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Ensemble de lettres

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Modifié le : 18/02/2025

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Bibliothèque Marguerite Durand. Paris Voir tous les inventaires
Tous les inventaires
Intitulé de l'instrument de recherche Lettres autographes et manuscrits, 3 : R à Z
Cote R à Z
Titre Lettres autographes et manuscrits, 3 : R à Z
Conditions d'accès L'accès aux collections patrimoniales est soumis à une autorisation préalable.
Conditions d'utilisation Toute publication de documents inédits doit être notifiée à l'établissement.
Citer sous la forme Bibliothèque Marguerite Durand, lettres autographes et manuscrits, 3 : R à Z. [cote]

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Bibliothèque Marguerite Durand
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2019
Langue(s) de l'instrument de recherche Catalogue rédigé en français
Description des révisions
  • 2019
    • De nombreuses biographies ont été ajoutées en 2019 pour les personnalités les moins connues, librement inspirées du "Dictionnaire des féministes" dirigé par Christine Bard, des biographies en annexe à la thèse de Christine Bard "Les féminismes en France : vers l'intégration des femmes dans la Cité, 1914-1940" et de notices de libraires, de catalogues de ventes, des bases Data Bnf et Wikipédia également
Notes
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/005FRCGMNOV-751135101-sQ7
Présentation du contenu
Titre Sauret, Henriette lien
Biographie ou histoire 1890-1976. Ecrivaine, poétesse, biographe de Marie-Louise Bouglé et Isadora Duncan, résistante gaulliste
Catalogue général des manuscrits
Description du contenu
Cote :  091 SAU Ancienne cote :  LA-00912 Importance matérielle :  17 pièces Présentation du contenu : 

Contient : 1 lettre à Mary Lacourlien, 6 décembre 1926. Félicitations pour le prix de l'Académie à Léopold Lacour. Elle évoque ses conditions de vie. "Nous nous débattons comme nous pouvons parmi des difficultés de toutes nature. Pas de bonne, l'enfant souffrant.. je ne peux presque pas travailler.. comme toujours c'est la femme qui supporte le plus lourd du poids de l'existence.. qu'une femme fasse tous les métiers à la fois, on trouve cela tout naturel"

1926. 2 Lettres à   Marguerite Durandlien , à propos d'article pour la Fronde notamment sur Isadora Duncan, 

14 lettres, 1 carte à Hélène Brion. Entre 1943 et 1948. Elle demande de la documentation pour ses écrits, lui emprunte des livres, évoque ses collaborations à la presse féminine et la vie de ses proches pendant la guerre.

1943, "quel mois de mai horrible et atroce fut le mien ! Marco bombardé a échappé à la mort par miracle, son baraquement a brûlé".

Avril 1945. "Ai reçu un accueil exquis au journal La femme". Mai 1945 "Tout travail mérite salaire et je suis décidée à ne plus jamais donner ma peine sans rétribution, surtout pour ne pas servir le féminisme ! Toutes ces femmes perdent leur temps puisqu'elles ne font comme avant, comme toujours, que tirer les marrons du feu pour les hommes qui se moquent d'elles. J'essaie d'écrire à La Femme qui pour le moment n'est encore qu'un succédané de Marie-Claire ! je le leur dis sur tous les tons mais serais-je écoutée ?".

Février 1946. Elle propose des articles sur André Arnyveldelien (André David Levy son mari fusillé pendant la guerre) et demande l'appui d'Hélène Brion pour ses envois à la revue Enseignements.

Juillet 1946 : "Les journaux ne veulent pas d'articles de femmes quand celles-ci ont des idées. Les hebdomadaires féminins ne sont que des revues de mode. A la Française on s'est conduit avec moi au dessous de toute expression.... Je vends mes dernières bribes d'argenterie"..Elle demande à H. Brion d'appuyer sa demande de pension de veuve, elle doit établir un dossier de résistance et a besoin de témoignages sur son engagement au réseau Combat à l'initiative d'Henriette Coulmy. Elle détaille à l'occasion de cette lettre ses actions : recherche d'appartements, hébergement de quatre femmes recherchées notamment.

23 Juillet 1946. Elle remercie pour l'attestation et évoque ses difficultés dans le journalisme. "L'hostilité masculine dans le journalisme est inimaginable.. La vraie guerre, c'est la guerre des hommes contre les femmes, à celle-là il n'y a jamais eu d'amnistie mais personne ne peut écrire ça. En Amérique Othon [Marguerite Othon] verra des femmes un peu plus heureuses que nous"

30 juillet 1946. Elle a réussi a faire passer un article sur Louise Michel dans La Rue. "On l'a coupé beaucoup.. mais comme tout de même j'y flanque quelque chose aux hommes et que ces phrases là sont restées... j'estime que c'est une victoire". Elle lui demande de réagir à l'article favorablement pour soutenir sa position au journal

Lettre de 1948 à propos de la Bibliothèque Bouglé

23 juin 48. "Non je n'irai pas à la porte de Versailles. A cause de l'étiquette hypocrite. Pourquoi ne pas dire franchement Union communiste des femmes au lieu de Union démocratique. Il parait du reste qu'ils ont matraqué des journalistes qui prenaient des notes !"

20 sept 48 Lettre évoquant sa collaboration à Juvenal. Je ne resterai pas une seconde de plus dans une boite où l'on écrit sur la femme des infamies semblable... ".

Modalités d’acquisition : 
Cote 091 SAU
Ancienne cote LA-00912
Titre Ensemble de lettres
Importance matérielle 17 pièces
Présentation du contenu

Contient : 1 lettre à Mary Lacourlien, 6 décembre 1926. Félicitations pour le prix de l'Académie à Léopold Lacour. Elle évoque ses conditions de vie. "Nous nous débattons comme nous pouvons parmi des difficultés de toutes nature. Pas de bonne, l'enfant souffrant.. je ne peux presque pas travailler.. comme toujours c'est la femme qui supporte le plus lourd du poids de l'existence.. qu'une femme fasse tous les métiers à la fois, on trouve cela tout naturel"

1926. 2 Lettres à   Marguerite Durandlien , à propos d'article pour la Fronde notamment sur Isadora Duncan, 

14 lettres, 1 carte à Hélène Brion. Entre 1943 et 1948. Elle demande de la documentation pour ses écrits, lui emprunte des livres, évoque ses collaborations à la presse féminine et la vie de ses proches pendant la guerre.

1943, "quel mois de mai horrible et atroce fut le mien ! Marco bombardé a échappé à la mort par miracle, son baraquement a brûlé".

Avril 1945. "Ai reçu un accueil exquis au journal La femme". Mai 1945 "Tout travail mérite salaire et je suis décidée à ne plus jamais donner ma peine sans rétribution, surtout pour ne pas servir le féminisme ! Toutes ces femmes perdent leur temps puisqu'elles ne font comme avant, comme toujours, que tirer les marrons du feu pour les hommes qui se moquent d'elles. J'essaie d'écrire à La Femme qui pour le moment n'est encore qu'un succédané de Marie-Claire ! je le leur dis sur tous les tons mais serais-je écoutée ?".

Février 1946. Elle propose des articles sur André Arnyveldelien (André David Levy son mari fusillé pendant la guerre) et demande l'appui d'Hélène Brion pour ses envois à la revue Enseignements.

Juillet 1946 : "Les journaux ne veulent pas d'articles de femmes quand celles-ci ont des idées. Les hebdomadaires féminins ne sont que des revues de mode. A la Française on s'est conduit avec moi au dessous de toute expression.... Je vends mes dernières bribes d'argenterie"..Elle demande à H. Brion d'appuyer sa demande de pension de veuve, elle doit établir un dossier de résistance et a besoin de témoignages sur son engagement au réseau Combat à l'initiative d'Henriette Coulmy. Elle détaille à l'occasion de cette lettre ses actions : recherche d'appartements, hébergement de quatre femmes recherchées notamment.

23 Juillet 1946. Elle remercie pour l'attestation et évoque ses difficultés dans le journalisme. "L'hostilité masculine dans le journalisme est inimaginable.. La vraie guerre, c'est la guerre des hommes contre les femmes, à celle-là il n'y a jamais eu d'amnistie mais personne ne peut écrire ça. En Amérique Othon [Marguerite Othon] verra des femmes un peu plus heureuses que nous"

30 juillet 1946. Elle a réussi a faire passer un article sur Louise Michel dans La Rue. "On l'a coupé beaucoup.. mais comme tout de même j'y flanque quelque chose aux hommes et que ces phrases là sont restées... j'estime que c'est une victoire". Elle lui demande de réagir à l'article favorablement pour soutenir sa position au journal

Lettre de 1948 à propos de la Bibliothèque Bouglé

23 juin 48. "Non je n'irai pas à la porte de Versailles. A cause de l'étiquette hypocrite. Pourquoi ne pas dire franchement Union communiste des femmes au lieu de Union démocratique. Il parait du reste qu'ils ont matraqué des journalistes qui prenaient des notes !"

20 sept 48 Lettre évoquant sa collaboration à Juvenal. Je ne resterai pas une seconde de plus dans une boite où l'on écrit sur la femme des infamies semblable... ".

Modalités d’acquisition
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