Description du contenu
Une grande partie des vases provient directement de fouilles, telles celles de Vulci, Cerveteri - comme l’aryballe au cheval de Troie- , Nola, Volterra ; une cinquantaine de celles menées par Salzmann à Camiros en Crète. D’autres ont été acquis dans les grandes ventes publiques, françaises ou italiennes (Durand, 1836 ; Beugnot, 1840 ; Canino, 1843, Castellani…). Les figurines en terre cuite portent encore souvent des étiquettes de la main d’Oppermann indiquant le lieu de trouvaille. En revanche parmi les bronzes, seuls quelques uns ont des provenances connues, tels l’Hercule ivre trouvé en Basilicate en 1860 (BB 568), ou le centaure trouvé sur l’Acropole d’Athènes en 1835 (BB 514).
Autres données de volumétrie
Thèmes principaux
Accès et catalogues
Possibilités de prêt
Catalogue(s) et inventaire(s)
E. Babelon, Catalogue des bronzes antiques de la Bibliothèque nationale, Paris, 1895.
A. de Ridder, Catalogue des vases peints de la Bibliothèque nationale, Paris, 1902.
Historique et constitution
Historique
Il réunit une collection d’antiques qu’il décide, dans un premier testament, de léguer à la Bibliothèque nationale, à l’exemple du duc de Luynes et du vicomte de Janzé.
Mais la guerre de 1870 et la chute du second Empire le privent de sa fortune et le contraignent à revenir sur sa décision.
Par un accord passé avec le conservateur du Cabinet des médailles, il dépose sa collection, moyennant une rente viagère de 4000 F par an.
A sa mort en 1877, au vu des faibles sommes dépensées pour l’acquisition de cet ensemble, riche de 317 bronzes, 245 terres cuites, 162 vases grecs, 11 bas-reliefs de marbre et 153 livres d’archéologie, il est résolu de considérer la collection Oppermann comme un legs.
Mode de constitution
Ancien(s) possesseur(s)
Donateur(s)
Acquisition
Etat du traitement
Etat d'accroissement
Informations complémentaires
Référence(s) bibliographique(s)
