementales. Quant aux renseignements que je collationne dans les bibliothèques je vous les ferai parvenir sous peu. Mais dites-moi où vous écrire chère Madame. Pardonnez-moi mon abominable griffonage mais je suis très pressée en ce moment, mais je n'ai pas voulu retarder de vous transmettre les renseignements que j'ai eus hier soir. Croyez, chère Madame à toute ma sympathie, à tout mon dévouement et recevez mes meilleures salutations. Un baiser à votre bébé. Paule Mink, 98 rue Boileau" (avec un feuillet de 3 pages sur les salaires et conditions de travail des infirmièreslien, surveillantes, nourrices, ouvrières, cuisinières des hôpitaux)

Historique de la conservation
Modalités d’acquisition L.A.S. 393
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