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1 lettre et 1 carte à Anaïs Tiranty

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Modifié le : 30/04/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marguerite Durand. Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q
Cote I à Q
Titre Lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Marguerite Durand, lettres autographes et manuscrits, 2 : I à Q. [cote]

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Marguerite Durand
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Description des révisions
  • 2019
    • De nombreuses biographies ont été ajoutées en 2019 pour les personnalités les moins connues, librement inspirées du "Dictionnaire des féministes" dirigé par Christine Bard, des biographies en annexe à la thèse de Christine Bard "Les féminismes en France : vers l'intégration des femmes dans la Cité, 1914-1940", des notices des bases Data Bnf et Wikipédia et de notices de Libraires et de catalogues de ventes
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751135101-BBg
Présentation du contenu
Titre Karr, Alphonselien
Biographie ou histoire Né à Paris en 1808 et mort à Saint-Raphaël en 1890, est un romancier et journaliste français.
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Cote :  091 KAR Ancienne cote :  LA-00590 Présentation du contenu : 

A. Tiranty sera notamment secrétaire de l'Association pour l'émancipation progressive de la femme.

Lettre autographe de Saint-Raphaël "maison close", 3 février 1870 sur la défense du droit des femmes. "Je n'avais pas, Madame, oublié une belle jeune femme que j'avais rencontrée une seule fois à nice, il y a déjà long-temps, et c'était avec intérêt et sympathie que j'avais appris sa triste destinée. Je ne suis plus à Nice depuis deux ans. Je me suis retiré dans un petit coin au bord de la mer, avec ma fille de 17 ans dont je suis le père et la mère ; celle qui devait m'aider dans cette fonction étant partie après une longue maladie. C'est vous dire combien je m'intéresse plus encore qu'autrefois aux conditions sociales des femmes et quand j'ai voulu venir en aide au droit des femmes c'était précisément pour empêcher ce qui arrivera nécessairement et ce qui est déjà arrivé à la suite d'autres.. du même genre. C'est que la vanité imbécile et forcenée de quelques femmes qui se mettent en avant fera échouer l'entreprise à force d'exagération, d'emportement et d'oubli du rôle réel de la femme dans la société et dans la vie. Ce sont ces [hommasses ?] qui sont aujourd'hui le plus grand obstacle à la reconnaissance des droits légitimes des femmes. Elles jouent dans leur sphére le rôle que les hableurs et les braillards jouent dans les réunions politiques à Belleville. Ne croyez pas cependant Madame que j'abandonne la cause que j'ai plaidé long-temps avant ces amazones, cependant ce ne sera pas dans le "Droit des femmes " que je m'en occuperai. Si cela vous intéresse je vous avertirai chaque fois qu'il m'arrivera de m'occuper de cette question avec une certaine étendue. Dans la vie nécessairement retirée à laquelle vous avez été condamnée si jeune... vos pensées ne sont pas exaspérées par l'envie de paraître qui rend folles vos correspondantes du journal de M. Richerlien, voulez-vous de temps en temps me dire ce que vous croyez, ce que vous savez, ce que vous pensez sur ce sujet ?"

Modalités d’acquisition : 
Cote 091 KAR
Ancienne cote LA-00590
Titre 1 lettre et 1 carte à Anaïs Tiranty
Présentation du contenu

A. Tiranty sera notamment secrétaire de l'Association pour l'émancipation progressive de la femme.

Lettre autographe de Saint-Raphaël "maison close", 3 février 1870 sur la défense du droit des femmes. "Je n'avais pas, Madame, oublié une belle jeune femme que j'avais rencontrée une seule fois à nice, il y a déjà long-temps, et c'était avec intérêt et sympathie que j'avais appris sa triste destinée. Je ne suis plus à Nice depuis deux ans. Je me suis retiré dans un petit coin au bord de la mer, avec ma fille de 17 ans dont je suis le père et la mère ; celle qui devait m'aider dans cette fonction étant partie après une longue maladie. C'est vous dire combien je m'intéresse plus encore qu'autrefois aux conditions sociales des femmes et quand j'ai voulu venir en aide au droit des femmes c'était précisément pour empêcher ce qui arrivera nécessairement et ce qui est déjà arrivé à la suite d'autres.. du même genre. C'est que la vanité imbécile et forcenée de quelques femmes qui se mettent en avant fera échouer l'entreprise à force d'exagération, d'emportement et d'oubli du rôle réel de la femme dans la société et dans la vie. Ce sont ces [hommasses ?] qui sont aujourd'hui le plus grand obstacle à la reconnaissance des droits légitimes des femmes. Elles jouent dans leur sphére le rôle que les hableurs et les braillards jouent dans les réunions politiques à Belleville. Ne croyez pas cependant Madame que j'abandonne la cause que j'ai plaidé long-temps avant ces amazones, cependant ce ne sera pas dans le "Droit des femmes " que je m'en occuperai. Si cela vous intéresse je vous avertirai chaque fois qu'il m'arrivera de m'occuper de cette question avec une certaine étendue. Dans la vie nécessairement retirée à laquelle vous avez été condamnée si jeune... vos pensées ne sont pas exaspérées par l'envie de paraître qui rend folles vos correspondantes du journal de M. Richerlien, voulez-vous de temps en temps me dire ce que vous croyez, ce que vous savez, ce que vous pensez sur ce sujet ?"

Modalités d’acquisition
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