Accueil CCFr  >   EADI
Ajouter aux favoris Imprimer cette page (nouvelle fenêtre)

Jules Vian

Ajouter au panier ExporterFichier PDF de l'instance
Modifié le : 04/04/2022

Présentation globale de la collection

Etablissement de conservation
Muséum d'histoire naturelle. Centre de Ressources Documentaires. Nantes, Loire-Atlantique
Titre Jules Vian
Résumé Personnalité scientifique
Type(s) de fonds

Fonds particulier

Type(s) de document(s)

Archives

Date 1839-1935
Langue français - anglais - allemand
Thème(s)

590 Zoologie

Scienceslien

Sciences naturelles

Ornithologie

Oologie

Lieu(x) géographique(s)

Paris

Personne(s) liée(s)

Louis Bureau

Personne(s) morale(s) liée(s)

Société de zoologie de France

Importance matérielle Volume total : 8 boîtes d'archives
Accroissements Fonds clos
Traitement du fonds

Classé

Responsable du fonds

Anne Bergère

Présentation du contenu Le fonds Jules Vian contient de la correspondance avec de nombreux naturalistes et ornithologues français et étrangers, de 1851 à 1903. Il contient aussi les catalogues de ses collections d’œufs d'oiseaux et d'oiseaux, des archives relatives au legs de ses collections de 1905 et au don du Grand Pingouin en 1935, ainsi que de nombreuses notes concernant ses recherches ornithologiques (notes d'observations, croquis, études bibliographiques,...), ainsi que la taxidermie (notes, catalogues de ventes de fournitures, correspondance, factures,...) et relatives à ses publications dans des revues spécialisées.
Biographie ou histoire Fils d'André Thomas Vian, marchand drapier, et de Marie Catherine Désirée Desrues, Jules Alfred Denis Vian naît à Houdan, dans le département de la Seine-et-Oise, le 5 mai 1815. Passionné d'ornithologie depuis l'enfance, Jules Vian commence sa collection ornithologique en 1840, date à laquelle il tue son premier oiseau, un râle-de-genêt tué à Saint-Lucien, près de Houdan, le 9 octobre. En parallèle, Jules Vian entreprend des études de droit, à la suite desquelles il occupe la fonction d'avoué du Tribunal civil de la Seine à Paris, de 1842 à 1854. A partir de 1861, Jules Vian publie de nombreux travaux ornithologiques. Il compte notamment parmi ses lecteurs, Louis Bureau, qui est alors âgé de 14 ans. Aussi, il tisse peu à peu une amitié étroite avec un autre ornithologue, le comte Amédée Alléon, après que ce dernier ait publié une étude sur l'aigle du Bosphore en 1868, analysée avec bienveillance par Jules Vian. Membre fondateur de la Société de zoologie de France, il est élu pour en être le premier président, en 1876. Il y fait la rencontre de Louis Bureau, installé à Paris dès 1874 pour y poursuivre ses études en médecine. Dans une lettre qu'il écrit aux enfants et petits-enfants de Jules Vian, en 1932, Louis Bureau définit ce dernier comme celui "qui a guidé [ses] premiers pas dans l'ornithologie" (229 Z 9). En 1875, Louis Bureau l'accompagne lors de son voyage dans le Bosphore. Aussi, Jules Vian correspond avec de nombreux autres naturalistes français, dont Emile Deyrolle - entomologiste et éditeur parisien qui repris, en 1866, le magasin d'histoire naturelle Deyrolle fondé par son père Achille, en 1831 -, le docteur Henri Marmottan - membre de la Société de zoologie -, Jules Pierre Verreaux - botaniste et ornithologiste -, Alphonse Milne-Edwards - médecin et zoologiste - ou encore Antoine-Fortuné Marion - naturaliste provençal -, et étrangers tels que le comte italien Hercule (Ercole) Turati, le professeur norvégien Robert Colett, l'ornithologiste allemand Heinrich Gätke, l'américain Thomas Mayo Brewer, ou encore le polonais Konstantin Tyzenhaus considéré comme l'un des fondateurs de l'ornithologie moderne. En 1894, Jules Vian est nommé président honoraire de la Société de zoologie de France. En 1883, il est nommé officier d'Académie de l'Instruction publique. Lorsque Jules Vian s'éteint le 19 février 1904, à Paris, sa collection ornithologique est riche d'environ 2 000 spécimens montés, dont une partie est conservées dans un bâtiment neuf et construit à cet effet à Bellevue, près de Paris. Ses collections ornithologiques et oologiques sont léguées au Muséum d'histoire naturelle de Nantes ; en août 1905, Louis Bureau, alors conservateur du Muséum, procède à leur déménagement. Ses enfants, Paul Vian et Julie Collardeau du Heaume conservent quelques spécimens, dont le Grand pingouin - l'un des rares spécimens de cette espèce disparue au milieu du XIXe siècle -, conservé monté et sous cloche chez cette dernière. Raphaël Blanchard, membre important de la Société de zoologie de France avait autrefois conseillé à Jules Vian d'en faire don au Muséum. Il est finalement offert au Muséum par ses héritiers, en 1935.
Autre(s) instrument(s) de recherche Inventaire du fonds Jules Vian décrit et publié dans le Catalogue général des manuscrits du CCFr : voir le catalogue
Modalités d'acquisition Legs
Bibliographie HONDT Jean-Loup d', "La Société zoologique de France : 120 ans d'histoire et d'activité scientifique", dans Bulletins de la Société de zoologie de France, 122, n° 3 (1977), pp. 213-221.
Conditions d'accès Accès : Consultation sur rendez-vous Prêt : Non
Conditions d'utilisation Reproduction : Photos numériques autorisées
Citer sous la forme Libellé alternatif du nom : Personnalité scientifique Identifiant du fonds au sein de l’institution : 229 Z 1-13

Informations sur l'instrument de recherche

Auteur(s) Muséum d'histoire naturelle. Centre de Ressources Documentaires. Nantes, Loire-Atlantique
Intitulé Muséum d'histoire naturelle. Centre de Ressources Documentaires. Nantes, Loire-Atlantique. Jules Vian
Éditeur Bibliothèque nationale de France
Date de la version électronique 2020/11/26
Langue(s) Catalogue rédigé en français
Permalien https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/ark:/16871/006FRFONDS-441095105-5153
Retour en haut de page