Mise à jour : 03/12/2020 17:22:30
1890 - 1922
Personnalité scientifique
Description du contenu
Le fonds Georges Ferronnière est composé d'archives liées à sa formation en géologie suivie au Muséum d'histoire naturelle de Nantes (carnet de résumé et de notes de cours, croquis), ainsi qu'à ses travaux scientifiques en géologie (documents d'étude des sols et préparatoires à l'élaboration d'une carte géologique) et en paléontologie (épreuve d'un article et documents préparatoires à sa parution).
Langue(s)
Français
Thèmes principaux
550 Sciences de la Terre.
560 Paléontologie - Paléozoologie.
910 Géographie et voyages.
720 Architecture.
Architecture.
Géographie.
Sciences.
Sciences naturelles.
Géologie.
Lieu(x) géographique(s)
Nantes.
Loire-Inférieure.
Type(s) de documents
Archives
.
Accès et catalogues
Conditions d'accès
Consultation sur rendez-vous
Possibilités de prêt
Non
Possibilités de reproduction
Photos numériques autorisées
Catalogue(s) en ligne
Inventaire du fonds Georges Ferronnière décrit et publié dans le Catalogue général des manuscrits du CCFr
Historique et constitution
Historique
Fils de Georges Ferronnière, courtier en marchandises, et de Henriette Gilée, Georges Ferronnière naît le 5 juin 1875, à Nantes.
Attaché à cette ville durant toute sa vie, il mène de brillantes études au Collège des Enfants Nantais. Obtenant un baccalauréat scientifique en 1891, il entre à l'Ecole des Beaux Arts et prépare en même temps une licence ès-sciences naturelles. Il s'intéresse tout particulièrement à la géologie et rencontre le conservateur du Muséum d'alors, Louis Bureau, avec lequel il cultive une grande affection. En 1894, il est licencié de la Faculté des Sciences de l'Université catholique d'Angers. De 1895 à 1896, il entame un stage à l'Ecole des Beaux Arts. Devenu architecte, il ne délaisse pas les sciences naturelles pour autant et obtient le titre de docteur ès-sciences en 1901, en soutenant une thèse à la Sorbonne, consacrée à la zoologie du littoral du Croisic. La même année, il épouse Augustine Gouin, à Nantes. Aussi, en 1899, il donne des cours d'histoire de l'art à l'Université d'Angers, puis des cours de géologie à partir de 1902 dans la même université, ainsi qu'à l'Ecole supérieure d'agriculture. Il donne également des cours de marchandise à l'Ecole supérieure de commerce.
Georges Ferronnière s'engage dans de nombreuses sociétés savantes. Ainsi en 1891, il compte parmi les membres fondateurs de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, qu'il préside de 1907 à 1908. En 1920, il participe à la création de la Société géologique de Bretagne. La même année, il apporte son soutient au géologue Fernand Kerforne, professeur à l'Université de Rennes, pour la création de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, puis l'année suivante, à la fondation de la section nantaise de la Société d'océanographie de France. Il compte aussi parmi les membres de la commission des Monuments historiques de la Loire-Inférieure.
Pendant la guerre, son état de santé ne permet pas à Georges Ferronnière de prendre les armes. Alors, il s'engage auprès du Collège des Enfants Nantais afin d'y donner des cours à la place des professeurs mobilisés, pendant le conflit. Après la guerre, il compte parmi ceux qui soutiennent une reprise forte de la recherche scientifique. En plus de ses activités d'architecte, de géologue, d'archéologue (il consacre une partie de son temps aux collections, lapidaires notamment, du Musée Thomas Dobrée) et de l'éducation des ses enfants qu'il suit de près, Georges Ferronnière se consacre bénévolement dans les années 1920 à l'élaboration de la feuille 117 Nantes de la carte géologique détaillée de France, amorcée par Louis Bureau, et dans laquelle il décrit à la fois la géologie continentale et celle des fonds marins. La carte paraît en 1926.
Il s'éteint prématurément et subitement le 30 octobre 1922, à l'âge de 47 ans, "victime seulement d'une sourde fatigue inévitable après tant de travaux" (L'Echo de la Loire, 12 novembre 1922). Son fils, Georges, suit ses pas en tant qu'architecte.
Attaché à cette ville durant toute sa vie, il mène de brillantes études au Collège des Enfants Nantais. Obtenant un baccalauréat scientifique en 1891, il entre à l'Ecole des Beaux Arts et prépare en même temps une licence ès-sciences naturelles. Il s'intéresse tout particulièrement à la géologie et rencontre le conservateur du Muséum d'alors, Louis Bureau, avec lequel il cultive une grande affection. En 1894, il est licencié de la Faculté des Sciences de l'Université catholique d'Angers. De 1895 à 1896, il entame un stage à l'Ecole des Beaux Arts. Devenu architecte, il ne délaisse pas les sciences naturelles pour autant et obtient le titre de docteur ès-sciences en 1901, en soutenant une thèse à la Sorbonne, consacrée à la zoologie du littoral du Croisic. La même année, il épouse Augustine Gouin, à Nantes. Aussi, en 1899, il donne des cours d'histoire de l'art à l'Université d'Angers, puis des cours de géologie à partir de 1902 dans la même université, ainsi qu'à l'Ecole supérieure d'agriculture. Il donne également des cours de marchandise à l'Ecole supérieure de commerce.
Georges Ferronnière s'engage dans de nombreuses sociétés savantes. Ainsi en 1891, il compte parmi les membres fondateurs de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, qu'il préside de 1907 à 1908. En 1920, il participe à la création de la Société géologique de Bretagne. La même année, il apporte son soutient au géologue Fernand Kerforne, professeur à l'Université de Rennes, pour la création de la Société géologique et minéralogique de Bretagne, puis l'année suivante, à la fondation de la section nantaise de la Société d'océanographie de France. Il compte aussi parmi les membres de la commission des Monuments historiques de la Loire-Inférieure.
Pendant la guerre, son état de santé ne permet pas à Georges Ferronnière de prendre les armes. Alors, il s'engage auprès du Collège des Enfants Nantais afin d'y donner des cours à la place des professeurs mobilisés, pendant le conflit. Après la guerre, il compte parmi ceux qui soutiennent une reprise forte de la recherche scientifique. En plus de ses activités d'architecte, de géologue, d'archéologue (il consacre une partie de son temps aux collections, lapidaires notamment, du Musée Thomas Dobrée) et de l'éducation des ses enfants qu'il suit de près, Georges Ferronnière se consacre bénévolement dans les années 1920 à l'élaboration de la feuille 117 Nantes de la carte géologique détaillée de France, amorcée par Louis Bureau, et dans laquelle il décrit à la fois la géologie continentale et celle des fonds marins. La carte paraît en 1926.
Il s'éteint prématurément et subitement le 30 octobre 1922, à l'âge de 47 ans, "victime seulement d'une sourde fatigue inévitable après tant de travaux" (L'Echo de la Loire, 12 novembre 1922). Son fils, Georges, suit ses pas en tant qu'architecte.
Acquisition
Don(s)
Etat du traitement
Classé
Etat d'accroissement
Fonds clos
Informations complémentaires
Nom du responsable du fonds
Anne Bergère
Référence(s) bibliographique(s)
PENEAU J., "Georges Ferronnière, note sur sa vie et ses travaux", dans le Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de la France, IV, 1924, pp. 1-21.
