Seizième partie du Coran

Parmi les 10,000 volumes trouvés dans les établissements religieux de la ville de Màcon en 1790, le citoyen Berthet, chargé, en l'an IV, de rédiger un catalogue, avait rencontré huit manuscrits auxquels il donna les titres peu explicites que voici :

1 : Manuscrit sur le Nouveau Testament ;

2 : Manuscrit De rebus sanctis ;

3 : Manuscrit sur un voyage en Italie ;

4 : Manuscrit sur les mathématiques ;

5 : Manuscrit historique et géographique ;

6 : Mémoire manuscrit ;

7 : Extrait manuscrit de l'Histoire universelle de M. l'abbé de L'IsIe ;

8 : Recueil manuscrit de diverses choses sacrées. — Quatre, les troisième, cinquième, sixième et avant-dernier, figurent aujourd'hui dans notre dépôt, et portent au présent catalogue les n^os 6, 11-20, 10, 27-28. Hâtons-nous d'ajouter que, en ce qui concerne les n^os 10 et 11-20, l'identification que nous proposons est purement conjecturale.

Peu d'années après l'ouverture de la Bibliothèque (1829), en 1833, on ne constatait encore la présence que d'un seul ouvrage manuscrit (n^os 11-20), composé de neuf volumes (Lettre du secrétaire perpétuel de l'Académie de Mâcon au préfet de Saône-et-Loire. (Archives départementales, T.)). Le catalogue de 1835 en mentionne trois (n^os 1-2, 3, 4-5), les seuls sur parchemin.

Six autres sur papier (n^os 45, 10, 21, 11-20, 27-28, 6) sont confondus avec les imprimés. Les rapports de divers bibliothécaires en signalent ensuite 3, formant 7 volumes en 1853, 5 en 1877, 41 en 1882, et 43 formant 63 volumes en 1884.

Le classement du dépôt et de minutieuses recherches nous ont permis d'augmenter légèrement ces chiffres.

La Bibliothèque de Mâcon possède aujourd'hui 53 manuscrits, formant 78 volumes répartis en trois fonds.

Fonds ancien : 24 manuscrits, 39 volumes.

Une mention spéciale est due aux n^os 1-2 et 3, à raison de leurs superbes miniatures, au n^o 6, pour ses dessins à la plume. La reliure du n^o 7 mérite également d'être signalée.

Les n^os 1-2, 3 et 4-5 appartenaient, avant la Révolution, aux. Minimes de La Guiche. Ils ont été acquis par la ville à la vente des livres de feu M. Moreau, receveur général des finances du département de Saône-et-Loire, et déposés à la Bibliothèque, le 10 octobre 1835. Ce n'est donc pas de ce dépôt qu'ont été soustraits les tomes I et II de la Légende dorée, qui figurent aujourd'hui dans la bibliothèque du château d'Ashburnham (Cf. les Manuscrits du comte d'Ashburnham, par L. DELISLE. Paris, Imp. nat., 1883, in-4^o, p. VI-VIII). La note du catalogue imprimé de 1835 tombe devant l'affirmation de M. Maillard de Chambure qui, étant de passage à Mâcon vers 1840, apprit positivement que ces volumes étaient en Angleterre « depuis plus de trente ans (Cf. Album de Saône-et-Loire, Mâcon, in-4^o, t. I, p. 156) ».

Les n^os 33, 34, 35, 36, 37 et 38 paraissent n'avoir été que des cahiers d'étude. Ils proviennent peut-être d'un legs d'environ 1,000 volumes, — dont le détail n'a pas été consigné au registre d'entrée, — fait par le docteur Dufour en 1852.

Fonds moderne : 24 manuscrits, 34 volumes.

Nous n'avons pu retrouver le « Mémoire sur la navigation à vapeur », écrit par un ami de M. Roberjot-Lartigue et offert par ce dernier à la Bibliothèque en 1829 (Lettre (Lyon, 17 juin 1829) de M. Roberjot-Lartigue au maire de Mâcon (Archives municipales, R)).

Fonds oriental : 5 manuscrits, 5 volumes.

L. LEX.