« Comant con ne se puet alieir à arcevesquez ne à evesquez ne à duc ne à contes (1297) »

1^o L'écriture du premier cahier, dont parle Perrotin, s'arrête visiblement au verso du fol. 8.

2^o La transcription de Perrotin se continue jusqu'au bas du fol. 70 (dans ces deux premières parties les titres sont en rouge). 3^o L'écriture est continuée jusque sur le recto du fol. 90 par une main contemporaine de celles qui ont tracé les deux sections qui précèdent. Les titres ici sont en noir. Ils sont répétés en rouge soit en marge, soit au-dessus du titre lui-même. Ces diverses copies sont en écriture du XIV^e siècle. 4^o A partir du fol. 90, au verso, l'écriture date du XV^e siècle. La dernière pièce est du XVI^e siècle.

Le recueil débute par une table. Cette table, disposée sur deux colonnes, occupe 2 folios non paginés. Voici son titre : « La rebriche de cestui livre se contient tout en ceste table que si s'ensieut. Primo. » Au recto du fol. 2 de la table, on lit, à la fin de la 1^re colonne : « Et je Jessons Perrotins de Couvin, qui ait fait et escrit lez atours qui en cest livre sont mis et ordeneis par la maniere qui s'enxieut, prieis pour li. Qui furent fineis et asseuis le jour saint Lorent martir, l'an lxxii. Mais il ne fist miez le premier cohier dou livre dessusdit. » Suivant en cela une coutume répandue au XIV^e siècle, l'écrivain a supprimé l'indication du siècle dans la date qu'il donne. Jusque-là les différents articles de cette table commencent par des signes bleus et rouges indicatifs des alinéas. Les renvois sont en chiffres romains rouges. A la suite de la mention de Perrotin, l'écriture de la table change, elle est plus moderne (XV^e et XIV^e siècles) et d'une encre uniforme. Cette dernière partie est incomplète.

Ibid. « Comant que li amans ne doient penre nulz crans à l'avesque Renalt ne à cez freires de dattes (debte) prestées (1308). »

Ibid. Lettrez dou passaige des Allemans (1366).

Ibid. « Comant que li hons se puet faire panre son banement lui meisme quant il est bannis (1358). »

Entre le fol. 13 et le fol. 14 se trouve intercalée une loi ou disposition relative à la revendication d'héritage. Cette loi débute ainsi : « Qui qui onques feroit adjorneir homme ne femme par devant lez treses et reclameroit et demanderoit heritaige dont il dist com len feyst tort et cilz ou celle, qui etc. etc. » Voici la fin : « Ceu fuit fais le premier mairdi d'aivrilz quant il ot à milliaire m. ccc et xvi ans. »

Ibid. « Comant li sires Ademars evesques de Mes ne puet raicheteir la vouerie de Mes (1345 »).

Ibid. « De ceulx qui uxent fuer de lor ordre (1304). »

Ibid. « Li maiours et li doiens ne pueent niant panre on marchiet de Mes (1301). »

Ibid. « Lettres comant que li maiours ne li doiens ne pueent mettre autre pour oulz et ne se puent departir de la ville lor année (1340). »

Ibid. « De ceaulx de nos citains qui tienent ou tenront waigierez domme forains. Comant qu'il les doient avoir à teil pour faire raison cil prenoient niant clou nostre, ou en s'en panroit à la waigiere (1359). »

Ibid. « Atours qui ferroit homme devant lou grant moustier (1310). »

Ibid. « Atours dou fumeroit dou champ an saille (1268). »

Ibid. « Comant con ne doit donneir nulz poyssons l'evesque des deniers de la ville (1260). »

Ibid. « Des doiens (1260). »

Ibid. « Comant cilz de Toulz doient estanchier lor deymes ce li os estoit devant Mes (1257). »

Ibid. « Li lettre que li peire (et li filz) ne li dui filz ne pueent estre amans d'une peroche (1260). »

Ibid. « Comant que cilz des chambres l'emprour doient estre quittez dez tonneurs (1303). »

Ibid. « Comant li paraige Saint Martin doit avoir la mairie (1252). »

Ibid. « Dez mutiers (1298). »

Ibid. « Comant con ne puet mettre main à homme d'arme (1306). »

Ibid. « De ceaulx con ne puet arresteir (1221). »

Ibid. « Comant lez mairies se portent (1256). »

Ibid. « Con ne doit bouteir feu sens congier de justice (1302). »

Ibid. « De forains presteir sans lou consol de Mes (1288). »

Ibid. « Le serment que lez treses nouvelz doient faire à l'evesque. »

Ibid. « Des muniers (1350). »

Ibid. « La revocacion dud. Contrement (1477). »

Ibid. « Le serment que tous estraingiers doient faire eulx sejournans certenne espace de temps. » (Une note indique que la formalité du serment déféré aux étrangers fut ordonnée à l'occasion du séjour à Metz de M. le bâtard de Calabre et de ses gens).

Au verso du dernier feuillet, ayant servi de couverture au manuscrit avant sa reliure, se trouvent mentionnées : « Les marches contre les seigneurs. » Audessous sont énumérés : « Les Weis. »

Provenant des archives de l'hôtel de ville.

François (Dom Jean)

Perrotin (Jesson) de Couvin

MetzVille. Cartulaire

CartulaireCartulaire de la ville et cité de Metz sous les empereurs, autrement Recueil de chartes, privilèges et lois constitutives de la République Messine