Le fonds Mac Orlan contient des éditions imprimées rares ou annotées des ouvrages de Mac Orlan ainsi qu'un petit fonds d'archives constitué de correspondances et de quelques manuscrits autographes
Biographie ou histoire
Pierre Mac Orlan, de son vrai nom, Pierre Dumarchey, est un écrivain, journaliste et chansonnier français né à Péronne le 26 février 1882 et mort à Saint-Cyr-sur-Morin le 27 juin 1970. On sait peu de choses sur l’enfance de Pierre Mac Orlan sinon que ses relations avec son père étaient difficiles et que lui et son frère Jean ont dû être confiés en 1889 à Hippolyte Ferrand, un oncle maternel strict mais qui a donné un premier goût de la littérature à Pierre. Suite à des études aux résultats mitigés à Orléans et à Rouen, il s’installe au quartier Montmartre à Paris où il vivote de petits métiers. C’est là qu’il commence à fréquenter des cabarets comme le Zut ou le Lapin Agile. Il se destinait à une carrière d’artiste peintre mais son talent ne convainc pas. Il travailla donc quelques temps comme copiste dans des imprimeries de Parie et de Rouen avant de revenir à Paris toujours aussi désargenté où il écrivit quelques chansons et ouvrages à caractère érotique.
Dans les années 1910, il devient un collaborateur régulier de la revue Le Rire (puis, Le Sourire) sous la direction de Gus Bofa qui avait remarqué son trait d’esprit. Mac Orlan continua dans cette voie et publia quelques nouvelles humoristiques ainsi que son premier roman juste avant la Première Guerre Mondiale. Il fut mobilisé dans le 69 R.I à Tours et fut blessé lors de la bataille de la Somme en 1916. Cette expérience de la guerre marqua profondément son œuvre. Il publia en 1917 Les poissons morts ou encore Propos d’Infanterie en 1936 mais on lui reprocha sa vision quelque peu fantasque de la guerre.
Après la guerre, Mac Orlan continua à écrire de nombreux articles pour la revue Baïonnette et se lança dans un nouveau genre littéraire : le roman d’aventure avec toujours sa touche fantasque, voire absurde. Cette veine là lui attira quelques succès comme Le Chant de l’équipage en 1918, A bord de l’étoile Matutine (1920) ou encore, plus tardivement, l’Ancre de la Miséricorde en 1941. En parallèle de son activité d’écrivain, il exerça la profession de grand reporter avec sa conception bien à lui du reportage rempli d’anecdotes et d’impressions.
A partir des années 1920, il s’essaie à l’écriture de romans fantastique comme Le Nègre Léonard ou Maître Jean Mullin en 1920. Si Marc Orlan est peu connu aujourd’hui, il a pourtant été de son temps, reconnu de ses pairs comme Raymond Queneau, André Malraux, André Breton et même Louis Ferdinand Céline.
Après la Seconde Guerre Mondiale, il abandonne quelque peu l’écriture et se lance dans la réédition de certains de ses ouvrages, dans des émissions radiophoniques et dans l’écriture de paroles de chansons. En 1950, il est élu membre de l’Académie Goncourt où il rejoint entre autres, Roland Dorgelès, lui aussi d’origine picarde. On lui décerne en 1966 les insignes du Commandeur de la Légion d’honneur. Il finit sa vie avec son épouse Marguerite Luc dans sa maison de Saint-Cyr-les-Morin en Seine-et-Marne, loin de l’agitation parisienne.
La bibliothèque d’Amiens Métropole a pour vocation de conserver le patrimoine local et régional. C’est pourquoi, elle a acquis de nombreuses éditions imprimées des ouvrages de Mac Orlan. Ces éditions peuvent être rares ou annotées. D’autre part, la bibliothèque d’Amiens métropole conserve une partie de la correspondance de Mac Orlan ainsi que quelques manuscrits autographes.
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Accès : Consultation sur demande et en salle de lecture patrimoinePrêt : Non
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Informations sur l'instrument de recherche
Auteur(s)
Bibliothèque centrale Louis Aragon. Amiens, Somme
Intitulé
Bibliothèque centrale Louis Aragon. Amiens, Somme. Mac Orlan